- Resiliencetv.fr Observatoire international des Libertés - https://www.resiliencetv.fr -

L’année 2011 a été plus fraîche pour le Globe

25 Janvier 2012 : Bilan 2011: Températures du Globe et de la France. Extrêmes climatiques ?

L'année 2011 a été, en moyenne, nettement plus fraîche pour le Globe mais plus chaude pour la France.

A l'opposé de ce qu'ils avaient fait l'année dernière, cette année, les médias francophones ont beaucoup parlé de la France et généralement plus ou moins "oublié" de parler du Globe.
Pensee-Unique vous propose donc un bilan chiffré de l'évolution des températures du Globe à partir des données officielles publiées par les grands organismes responsables des mesures de températures.

La stagnation manifeste et imprévue de la température moyenne du Globe qui ne monte pratiquement plus depuis près de quinze ans, suscite, ici ou là, quelques inquiétudes compréhensibles pour ceux qui ont beaucoup investi dans le Réchauffement (prudemment rebaptisé "changement") Climatique Anthropique.
Dès lors, changeant leur fusil d'épaule, certains vous assurent que les modèles climatiques prévoient une augmentation des événements extrêmes tels que les tempêtes, les inondations, les vagues de chaleur etc. Certains croient déjà les discerner dans les aléas climatiques actuels. Il n'en est rien.

Nous verrons ce que nous dit un rapport très récent du GIEC à ce sujet, et aussi, ce que nous apprend l'histoire.

Tels sont les trois sujets de ce billet : Le Globe, la couverture médiatique tendancieuse de la "chaleur" en France, les événements climatiques extrêmes et, bien entendu, la traditionnelle distribution de bonnets d'âne (bien mérités).

1) Le Globe

Nous allons utiliser les données extraites des quatre bases officielles dont j'ai indiqué les adresses lors du bilan 2010 [2]. Je rappelle que les données UAH et RSS MSU sont obtenues via des observations satellitaires. Les autres, HadCRUT et GISTEMP résultent essentiellement de données thermométriques (voir des explications détaillées dans ce billet [2])

A noter que les données satellites UAH, RSS MSU et GISTEMP LOTI sont complètes pour toute l'année 2011. Par contre, les données du mois de décembre 2011 pour le HadCRUT ne sont pas encore parvenues au jour ou je rédige ce billet. Il est très improbable que le classement que je donne ci-dessous (le rang des années selon leur température moyenne) pour ce dernier organisme en soit affecté. Néanmoins, si une modification du classement du HadCRUT3 intervenait, j'apporterais les corrections nécessaires.
MAJ 28/01/12 : La température moyenne pour le mois de Déc. 2011 vient dêtre publiée par le HadCRUT3. Elle entraîne une très légère baisse de la température moyenne pour l'année 2011, mais, come prévu, cette faible modification ne change pas le classement (le rang) des années indiqué plus bas pour le HadCRUT3..

Comme je l'ai déjà expliqué dans le billet qui concernait l'année 2010, il n'est pas aisé de comparer, entre elles, les données des anomalies indiquées par les différents organismes. En effet, les anomalies de température sont calculées par rapport à la température moyenne d'une période différente pour les quatre institutions. Je rappelle le tableau des périodes de référence pour les quatre institutions :

Source Période de référence
GISTEMP Jan 1951 – Dec 1980 (30 ans)
HADCRUT3 Jan 1961 – Dec 1990 (30 ans)
RSS Jan 1979 – Dec 1998 (20 ans)
UAH Jan 1981 – Dec 2010 (30 ans)

Note : Les anomalies de température issues des données satellites UAH (mais pas RSS) ont, au début de l'année 2011, été établies sur la base de la température moyenne de la période (Jan. 1981 à Déc. 2010) (soit une période de 30 ans, comme les données thermométriques) alors qu'auparavant la valeur moyenne était calculée sur une période de 20 ans (Jan 1981-Déc 2000). Ceci a pour effet d'abaisser les anomalies de températures de l'UAH de 0,11°C environ.

tempmix

Pour pouvoir superposer les quatre données de température UAH, HadCRUT3v, GISTEMP et RSS MSU, il est nécessaire de les référencer par rapport à la même période choisie comme base. Bien entendu, s'agissant d'observer les tendances et les évolutions des températures durant une période donnée, le choix de cette période de référence ne change rien au résultat,

Ainsi, avons nous choisi pour période de référence commune à tous ces graphes et comme l'auteur de ce site bien connu [3], la plus récente, c'est à dire celle de l'UAH, soit Jan 1981-Déc. 2010.

Les autres données sont donc décalées verticalement avec des déplacements qui prennent en compte des différentes périodes de référence. Soit -0,35 pour le GISTEMP, -0,26 pour le HadCRUT3 et -0,11 pour le RSS MS. Les donnes UAH restant, évidemment, inchangées.

Tout ceci est expliqué en détails dans ce site interactif [3]qui collationne (automatiquement) les données et trace les graphes correspondant aux quatre organismes nommés ci-dessus. Ce site est à l'origine du graphe ci-contre.
Outre le site interactif mentionné ci-dessus, vous pourrez également trouver les tracés des données des différents organismes sur le site Climate4you [4]du climatologue Ole Humlum.

Je rappelle – mais cela va de soi – que les translations verticales n'affectent aucunement les tendances des températures de chaque organisme, ni, bien entendu, le classement des années qui est donné ci-dessous.

Les variations de la température moyenne du Globe, enregistrées, mois par mois, durant l'année 2011 par les différents instituts sont représentées dans la zone d'environ 1cm qui se situe à droite du graphique ci-dessus et qui commence aux environs du pic négatif qui caractérisait la fin de l'année 2010.
On peut déjà percevoir, à l'oeil nu, que la moyenne des températures de l'année 2011 se situe dans la partie inférieure du classement des températures moyennes des années précédentes. De même, on constate que la température est restée, aux fluctuations près, à peu près constante ou en légère baisse depuis les quatorze dernière années.

Pour clarifier et préciser la situation de la moyenne de l'année 2011 par rapport aux années précédentes, nous effectuons un classement de la température moyenne des années 1998 à 2011. Et ceci, pour chacune des institutions mentionnées ci-dessus.

Voici donc le classement (le rang) de la température moyenne de l'année 2011, par rapport aux 13 années précédentes, selon les quatre institutions de référence :

hadcrut01 rssmsu10
uah1 gistemp10

Comme on peut le constater, l'année 2011 est plutôt froide dans le contexte des années précédentes. De fait et selon les quatre institutions représentatives, elle se situe entre le 11ème et le 9ème rang de ces quatorze dernières années classées par ordre de température décroissante. Si on classe l'année 2011 dans le contexte du XXIème siècle, comme le font certaines publications, elle est la 2ème [5], 3ème ou 4ème année la plus froide depuis l'an 2000, c'est à dire depuis 11 ans.

Le refroidissement observé en 2011 est loin d'être négligeable par rapport à la totalité du réchauffement climatique que l'on observe depuis l'année 1950
(date à laquelle les émissions de CO2 ont sérieusement augmenté). Si on se base sur les données HadCRUT3, ce dernier est proche de +0,7°C. Ainsi et si on calcule le pourcentage de variation par rapport au maximum de température de chaque institut, on trouve que la baisse de température observée en 2011 représente :
Pour le RSS MSU : ~ -54% ( soit ~ -0.38°C) du réchauffement maximum depuis 1950.
Pour le HadCRUT :~ -26 % (soit ~ -0,18°C) du réchauffement maximum depuis 1950.
Pour le GISTEMP : ~ -16% (soit ~ -0.11°C) du réchauffement maximum depuis 1950.
Pour l'UAH : ~ -40% (soit ~ -0.28°C) du réchauffement maximum depuis 1950.

A l'évidence, les constats pour l'année 2011 sont plutôt dérangeants pour les tenants de la théorie du GIEC qui affirment que le Globe doit, au contraire, se réchauffer du fait des rejets de CO2 résultant des activités humaines. D'autant plus que le taux de CO2 dans l'atmosphère a, lui, effectivement sérieusement augmenté (+30 ppm environ) durant les quinze dernières années.

De fait, comme on peut le voir sur le premier graphe de ce billet qui rapporte les résultats des 4 grands instituts pour les 14 dernières années, ce n'est pas le cas. Il s'agit plutôt d'une stabilisation ou d'un plateau, sinon d'une baisse.
Rappelons que
Pachauri, le Président du GIEC, s'en inquiétait dès 2008. Evoquant le "plateau des températures" déjà très visible à l'époque, il avait confié à la presse (Reuters) [6]:
"Il faudrait réellement voir sur la base de quelques analyses ce qu'il représente en fait. Y a-t-il des facteurs naturels qui compensent l'effet des gaz à effet de serre résultant de l'activité humaine ?"

Trois ans plus tard, les choses ne se sont pas arrangées pour lui et pour les prédictions (scénarios) du GIEC. Au contraire.
En effet, il serait temps de s'en préoccuper au moins "sur la base de quelques analyses".


Dès lors, placés devant l'évidence des chiffres, les contorsions sémantiques de la presse mainstream ou des institutions alarmistes vont bon train. En voici quelques exemples parmi une kyrielle d'autres du même genre :

  • L'AFP [7], L'Agence France Presse, (la grand inventrice des "rayons cosmétiques [8]") dont les dépêches sont, le plus souvent intégralement copiées-collées par les grands journaux, ne voudrait surtout pas démobiliser :
    Elle titre :
    "La Terre moins chaude en 2011 mais la tendance au réchauffement persiste".
    Curieux raisonnement ! Cette tendance au réchauffement doit être bien cachée car on ne la voit guère depuis près d'une quinzaine d'années.

  • La WMO (L'OMM) [9]dont le représentant officiel est Michel Jarraud [2]qui titrait l'année dernière en affirmant que l'année 2010 était la plus chaude (avec quelques autres… en "oubliant" de préciser que 2010 et les deux années de température maximales (1998-2005) étaient toutes des année El Niño), affirme cette année "2011: Dixième année la plus chaude, année la plus chaude en présence d'un événement La Niña."

     

  • USAtoday [5]titre sans hésitation, "La Niña refroidit le Globe" … en oubliant que les précédents El Niño l'avait réchauffé.

     

  • La libre Belgique [10] ne veut pas démobiliser ses lecteurs. Elle titre : "La Terre moins chaude en 2011 mais la tendance au réchauffement persiste" comme l'AFP. D'ailleurs, le texte du billet est tiré d'une dépêche américaine (Washington) de cette agence de presse. Laquelle rapporte plusieurs déclarations de James Hansen qui évoquerait "le courant El Niño".
    Tout le monde sait (sauf le reporter de l'AFP) que El Niño n'est nullement un"courant" mais un phénomène ou un événement ou encore une zone chaude de l'océan Pacifique. Espérons que Hansen ne l'ignore pas et qu'il ne s'agit que d'une erreur due à l'ignorance (avérée) des journalistes de l'AFP. Une de plus.

Il est donc clair que "les éléments de langage" comme on dit maintenant, consistent à attribuer au La Niña qui a sévi (en partie seulement) en 2011, la responsabilité d'avoir fait baisser les températures de l'année 2011.
Ce n'est certes pas impossible. Il est connu depuis longtemps que les oscillations ENSO (le froid La Niña mais tout autant, son contraire, le chaud El Niño) affectent la température du globe comme je l'ai montré plusieurs fois dans ce site.

Cependant, ces affirmations concernant le La Niña qui proviennent de proches du GIEC et qui sont (à ma connaissance) les premières de leur part à invoquer (officiellement) l'effet de la variabilité naturelle telle que l'ENSO (i.e. El Niño, La Niña) (ainsi que l'affaiblissement du soleil comme l'a fait James Hansen) pour expliquer que les variations de température observées ne suivent pas la trajectoire prévue par les modèles, doivent poser au moins quelques questions au lecteur averti :

Pourquoi évoquer, seulement aujourd'hui, l'influence des oscillations naturelles de l'ENSO (Ici d'un opportun La Niña) alors qu'"ils" ont constamment "oublié" de mentionner le défilé des puissants El Niño (qui, eux, réchauffent) auquel on a assisté depuis 1976 jusqu'à la fin du XXème siècle (comme on peut le voir sur le graphe de l'indice ENSO, ci-contre) et qui a culminé en 1998, en parfaite coïncidence avec la phase de réchauffement de la planète et le grand maximum de température du siècle dernier ?enso1


Pourquoi n'avoir rien dit de l'ENSO (El Niño) lorsque le Globe se réchauffait (par exemple en 1998, 2005 ou 2010 qui sont les trois années "records") et ne l'évoquer, qu'en 2011, en mentionnant un La Niña précisément lorsque la température baisse ?

Par exemple, pour respecter une cohérence minimale, USA Today qui a titré cette année son article par "La Niña refroidit le globe" aurait dû titrer son article publié en fin 2010 :"El Niño réchauffe le Globe". Et de même en 1998.
Il n'en a évidemment rien fait.

De même, le communiqué de l'OMM [11] (Michel Jarraud) qui affirmait en début de l'année dernière que 2010 était une des années les plus chaudes (a égalité avec 1998 et 2005, qui sont deux autres années El Niño (!)), avait tout simplement "oublié" de préciser que cette année 2010 avait, elle-aussi, en grande partie, coïncidé avec un épisode notable El Niño, comme on le voit sur ce graphique ci-dessus et comme je l'avais noté dans mon billet du bilan 2010 [2].
Cette fois-ci, Michel Jarraud de l'OMM n'a pas oublié le La Niña…

A l'évidence, nous assistons à l'utilisation d'un double langage de la part des journalistes et, hélas aussi – c'est impardonnable – de la part de quelques scientifiques, ainsi que de la part des institutions de l'ONU telles que l'OMM et le GIEC : On ne mentionne les oscillations ENSO (El Niño, La Niña) que lorsque celles-ci vont dans les sens de la doxa en vigueur et on les "oublie" dans le cas contraire.
Ainsi la présentation qui est faite des bilans annuels de température met en évidence une exposition tendancieuse des résultats.

A dire vrai, tout ceci ressemble beaucoup plus à de la politique et à de la pseudo-science qu'à de la Science.

Rappels : Comme on peut le voir sur le graphique de la NOAA ci-dessus qui indique les variations de l'indice ENSO depuis 1950 jusqu'à time77nos jours, les La Niña étaient nettement majoritaires jusqu'en 1976, accompagnant une période de refroidissement pour la planète qui faisait craindre la venue d'un petit âge glaciaire, à l'époque (ci-contre, couverture du TIME en 1977 : "Comment survivre à l'âge glaciaire qui approche "). J'ai évoqué ce curieux épisode dans le bêtisier [12]où on trouvera quelques autres images et citations qui prennent toute leur saveur lorsqu'on les relit dans le contexte actuel.

De manière symétrique, la période 1976-2002 (environ) a été marquée par une succession d'événements El Niño qui ont poussé les températures à la hausse, sonnant dès lors l'alarme au réchauffement climatique (qui a commencé en 1988 par une présentation [13]de James Hansen devant le sénat US au cours de laquelle il avait présenté une série de prévisions démenties par les faits [14]), exactement comme la succession des La Niña précédente (1947-1976) avait refroidi le globe.

De fait, l'année 1976 a marqué le basculement de l'Oscillation Décennale Pacifique (PDO) de la phase froide vers la phase chaude, riche en El Niño, exactement comme les années 2003-2005 ont marqué le basculement inverse vers une phase froide, donc riche en La Niña. Cest une oscillation naturelle, comme le savent notamment les lecteurs de ce site, qui fonctionne avec une période d'environ 60 ans. [15] De fait, nous sommes actuellement bien rentrés dans la phase froide de la PDO et nous rentrons dans la phase froide de l'AMO (Atlantic Multidécennal Oscillation) ce qui implique sans doute un refroidissement à venir de la planète.

2) Pendant ce temps-là, en France …

Comme nous l'avons vu ci-dessus, les principaux indicateurs montrent indubitablement que la température du Globe a notablement baissé en 2011. Il se trouve (nous en verrons une explication simple ci-dessous), que pendant la même période, la France (en particulier) a bénéficié d'une année particulièrement douce, avec un climat globalement nettement plus chaud ou plus doux que la normale. J'écris plus doux, car comme le note Météo-France, les jours de canicule ont été plutôt rares durant l'année passée et l'élévation de la température s'est, en réalité, trouvée répartie sur plusieurs saisons de l'année 2011. Et de fait, ce sont surtout les températures élevées observées au printemps et en automne (alors que l'été, et notamment le mois de Juillet a été particulièrement frais) qui ont fait monter la moyenne.

Voici d'ailleurs ce que déclare le bulletin de Météo-France qui se révèle factuel sur cette question de météorologie :

Météo-France [16]: "Après une année 2010 particulièrement fraîche en France métropolitaine (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 se révèle être l’année la plus chaude que l’Hexagone ait connue depuis 1900. Avec une température moyenne annuelle dépassant de 1,5 °C la normale, l’année 2011 détrône ainsi l’année 2003 qui détenait le précédent record avec un écart de température de +1,3 °C Le printemps et l’automne remarquablement chauds ont largement contribué à faire de l’année 2011 une année exceptionnellement chaude….

Evidemment et bien que Météo-France ait été parfaitement clair sur la question en précisant qu'il ne s'agissait que de l'hexagone, il n'en fallait pas plus pour déclencher une véritable logorrhée catastrophiste de la part des médias, au détriment des lecteurs peu attentifs et désinformés.On entendait :
"Vous vous rendez compte ? 2011 est l'année la plus chaude depuis 1900 ! +1,5°C ! C'est bien la preuve du réchauffement climatique dû au CO2. Le GIEC a raison. On va tous mourir etc.".

Comme vous allez en voir quelques exemples ci-dessous, les radios; les télés, les journaux et malheureusement aussi, quelques scientifiques, se sont donné beaucoup de mal pour tenter de redonner corps au vieux rêve cher au coeur des français du XVIIIème siècle et de Louis XIV : La France (métropolitaine), c'était le Monde voire le centre du Monde ou de la Planète toute entière. Et, hélas, beaucoup l'ont cru, et, sans doute, le croient encore.

Rappels : J'ai toujours conseillé à mes amis de disposer d'un globe terrestre (ceux de la maison Geodus sont superbes). Cela pousse à l'humilité et permet de ne pas perdre de vue quelques ordres de grandeurs tels que ceux-ci :
Du point de vue géographique, la France métropolitaine n'occupe guère qu'
un petit peu plus d'un millième de la surface de notre planète.
Elle ne représente qu'environ 0,4 % des terres émergées. Elle se trouve centrée autour du 46ème parallèle ce qui la place assez précisément au point de rencontre de l'influence des masses d'air chaudes tropicales-équatoriales et des masses d'air froides venant de l'arctique. C'est, en particulier, cette situation centrale du point de vue des latitudes qui lui procure un climat tempéré où les quatre saisons sont nettement différenciées, ce qui n'est pas si courant sur notre planète. C'est aussi pour cette même raison et quelques autres que le climat de la France est plutôt varié ( +6°C environ quand on passe du Nord au Sud). Et de fait, compte tenu des importantes fluctuations qui affectent les zones de pression atmosphériques, elle aussi dotée d'un climat relativement variable en comparaison avec d'autres grandes zones continentales, compte tenu aussi de l'influence apaisante de sa grande façade maritime.
Bref, sans entrer dans les détails, on peut considérer que la France est un pays particulièrement favorisé du point de vue climatique. Ce qui est également avéré, c'est qu'elle n'est en rien représentative du climat du Globe, comme certains ont essayé de la faire croire.
Il suffit d'ailleurs pour s'en convaincre de constater que si 2010 a été une année particulièrement froide pour la France, elle a été l'une des années les plus chaudes pour le Globe. Et c'est pratiquement l'inverse qui s'est produit pour l'année 2011.
Comme l'on dit, la température du Globe ne se mesure pas à Bécon les Bruyères.

Afin d'illustrer ce que j'écrivais plus haut, c'est à dire la réaction quasi-frénétique de la plupart des médias (heureusement, pas tous) qui ont, plus ou moins subrepticement, fait passer la publication du bulletin de Météo-France pour un bilan global des températures de notre planète dans le but évident d'alarmer les lecteurs, j'ai constitué un petit florilège (non exhaustif) des titres de la presse écrite parus en fin du mois de décembre 2011.
Il est exact que dans nombre de publications, le fait que le bulletin de Météo-France concernait l'hexagone a été mentionné, mais il l'a été en petits caractères dans le corps du texte. Hélas, cela n'a été que rarement le cas pour les "brèves" des journalistes que l'on pouvait entendre sur les radios. Jusqu'aux émissions de télévision où certains sont venus disserter sur le bulletin de Météo-France, sans préciser qu'il ne s'agissait que de la France et en tirant des conclusions (forcément hasardeuses) pour la planète toute entière.
Voici donc quelques titres accrocheurs et suffisamment ambigus pour être tendancieux, relevés dans la presse francophone de la fin d'année 2011 :

L'express [17](d'après AFP) : "2011, année la plus chaude depuis le début du XXe siècle"
Actualités News et Environnement [18] : "Météo France annonce que 2011 est l'année la plus chaude jamais enregistrée"
France-soir [19] : "Météo : 2011 l'année la plus chaude depuis plus de 100 ans"
La Dépêche [20]: "2011, l'année la plus chaude depuis un siècle – climat"
Libération [21]: " 2011, année la plus chaude depuis plus d'un siècle"; Le texte qui suit est la copie de la dépêche AFP
Sciences et Avenir [22]: "2011, année la plus chaude depuis plus d'un siècle selon Météo France"
Terra Femina [23]: " Météo 2011 : l’année la plus chaude du siècle"
Le Républicain Lorrain [24] : "L’année la plus chaude depuis un siècle"
Le Parisien [25] : " Météo : 2011, année la plus chaude depuis 111 ans". Ce journal est coutumier du fait.
Témoignages [26] : "La confirmation de la gravité de la crise environnementale : 2011, année la plus chaude depuis 1900".
La Montagne [27] : "2011, année la plus chaude depuis plus d'un siècle selon Météo France."
….et beaucoup d'autres.

A noter que ceux qui ont précisé, dans le titre, que la source venait de Météo France, ne sont guère dédouanés. En effet, Météo France s'occupe également de climatologie globale. L'ambigüité demeure.
En revanche, certains journalistes sont restés honnêtes et factuels (ou prudents ?) quant à la rédaction de leurs titres. C'est le cas de la Chaîne Météo [28]qui, elle, sait de quoi elle parle.
Cette fois-ci, le Monde [29], pourtant déjà titulaire de quelques bonnets d'âne; [29]nous a agréablement surpris. En effet, il a titré honnêtement "2011; l'année la plus chaude en France depuis 1900", un siècle ou cent ans. Ce qui est exact, selon les relevés de Météo France.

Alors, pourquoi a-t'il fait particulièrement doux en France en 2011,
alors que l'année 2010 y avait été plutôt froide ?

Quelques graphes suffisent pour comprendre en quoi et pourquoi l'année 2011 (mais aussi 2010, dans une moindre mesure) a été une année exceptionnelle, en particulier, en France.

Comme vous le savez si vous êtes un familier de la page des indicateurs [30], l'indice AO (Oscillation Arctique) (l'alter ego de la NAO ) constitue une mesure du différentiel de pression existant entre la zone des Açores et une zone située au dessus de l'Islande. L'indice NAO (et l'indice AO) est régulièrement enregistré par la NOAA [31].

Dans le cas d'une NAO+ ou AO+, c'est à dire lorsque cet indice est positif, il règne une zone de haute pression au niveau des Açores (qui détermine en grande partie, le climat de la France) et une zone de basse pression au dessus de l'Islande. Dans ce cas [30], l'air doux souffle d'ouest en est, sur les USA et l'Europe . C'est un facteur qui favorise le réchauffement.
Il se trouve que l'indice AO est resté positif pendant la majeure partie de l'année 2011. C'est à dire que le climat de la France a été dominé par des hautes pressions situées à proximité des Açores. D'où une douceur persistante au moins jusqu'au début de l'hiver 2011 C'est effectivement une situation assez exceptionnelle.
La figure de droite ci-dessous représente la situation de l'AO durant la fin de l'année 2011. Tous ceux qui disposent d'un baromètre ont pu constater, par eux mêmes, que les hautes pressions ont largement dominé durant l'année 2011, à quelques notables exceptions près.

En situation de NAO- (AO-), la situation des hautes et basses pressions est pratiquement inversée. Les hautes pressions sont au Nord, les basses au Sud. En hiver, les descentes d'air frais venues de l'Arctique sont fréquentes. On a un hiver froid.
C'est exactement ce qui s'est passé en 2010 qui a été une année essentiellement AO- et donc particulièrement fraîche (Figure de gauche ci-dessous).

AO1 AO2

Ce qui précède concerne la France hexagonale. Mais que s'est-il passé pour le reste du Globe ?

Le NOAA Climate Service [32]propose [32] un texte intéressant et un schéma explicatif qui montre la répartition des anomalies de températures chaudes (en rouge) et froides (en bleu), pendant le début de l'hiver 2010 ( situation AO négative) et pendant le début de l'hiver 2011 (situation AO positive) .
Voici une comparaison de la situation des anomalies de températures pour une grande partie de l'hémisphère nord (Vue de la verticale du pôle Nord).

A gauche du 1er Novembre au 15 Décembre 2010. En situation d'Oscillation Arctique négative(AO-)
A droite
du 1er Novembre au 15 Décembre 2011. En situation d'Oscillation Arctique positive (AO+).

Comme on le voit, durant cette période, la France a subi une anomalie plutôt froide en 2010 et très chaude en 2011.
AO2011

Plusieurs remarques :

Les deux situations sont pratiquement complémentaires l'une de l'autre du point de vue géographique.
L'écart (l'excursion) des températures (14°C) lorsque l'on passe de A0+ à AO- (ou l'inverse) est très important dans certaines régions du Globe, comme, par exemple en Turquie , en Suède et dans la pointe Nord Est de la Russie et à l'Ouest de l'Alaska.

Quant il faisait froid en France, en 2010, il faisait particulièrement chaud dans le Nord du Canada etc.
Quand il faisait doux en France en Automne 2011, il faisait froid, voire très froid, entre autres, dans tout le Sud du continent Eurasien et au Sud Ouest des Etats-Unis.

Toujours concernant la France et une partie de l'hémisphère Nord, voici quelques images issues des sondes de températures AMSU à bord des satellites de la NASA utilisés, entre autres, par l'Université d'Alabama (UAH [33], John Christy et Roy Spencer).
Je conseille vivement la consultation régulière de ces images à ceux qui ont tendance à confondre l'hexagone français avec la planète toute entière.

Le code représenté ci-dessous est toujours le même : Bleu=froid. Chaud=rouge.

uahscale
uahapr11
uahjul11
uahdec10

 

 

En Avril 2011, la France a connu un printemps particulièrement chaud et sec, faisant craindre la sécheresse. Les foins ont germé prématurément faisant craindre un déficit en aliment pour les bovins, en fin 2011. En réalité, l'été suivant, froid et humide, a, en partie, comblé les pertes. A noter que la zone chaude couvrait aussi la plus grande partie de l'Europe du Nord et le Nord de la Russie.

Mais, pendant ce temps-là, le Groenland et le Nord du Canada subissaient des anomalies très froides. De même, les température de la région de la mer Noire, et du Nord de la Turquie étaient anormalement basses.

 

 

 

En Juillet 2011, comme s'en souviennent les vacanciers, en France, les températures n'étaient pas à la fête comme on le voit sur cette image. Il est intéressant de remarquer que cette anomalie froide du mois de Juillet 2011 n'a guère concerné qu'une petite partie de l'Europe de l'Ouest (tache bleue ci-contre).

 

 

 

Toujours dans le but de montrer que "La France, ce n'est pas le Monde", voici la situation qui a prévalu au mois de Décembre 2010 et de manière générale pendant le long hiver 2010 et qui s'est prolongé jusqu'au printemps.

Effectivement, comme on le voit, la France et une petite partie de l'Europe du Nord a connu un mois de décembre très frais (plus bas que -2,5°C par rapport à la moyenne !). Il s'agissait d'une grosse goutte d'air froid qui a stagné au dessus de la pointe ouest du Continent Eurasiatique.
Par contre, à peu près à l'inverse de ce qu'on a connu en Avril 2011, le Groenland, le Nord du Canada etc. avaient chaud à cette même époque.

 

Et de fait, si on passe en revue ces cartes de température, on constate que l'année 2010 a été froide et que l'année 2011 a été chaude, pour la France et que la situation a été sensiblement l'inverse pour le Globe comme le montre l'examen des bases de données des quatre institutions citées ci-dessus.
On voit donc qu'il est absurde de tirer quelque conclusion que ce soit à partir d'événements météorologiques plus ou moins localisé pour en déduire quoique ce soit sur le "Réchauffement Climatique". Même devant des caméras de télévision.

S'agissant d'événements localisés dans l'espace comme dans le temps, les fameux "extrêmes climatiques (soi-disant) sans précédents", constituent l'un des chevaux de bataille favoris de ceux qui pratiquent l'alarmisme climatique. Les températures du Globe ne montant plus depuis une quinzaine d'années, comme nous l'avons vu, il fallait trouver autre chose, semble-t-il…

3) Les événements climatiques "extrêmes" :

Un lecteur que je remercie a attiré mon attention sur une brève du Figaro [34], (c'est un commentaire au sujet d'une photographie. Il faut faire défiler la galerie pour trouver celle à laquelle je fais allusion) qui est constituée d'une photo représentant un cycliste indien qui pratique le vélo au bord de la mer parmi les embruns qui l'éclaboussent.
La photo est agréable. Malheureusement, cette belle photo sert surtout de prétexte à un journaliste (photographe ?) qui profite de l'occasion pour essayer de faire passer son angoisse quant au réchauffement climatique et à l'évolution des événements extrêmes (tempêtes et autres inondations). aux malheureux lecteurs captifs du Figaro.
Son texte constitue un monument de désinformation. Le commentaire dit :

"…Mais cette photo n’en est que plus parfaite pour illustrer la fin d’une année 2011 marquée par un important réchauffement climatique (+2,4°C) ainsi que par de très nombreux événements météorologiques d’une ampleur exceptionnelle : inondations en Thaïlande, tornade de force 5 sur le Missouri, crues gigantesques en Australie, typhon meurtrier (2300 morts) sur les Philippines, tempête de sable de 80 km de large en Arizona et hiver historique sur les États-Unis… alors que chez nous, en France, il fait pour l’instant si doux que les arbres fruitiers commencent à bourgeonner."

Après avoir constaté (ci-dessus) que l'année 2011 a été, au contraire, marquée par un refroidissement, il est inutile de préciser que l"important réchauffement climatique (+2,4°C)" auquel fait allusion le commentateur est totalement délirant. Le chiffre avancé est évidemment absurde comme chacun le sait.

S'agissant de l'augmentation supposée du nombre d'événements climatiques extrêmes, claironnée par nombre de médias, journaux, télés, radios et, malheureusement aussi, par quelques scientifiques, il est intéressant de savoir ce que le GIEC, lui-même, en pense.
Que nous prédisent les modèles climatiques à ce sujet ?
Existe-t-il un lien, scientifiquement avéré, entre les événements climatiques extrêmes et le réchauffement climatique ?
Les événements climatiques "extrêmes" sont-ils propres à notre époque ?

Voici la réponse à ces deux premières questions données par le texte officiel publié par le GIEC, le 18 Novembre 2011 :

IPCC, 2011: Summary for Policymakers [35]. In: Intergovernmental Panel on Climate Change Special Report on
Managing the Risks of Extreme Events and Disasters to Advance Climate Change Adaptation

"GIEC, 2011 : Résumé pour les Décideurs. Dans "Rapport spécial du GIEC sur la gestion des risques dus aux événements extrêmes et aux désastres et démarche vers une adaptation au changement climatique."

Page 9.

" Projected changes in climate extremes under different emissions scenarios generally do not strongly diverge in the coming two to three
decades, but these signals are relatively small compared to natural climate variability over this time frame. Even the sign of projected changes in some climate extremes over this time frame is uncertain. For projected changes by the end of the 21st century, either model uncertainty or
uncertainties associated with emissions scenarios used becomes dominant, depending on the extreme. "

"Les changements projetés des extrêmes climatiques, effectués avec des scénarios variés d'émission (NdT : de CO2) ne divergent pas fortement pour les deux ou trois décennies à venir, mais ces signaux sont relativement faibles si on les compare à la variabilité climatique durant cette même période. Le signe lui-même des projections des variations d'un certain nombre d'extrêmes climatiques, pendant cette période, est incertain. Pour ce qui est projections des changements vers la fin du XXIème siècle, l'incertitude ou les incertitudes de chaque modèle, associées avec les scénarios des émissions choisis, devient prédominante et ceci dépend des extrêmes. "


En bref, Le GIEC avoue honnêtement que les modèles sont actuellement incapables d'avancer la moindre projection fiable quant à l'évolution des événements climatiques extrêmes
et ceci pour les vingt ans qui viennent et jusqu'à la fin du siècle. Les résultats sont lourdement entachés d'incertitudes et les projections sont indistinguables de la variabilité naturelle. Jusqu'au signe lui-même, c'est à dire quant à l'augmentation ou à la diminution des événements extrêmes, qui demeure incertain.

On peut en déduire que tous ceux et celles qui nous affirment fréquemment à la radio, à la télévision ou dans les journaux que tel ou tel événement récent comme les tempêtes, les inondations, les vagues de chaleur, les tornades, les typhons (jusqu'aux tsunamis [36] !) etc., décrit comme extrême, "s'inscrit dans la ligne de ce que nous attendons", n'ont pas lu le tout récent rapport du GIEC, font des spéculations et pratiquent l'alarmisme à bon marché.

Enfin, et tout particulièrement pour ce qui concerne les événements climatiques dits "extrêmes", il est indispensable de se replonger dans le contexte historique.
On ne peut donc que conseiller la lecture du livre de l'historien Emmanuel Garnier qui s'est précisément penché sur l'histoire des événements climatiques extrêmes, depuis 500 ans. Son livre [37]est intitulé : "Les dérangements du temps : 500 ans de froid et de chaud en Europe [37]". La quatrième page de couverture de ce livre rapporte les textes suivants

"La réponse de l'historien est sans appel. Bien avant le Global Warming, nos ancêtres connurent des épisodes parfois très chauds dont l'intensité fit reculer les glaciers alpins à des niveaux inférieurs à ceux d'aujourd'hui" […] "il est en revanche certain que les événements extrêmes qui focalisent tant l'attention de l'opinion publique aujourd'hui faisaient déjà partie du quotidien des sociétés anciennes. La sévérité des catastrophes observées sur cinq siècles démontre qu'elles n'eurent rien à envier à nos désastres récents. Confrontées à l'adversité climatique, nos sociétés, croit-on, passent d'une interprétation religieuse, avec son cortège de processions, à une sécularisation du fait météorologique dans le sillage de la pensée rationaliste et de l'intervention croissante des Etats."

viz

 

On ne peut être plus clair.

Ce que l'on pourrait illustrer par le sketch un peu moqueur ci-contre (traduit de l'anglais).

Quoique, pour ce qui concerne la "pensée rationaliste", évoquée par E. Garnier, on pourrait se poser quelques questions….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4) Dans ces conditions, quels sont les heureux récipiendaires des bonnets d'âne du mois de Janvier 2011 ?
Ils sont particulièrement nombreux.

  • Evidemment, les bonnets d'âne reviennent de droit à tous ceux qui ont tenté de minimiser, dans l'esprit du public, la baisse de température globale qui s'est produite en 2011, soit en ne la mentionnant pas soit en invoquant un phénomène La Niña, alors que les mêmes n'avaient jamais songé à invoquer le phénomène inverse et symétrique (El Niño) lorsque les températures étaient en hausse.
    Ce comportement anti-scientifique consiste à prendre en compte la variabilité naturelle lorsqu'elle vous arrange et à l'ignorer dans le cas contraire.
    Parmi ceux-ci, on trouve, hélas, des scientifiques connus (des médias), l'OMM et son responsable (déjà primé) ainsi que les médias que j'ai cités plus haut.

     

     

  • Sont également récompensés, la cohorte des journalistes auteurs des titres du genre "La température la plus chaude depuis 100 ans " omettant de préciser qu'il ne s'agissait que de la France (et que le Globe, lui, s'était refroidi). Les auteurs de ces titres trompeurs et alarmistes figurent dans le petit florilège encadré ci-dessus.
    En réalité, beaucoup, sinon la plupart, ont échappé à ma sagacité (ou à ma patience) qui ont pratiqué la même désinformation consistant à assimiler dans l'esprit des lecteurs peu attentifs, les températures de la France avec celles du Monde. Ils se reconnaîtront.
    Comme d'habitude, l'
    AFP [38]figure parmi les candidtas primés. De fait, cette agence accumule les récompenses. Elle est à l'origine d'une grande partie des affirmations infondées qui sont reprises, sans aucune analyse ni esprit critique, par les médias.

  • Le Figaro, qui n'en est pas à son coup d'essai [39], complète sa collection de bonnets d'âne (avec les palmes et les félicitations du jury) pour avoir publié un texte ultra-fantaisiste qui n'a strictement rien à voir avec la réalité objective et constitue, en soi, un monument de désinformation. Lequel ne dépare pas toute une série d'articles régulièrement publiés sur ces sujets [40] depuis plusieurs années. .

  • Le bonnet d'âne avec palmes et félicitations du jury récompense également tous ceux et celles qui, sur les antennes et dans les journaux, persistent à agiter perpétuellement le spectre des événements climatiques extrêmes qui, selon eux, seraient déjà apparents et ne font aucun doute pour les années à venir.
    Il est évident que ce pernicieux travail d'instillation de la peur (infondée) ne peut qu'avoir des conséquences désastreuses sur l'esprit malléable de nos enfants et de nos petits enfants. Les persuader qu'ils vont devoir vivre durant un siècle de catastrophes "sans précédents", n'est guère motivant.
    De fait, la science actuelle est incapable d'affirmer quoi que ce soit dans ce domaine et l'histoire nous apprend que les événements actuels n'ont rien à envier à ceux qui ont affligé nos aïeux.

     

     

Bref, voilà qui constitue une très remarquable collection de bonnets d'âne, au seuil de cette nouvelle année !
Félicitations aux primés ! Perséverez !
(Je ne doute pas qu'ils le feront).