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Christiane Taubira, posture et imposture

Christiane Taubira,

posture et imposture

 

«Nous sommes Toutes des guenons guyanaises», a scandé samedi passé une foule immense de… deux à trois dizaines de personnes, appelées à manifester, à Brive, par la LDH.

La banderole illustrait le slogan.
Cette manifestation − qui s’espérait de masse − était une des cinq, appelées le même jour, par le Parti Solfériniste (PS) et ses satellites. Elle dénonçait : le « racisme » multiforme qui s’en prend à la blanche colombe Garde-des-sots et, derrière elle, à toutes les personnes de couleur.

 

La manifestation appelait aussi à riposter au climat politique, – de type 1930-34 -, qui serait l’explication des agissements de celui que, pendant deux à trois jours, les groupies de la Dame racistement brocardée ont présenté comme un Breivik français, et que d’autres ont imaginé comme un Nicolaïev produit de «l’extrême droite » raciste « islamophobe »…

 

En conséquence, tous les partis ou groupements d’opinions, «d’extrême droite», qui auraient influencé l’homme venu défourailler et tirer sur un photographe du bien mal nommé quotidien Libération seraient coupables. Ils devraient être activement combattus.

 

Le parti Solfériniste n’a pas lésiné sur les moyens, jusqu’à inclure dans son dispositif le « CRIF » et le Consistoire central, faisant croire à ces braves gogos que le tireur exprimait de graves remugles des années trente, − des senteurs «nauséabondes» émanant du FN et de ses marges −, un parfum idéologique menaçant de remettre en route ce qui finira en Shoah.

Le petit marquis de la rue de Solferino n’a pas de chance

Lui, qui aurait voulu avoir affaire à un tueur s’appelant Pierre ou Erwan, il eu à Toulouse un assassin à répétition s’appelant Mohamed Mehra, relié aux réseaux djihadistes.

Et, cette fois encore, pas de chance pour le scénariste de Solferino, son Breivik s’appelle Mohamed. C’est aussi un personnage proche, idéologiquement, des milieux où macèrent les amis de Meric (vous savez, l’étudiant « martyr » du racisme, adulé par le parti Solfériniste et par sa clientèle ; un jeune homme qui devint la malheureuse victime de ce qu’un odieux individu, un jeune « d’extrême droite » − donc par définition « un mauvais » − avait réagi et paré le coup que la victime venait courageusement lui porter par derrière).

Les derniers exploits du troisième homme de la tuerie provoquée il y a 39 ans, par l’attaque de la nouvelle caserne de la «Moncada», − le garage-fourrière de la Porte de la Villette −, ont été le motif d’un tocsin sonné dans tout le pays par le parti solfériniste et tous les siens.

«L’extrême droite recourt aux armes !» «Les manifestations contre le mariage pour tous ont été le terreau, ou plutôt le fumier nauséabond réactivant les forces mauvaises des années trente ! »

La parole mauvaise, libérée par les manifestations contre la loi Taubira, ne ferait pas que de présenter méchamment notre sensible et si sincère Garde des sottises. Elle tirerait sur tout ce qui bouge. Elle chercherait à tuer, au fusil à pompe. Haro !!!

Pour le sieur Harlem Désir et pour les satellites de son «parti», les millions de Français qui avaient injustement critiqué l’action législative de progrès de la Dame de Guyane, avaient aussi, et c’était le plus grave, libéré des forces disposées à tuer. Breivik ce n’était plus en Norvège. Breivik, c’était à Paris. C’était en France, parce que tous les tabous verbaux, tous les verrous idéologiques «antiracistes» sautaient – l’un après l’autre – dans le sillage des manifestations hostiles à la loi sur le mariage pour tous, comme dans celui des « Bonnets rouges »…

Mais, patatras, le tireur calme et méthodique, le rejeton monstrueux des opposants à la loi Taubira, est, en réalité, un avatar d’Action directe et de la connivence entre le gauchisme décomposé et armé, peu ou prou manipulé par les services spéciaux de la défunte « Allemagne démocratique », (l’Allemagne de la Stasi et de Marcus Wolf avec ses réseaux staliniens proches et moyens-orientaux recyclant d’anciens cadres nazis réfugiés en Egypte, en Syrie et en Irak, qui furent à l’origine de la création des partis «marxistes» éradicateurs d’Israël, (FPLP et FDPLP), et les mouvances islamo-djihadistes).

 

Pour revenir aux manifestations pro-Taubira : Selon les chefs du Parti Solfériniste, on ne devrait pas être choqué, lorsque la «une » d’un journal écrit : « Sarkozy à la banane ». Ici, « Avoir la banane» ce n’est pas raciste ; c’est un titre qui veut seulement dire qu’il a la pêche, qu’il a la moelle, puisque ni les Magyars, ni les Juifs saloniciens ne font de la banane un fruit ou un légume de consommation courante. Tandis que dire, à une Française de Guyane, qu’elle a la banane, ça n’a plus le même sens, là c’est raciste, totalement raciste, ah mais !!!

 

En d’autres termes, il n’y a plus de langue française.
Il n’y a plus désormais d’outil, de communication et de compréhension, commun

 

Le multiculturalisme idéologique décompose la langue française et la fragmente en multiples langages approximatifs. Il agit ou prétend agir, comme le Dieu biblique, le Dieu punissant Babel pour la construction de sa tour montant vers le ciel.

Avec le multiculturalisme, ici à l’œuvre : «Vous ne vous comprendrez plus. Vous aurez 70 langues ou langages sommaires, au lieu d’une seule langue française précise régie par la grammaire, un lexique et des institutions normatives!».
C’est ainsi, qu’avec les mêmes mots, en employant la même expression, la « une » du Canard enchaîné est celle d’un journal respectable, tandis que celle de Minute, avec la même expression, nous livre un titre effroyable ; c’est en plus une « une » fleurant bon « les arrière-pensées colonialistes ».

 

Une parenthèse : l’union – que Solferino veut sacrée – autour de la personne de Christiane Taubira, pose un autre problème. Désormais, quand un politicien possesseur d’un taux de mélanine supérieur à la moyenne de celle des descendants des groupements de tribus celtiques (les confédérations de tribus gauloises) et de tribus germaniques ayant donné leur nom à ce pays (les groupements de tribus franques), sera critiqué par un « blanc », ce sera raciste, rien que raciste, forcément raciste. Qu’on se le dise !
On ne pourra désormais plus critiquer : ni les dictateurs haïtiens Papa et Baby doc-Duvalier, ni le tyran sanguinaire ougandais Idi Amin Dada, sans risquer l’accusation d’arrière-pensées racistes ou au mieux néo-colonialistes.

 

Pour Solferino et pour les siens dans les médias et le show bizz : concernant Christiane Taubira, il ne peut pas être question de critique politique ; on n’a pas le droit de trouver, cynique et hypocrite, la Dame en question. Il sera donc prudent d’éviter de citer son nom.

On n’a pas le droit d’être révolté par sa froideur et sa morgue provocante, affichées devant les cameras de télévision, quand il s’agissait de la maman d’une jeune femme, violée et assassinée.
On n’a pas le droit d’être en désaccord et encore moins révolté, par sa nouvelle création juridique, celle qui organise l’impunité quasi-totale de ceux qui pourrissent, au quotidien, la vie du petit peuple des banlieues. Ce serait… raciste !

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Une autre parenthèse :
Si c’est raciste, si la République est en danger, quand la dame ministre Garde-des sots est caricaturée en guenon ayant la banane, que doit-on penser, et que conclure, quand un Livre, – un texte lu chaque semaine par des millions de Français ou de résidents – écrit : « que les Juifs sont des fils de singes » ?

Que doit-on penser, et que conclure, quand des passages de ce livre (quelques lignes éparses) sont soulignés et mis en valeurs dans deux autres ouvrages en vente libre eux-aussi, à savoir : les compilations de « Hadith authentiques » de Muslim et Al Boukhary ?

La République n’est-elle pas aussi en danger, quand plus d’un demi-million de citoyens français sont ainsi déshumanisés, traités de « fils de singes » ?

Dans un cas, montrer un ministre « noir » en singe : c’est raciste ! C’est même terriblement raciste !!! Cela menacerait les fondements du pacte républicain.
Dans l’autre cas : traiter tous les Juifs de singes, ce ne serait pas raciste, ce ne serait rien de redoutable, ce ne serait qu’une simple et inoffensive tradition « religieuse », sans gravité et sans effet.

On pourrait donc, honnêtement, se poser le problème de poursuivre le journal Minute et, si c’était possible, empêcher activement la distribution d’exemplaires portant une « une » gravement offensante pour un ministre et, nous dit-on, pour toutes les personnes de couleur, – par contre –, on ne pourrait et on ne devrait rien faire, pour faire disparaître définitivement, dans un livre, quelques lignes déshumanisant, pour « l’éternité », toute une population – dont un demi-million de Français (les Juifs de France) –, parce qu’autrement on limiterait la «liberté religieuse »… et, pour le Parti de l’avenue de Solferino, la liberté religieuse est au-dessus de toutes les autres libertés ; elle ne peut être bornée et limitée pas les normes d’ordre public et par celles visant au respect de tous les groupes humains, dont les Juifs.

Dernière parenthèse : ce gouvernement se déclare prêt à limiter la liberté de parole et de manifestation, si une bonne ministre est brocardée et offensée du fait de son taux mélanique. Par contre, bien que d’accord avec des milliers et des milliers de manifestants demandant le retrait d’une autre taxe de trop (la taxe équestre), son représentant, en la personne du Ministre Stéphane Lefoll, déclare forfait, s’avouant impuissant : Vous avez raison, mais on ne peut rien faire. Vous avez raison, mais Bruxelles s’en moque, Bruxelles a refusé…

Quand nous avons dit et répété : que la France était entrée à nouveau en 1788, que les Bonnets rouges se livraient à une nouvelle et vaste reconduite de Grenoble, certains ont exprimé un désaccord avec nous.
Regardons les choses avec un froid réalisme : La réponse du Ministre de l’agriculture n’illustre-t-elle pas parfaitement ce qui caractérise une situation menant directement à la Révolution, à savoir : la dislocation de tous les rapports politiques existants, sous l’action de couches de plus en plus larges de la population, quand toutes les classes de la société sentent et disent :
cela ne peut plus continuer ainsi !

D’un côté, un ministre froid et cynique, refusant d’écouter le pays, un ministre dont on veut faire une icône, – et que l’on présente au pays bafoué comme s’il était un parangon de vertu fait chair, un être intouchable, une femme non critiquable –, même au prix d’une sérieuse limitation de la liberté de la presse.
D’un autre, un ministre qui donne raison aux manifestants et leur avoue son impuissance politique devant les décisions irrévocables d’un ordre bureaucratique bâti, année après année, sur une spoliation politique du Peuple privé progressivement de tous les attributs de la souveraineté.

Jusques à quand tout cela durera-t-il encore ?

Alon Gilad
Le 24 novembre 2013