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Se débarrasser de la colonisation arabo-musulmane

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Cette affiche pourrait tout autant s'adresser à ce qui se passe en France, d'autant que les "collabos" en rajoutent en la présentant sous les meilleurs jours (tout comme les chiffres sur l'emploi) ; mais comme l'indique le texte il s'agit plutôt d'une adresse au peuple Amazigh qui reste pieds et poings liés à cause de l'islam. Même les plus "indépendants" réagissent comme les autres lorsque par exemple devant la "blague" de Hollande ils soulignent qu'il l'a faite devant un "parterre de juifs qui ne portent pas nécessairement les Algériens dans leur cœur" [3], or, rien que ce vocabulaire prouve leur plate soumission tant n'est pas expliqué que les juifs ont justement de bonnes raisons de le faire parce qu' ils ont été chassés après avoir été colonisés en Afrique du Nord comme l'indique avec brio David André Belhassen dans son dernier livre [4] et aussi Paul B Fenton et David G. Littman [5] (mari de Bat Y'or aujourd'hui décédé) et même traités bien pis que les Kabyles puisque ces derniers ont cru échapper au joug en se convertissant à l'islam alors que les juifs ont subi le joug de la dhimmitude, n'en déplaise à un Benjamin Stora qui parle, dans un de ses opus, d' "exil" à ce propos en ce sens que le décret Crémieux leur permettant de devenir citoyens français les aurait coupé de leurs racines arabo-musulmanes alors que celles-ci les oppressaient…Comprenne qui pourra comme l'indique Joëlle Allouche-Benayoun [6] :

" Peut-on sérieusement parler d’exil lorsqu’un individu, ou un groupe d’individus, ou une population se libère ou est libérée d’une condition humiliée et humiliante ? Peut-on parler d’exil lorsque la population en question dit « émancipation », « libération » ? Et n’exprime à aucun moment le regret du temps d’avant, celui d’avant la conquête française ? Il n’y a pas eu exil de l’arabité parce que les juifs d’Algérie jusqu’à la fin, et encore aujourd’hui en France, ont gardé des coutumes (alimentaires, superstitieuses, familiales, festives), des spécificités (leur nom pour commencer, leur piété souvent) qui les identifient. Et la sortie de leur condition de dhimmis ne peut être assimilée à un exil, forcément douloureux, ou à un manque. Considérer comme l’auteur « qu’après cette séparation, ils changent de camp et se solidarisent avec les envahisseurs » (p. 54), c’est considérer que « leur camp » était celui de leurs oppresseurs qu’ils auraient trahi en se « solidarisant » avec les « envahisseurs » ! Le vocabulaire est pour le moins équivoque : depuis quand l’opprimé se doit d’être dans le même camp que son oppresseur ? "

Nous en sommes là. Pas étonnant dans ce cas qu'un Pascal Blanchard fasse l'apologie d'une France "arabo-orientale", ossature du rapport apprécié puis renié par le 1er Ministre, c'est-à-dire d'une complaisance totale qui en vient à légitimer tout un discours impérialiste voyant même en Jésus un "Palestinien" [7](et le christianisme dans ce cas une invention romaine puis des Croisés [8]). Pendant ce temps, et alors que les Kurdes redressent la tête et que Celtes (Ecosse) et Ibères (Catalans, Basques) secouent le joug les Amazigh, de Libye et d'ailleurs, restent englués dans une culture vorace qui les dévore de l'intérieur. Forcés de parler la langue de l'occupant et d'admirer son dieu, les Berbères, depuis qu'ils ont eu affaire simultanément à Rome et à Carthage, puis à l'Islam et à Byzance, n'ont pas été capables de secouer leur joug [9]. Maintenant qu'ils ont affaire à la même provocation impérialiste au coeur du pays français ils se doivent de choisir leur camp, du moins s'ils veulent être encore dans l'Histoire au lieu d'être absorbés par une domination arabo-musulmane destructrice.

Certes, les Bretons, les Normands, les Bourguignons, les Occitans…. acceptent le joug franc puis absolutiste enfin jacobin. Mais au moins les Francs ont adopté les moeurs gallo-romaines. Et le royaume de l'Ile de France n'était pas extérieur à la France.Ce qui est le cas de la domination arabo-musulmane sur ces deux tableaux : elle a refusé la culture autochtone (comme aujourd'hui en France), elle était extérieure au limes berbéro-juivo-romano-chrétien. La France en réalité s'est surtout enrichie de celui-ci. Ce que récusent évidemment les collabos avides de se soumettre à un nouvel joug absolutiste puisque le joug communiste se métamorphose en capitalisme d'Etat avide de sous-traitance à bas coûts comme c'est le cas du Vietnam. Mais comment se fait-il que celui-ci tout comme la clique au pouvoir en "Algérie" puissent créer des régimes politiques bien plus cruels que le régime colonial français ? Vous ne le saurez guère en lisant un Blanchard, Stora, Benbassa, and Co… Ces intellectuels organiques de l'impérialisme arabo-musulman soutenu encore par des Berbères égarés dans une arabitude de plus en plus "arabétisante".

26 décembre 2013