29 mars 2024
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Lettre aux amis de la liberté

Ces journalistes de petite vertu, de « France information à TV5, du « Monde » au « Nouvel Observateur », de quel droit méprisent-ils des élus du peuple ? Des élus soutenus par une population qui est allée voter malgré les menaces de mort. Car l’immense majorité des Irakiens est allée voter. Elle a eu le choix entre des listes concurrentes. Et elle a élu des représentants dans le secret des urnes. Résultat : a plus de 80%, la population soutient son gouvernement. Et parmi les 20% restant, souvent indisposés sur la nature de la répartition du pétrole dans le pays, qui soutient soutient les terroristes qui tuent femmes et enfants sur les marchés ?

Alors? Au nom de quel droit ces journalistes français prétendent-ils s’opposer au gouvernement élu du peuple irakien ?Comment peuvent-ils se prétendre, contre l’Assemblée irakienne, les porte-parole de la souffrance populaire ?
Les journalistes français et certains hommes politiques sont devenus les alliés de la pire lie de l’humanité. Car seuls en Irak les islamistes et quelques nostalgiques de Saddam veulent le départ des troupes américaines. Et ils sont moins nombreux encore à regretter le temps de Saddam, temps béni pour certains dirigeants français des bons du pétrole. Temps qui se soldèrent par 2 millions de morts, le gazage, les tortures…
Croient-ils couvrir de leurs bruits la demande de soutien et d’intervention des défenseurs irakiens des droits de l’homme, comme hier ils couvraient de leurs reportages élogieux et de leurs voyages d’ « études » la terreur de leur ami Saddam ?

Il faut que les amis de la liberté réagissent et accusent fermement et publiquement ce camp de l’indignité de collaboration avec l’ennemi islamiste.
Il faut que les journalistes cessent d’appeler « troupes d’occupation », les soldats qui ont débarrassé l’Irak de son parti totalitaire.
Ils faut que les journalistes cessent de nommer « résistants » les terroristes qui tuent femmes et enfants sur les marchés et torturent les démocrates irakiens.
Il faut qu’ils cessent de mentir en prétendant qu’il y a une opposition entre l’Amérique et le reste du monde, alors que les troupes d’intervention étaient soutenues par l’immense majorité des démocraties des quatre continents. Car du Japon aux États-Unis en passant par l’Australie ou la nouvelle Zélande, ce sont les plus puissantes républiques libres qui ont décidé de libérer l’humanité de ce tyran. Et quasiment toute l’Europe soutenait la guerre, de la Grande-Bretagne aux démocraties de l’Europe centrale, Croatie, Slovénie, Pologne, Tchéquie… De l’Italie à l’Islande, de l’Espagne à la Norvège, elles ont bien répondu présentes ces forces européennes de la liberté. Et la France avec son compère allemand de triste souvenir, qui semble décidément abonné aux mauvais choix depuis un siècle, fut bien esseulée dans l’Union avec la petite Belgique, le Luxembourg et un pays nordique désorienté par son influence néfaste.

J’étais de ceux, et je le reste, qui pensent que la coalition a eu tort de ne pas s’appuyer plus tôt sur nos amis démocrates irakiens.
J’étais de ceux, et je le reste, qui pensaient que la coalition n’avait pas envoyé assez d’hommes sur le terrain.
J’étais de ceux, et je le reste, qui pensent que cette expérience d’intervention démocratique est l’un des projets les plus difficiles qui soient.

Nul ne peut accepter de voir ce pays demain aux mains d’une minorité de terroristes déterminés à faire échouer cette expérience unique dans un monde musulman très pratiquant. Il nous faut soutenir la jeune démocratie comme on aide les jeunes pousses.
En l’aidant, nous préparons les conditions de la paix dans tout le Moyen-Orient. Et l’éclosion des démocraties libres auxquelles aspirent naturellement le plus grand nombre des hommes.
Je le sais : le chemin sera long. Long et douloureux. Moins pour nous que pour les démocrates de l’Irak.

Bonnes fêtes

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