28 mars 2024

L’illusion du compromis ou faire boire un âne qui n’a pas soif

La gauche au niveau mondial et le tiers-mondisme ou ce qu'il en reste sont sur la même longueur de séduction décevante à la longue dans cette idée abracadabrantesque stipulant qu'il suffirait de faire table rase pour que la paix soit signée définitivement au Proche Orient, en Afrique, où l'on veut…

Sauf que bizarrement cette utopie maligne peut faire plier les indécis comme on l'a vu en 1789 lorsque Louis XVI n'était même plus capable de défendre le trône y compris contre la noblesse qui l'a d'ailleurs fourvoyé à Coblence ; ou encore comme l'a montré Soljenitsyne dans son Mars 17 lorsque les intellectuels telles les vagues incessantes fracassants des falaises de plus en plus friables font abdiquer le Tsar qui semblait n'attendre que cela pour paraître "moderne".

Aujourd'hui, les atermoiements autour dudit futur aéroport de Nantes, sans parler nombre de réformes enterrées avant d'avoir pu démontrer leur possible efficacité pour tous, sont du même acabit.

Une élite incapable se demande maintenant si le sacrifice de l'ordre social pourrait la sauver. Pourquoi ne pas détruire en effet la société israélienne en pensant que sa disparition amènerait une région définitivement apaisée comme on peut le voir en Syrie en Irak au Pakistan au Nigeria ? Pourquoi ne pas détruire le marché la propriété privée pour voir si la frugalité forcée comme au Venezuela à Cuba au Zimbabwe en Corée du Nord n'amènerait pas plus de "justice sociale" comme le prétendent les nouveaux idéologues avides des places encore à prendre dans diverses Académies non encore tombées dans leur escarcelle…

L'antilope paralysée par l'envie vorace du félin hésite cependant à assister au spectacle de sa propre mort. Sans doute sommes-nous en là…

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