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Borloo, Alliot-Marie, Fillon : version 2007

[2]Dix ans déjà : Ainsi Borloo avait décidé de donner sa caution à une fantastique tentative de relance économique par une manipulation des frayeurs écologiques alors que la pollution industrielle a chuté considérablement, ce qui a rendu plus respirable l'air des villes, et bien plus potable (sans odeur de tuyaux) l'eau du robinet. En fait Sarkozy fait là aussi de la politique politicienne ou "l'ouverture", tout en espérant que les nouvelles normes mises en place secrèteront à terme une nouvelle demande qui incitera l'offre industrielle correspondante ; le fameux "trou d'ozone" dont plus personne n'entend parler avait permis d'éliminer les "CFC" et de relancer la croissance dans la fabrication de leurs remplaçants.
Ne doutons pas qu'il va en être de même pour le CO2, et souvent d'ailleurs avec opportunité stratégique positive tous comptes faits puisque cela incite par exemple les producteurs automobiles à faire des moteurs hybrides utilisant de moins en moins d'essence, ce qui permettra d'être moins dépendant de pays étant la cause même du "terrorisme" par exemple l'Arabie Saoudite.

C'est ce que n'a décidément pas compris Alliot-Marie qui persiste à croire que le "terrorisme" aurait sa naissance dans telle ou telle cause externe, alors que c'est bien sa lecture littérale de l'islam effectuée dans des mosquées financées par l'Arabie Saoudite qui en est la source majeure ; le nier est non seulement idiot mais irresponsable. 2001 a existé bien avant l'Irak, le terrorisme islamiste était déjà présent au Proche Orient avant la création de l'Etat d'israël ; Alliot-Marie devrait cesser de prendre ses informations chez Hubert Védrine et tous ces "experts" qui n'ont, absolument, rien compris, aux motivations, réelles, de l'islam militant.

Les "experts" ont eux aussi du mal à bien admettre que l'on ne combat pas l'ouverture économique aux pays du Sud en accentuant les coûts, mais en les organisant autrement quand il n'est pas possible de les diminuer d'un coup, ce qui implique de poser la notion de concurrence non pas comme fin mais précisément moyen qui peut s'articuler en même temps à une mutualisation de certains coûts par exemple pour les soins lourds, nous l'avons écrit ici sans doute des dizaines de fois ; il suffirait même de réunir les grandes compagnies d'assurance et aussi la SS actuelle dans une sorte de Grenelle de la protection sociale pour dessiner concrètement ce que pourrait être une réelle diminution des charges sans qu'il y ait diminution de la qualité de la protection sociale qui est, elle, le but.

En définitive, nous sommes loin, bien loin, d'une réelle alternative en France : plus cela change plus c'est pareil, malgré le maquillage médiatique savamment pensé.

11 septembre 2007