28 mars 2024
Non classé

REACTION A CHAUD !

Y a-t-il de la stupidité dans l’anti-racisme ? Oui. La première trace, et de loin la plus importante est celle mise en évidence par la confusion entretenue entre racisme et antisémitisme. Les deux termes n’ont rien en commun. Ni leur émergence historique. Ni les mêmes effets. Ni les mêmes buts. Nos anti-racistes professionnels n’en ont cure.

Au contraire ils se posent en ordonnateurs et pensent être les seuls à pouvoir dire qui a le droit de lutter contre l’antisémitisme. Ont-ils compris quelque chose ou sont-ils à ce point aveugles qu’ils pensent pouvoir se passer de l’aide des « hommes de bonne volonté » de quelques tendances politiques qu’ils soient ? Oui leur suffisance est à ce point. L’analyse du comportement des « chefs de manif » du 26 dernier à Paris nous en fait largement la preuve. En clair il a été dit à des millions d’individus au travers du petit écran (qui n’en demandait pas tant) : « La lutte contre l’antisémitisme ne peut être que de « gôôche ! ». Est-ce bien opportun ? Est-ce la réalité ?

Non et il serait temps que ces instances entreprennent une étude sérieuse et efficace dont l’objet permettrait de cerner le rôle de la gauche (Française, Espagnole et Européenne) dans le renouveau de l’antisémitisme en Europe. Les surprises sont à la mesure de l’étude. Ces instances ne sont pas prêtes à cette autocritique. Il en va effectivement de leur survie et de leur pouvoir et pour elles l’antisémite est forcément de droite. Elles ont commis la même erreur avec le fascisme. L’idiotie se répète donc.

Une fois de plus les Juifs (et la Démocratie) ont perdu. Il ne peut y avoir de démocratie dans un espace où sévit l’antisémitisme. Lutte contre l’antisémitisme et lutte pour la démocratie est un seul et même mouvement. Il est seulement dommage que les démocrates soient à ce point aveuglés pour laisser le terrain aux professionnels de la politque ou de l’anti-racisme. Lorsque nous taisons la réalité, lorsque nous la travestissons grâce à une «langue à coté», nous nous laissons manipuler et nous manipulons.
L’utilisation dévoyée des idées et des images est le danger à vivre dans une société dite de communication. La couverture médiatique du Moyen Orient est assez parlante en cela et la manipulation qui en résulte fabrique du ressentiment dans l’espace clos du «c’est pas moi-c’est l’autre» qui donne vie à des individus zombis sans repère ni limite. Fofana est de ceux-la. Ceux qui l’ont aidé aussi.(1)

Le constat fait amène à prendre conscience que nous ne sommes pas sortis de la «stratégie des blocs» et le monde intellectuel va mettre en oeuvre cette pensée et la présenter comme une nouvelle donne politique à même de capter l’héritage « droit de l’hommesque socialisant » et induire à partir de ces fonds baptismaux une critique radicale de la mondialisation qualifiée de néo-libérale. Or cette mondialisation ne peut être que l’œuvre du monde juif puisqu’il contrôle tout L’ECONOMIQUE (dixit quelques abrutis patentés qui ont toutefois le droit d’émettre). C’est sur cette stupidité que la gauche, l’extrême gauche, les alters et l’islamisme se sont rejoints. DURBAN en a été le point d’orgue.

Mondialisation, terme qui est présenté comme l’archétype d’un monstre hideux, froid et qui ne peut, dans son inhumanité être pilotée que par des Juifs (ou par des capitalistes qui finissent par rejoindre les Juifs) et comme il n’y a aucune honte à combattre l’inhumain …la boite de Pandore est ouverte à nouveau.

L’antisémitisme devient dès lors une idée possible à exprimer puisque combattre les Juifs, combattre Israël, c’est aussi combattre pour la Juste Cause des Damnés de la Terre. Devenir « antisioniste » est de la plus haute portée révolutionnaire et lutter pour la « Juste Cause de la Juste lutte du peuple palestinien » est le must de l’implication politique. (Nos facultés regorgent de preuves en cela). Rien de nouveau sous ce soleil. Seul le nom du peuple a changé signalant par là 40 années d’immobilisme. Ce courant d’idéologie pure fait un usage immodéré de la rhétorique des droits de l’homme pour mieux avancer dans le dédale des investissements émotionnels. Cette lutte, cause noble par excellence mérite tous les sacrifices, tous les compromis et toutes les compromissions.

Nos intellectuels ne s’en privent pas et dans un parti pris inconditionnel en faveur des « résistants palestiniens », des « résistants irakiens » transformés en angelots pour les besoins de la cause, ils plongent dans une complaisante telle avec le terrorisme islamiste qu’elle en devient complicité. Mouvement issu disent-ils de la misère. L’étude de ces mouvements nous dit le contraire mais il faut que l’Occident soit impérialiste et à l’origine des misères du Monde pour que l’islamophilie et la judéo phobie puissent être tolérées au grand jour.

Le politique de son coté fait le lit de la bête immonde et ses servants inaugurent les plaques commémoratives pour rappeler le «PLUS JAMAIS CA DECULPABILISATEUR». Leur complicité, leur lâcheté ne les frappent même pas. Ils sont hélas hors jeu pour notre plus grand malheur. Eux passeront. Nous nous resterons. Nous allons devoir remettre de l’ordre dans les maisons. Maison France et Maison Europe.

L’ennemi qui nous a déclaré la guerre manifeste cet instinct grégaire qui sied aux éléments des troupeaux. A l’abri dans le groupe il se sent invulnérable et intouchable. Les dernières manifestations à propos des caricatures l’ont amplement démontré. Havre de paix et havre d’actions le groupe s’oppose à la démocratie qui individualise. Le groupe est l’asile et dans une perte totale d’autonomie l’élément ne peut que dépendre du tout. L’osmose est parfaite. D’autant plus que lorsque les règles ne lui plaisent pas ou l’empêchent d’arriver à ses buts, il les change pour les adapter à son nouveau jeu.

Le meneur pousse ses frères à la «guerre sainte» au nom de la Oumma simplement parce que seul en tant qu’homme il est démuni devant la liberté qui ne peut que lui faire commettre l’impensable. Il a toujours eu peur et de la liberté et de la vie. Pour vaincre cette angoisse il a choisi et l’esclavage et la mort comme devises et principes d’existence. Ce groupe ne peut que perdre.

Il perdra car il n’a pas trouvé de Saladin pour le conduire. La dispute sur l’héritage de Mahomet signale que le prophète ne peut être ce Saladin. (D’autant que Saladin était Kurde et non Arabe). L’élément du groupe, le groupe lui-même, électrons qui tentent de renforcer leurs masses perdront car l’aveuglement des dirigeants européens n’est que provisoire et n’est qu’une affaire de génération.

Ce groupe perdra contre la liberté d’opinion. Il perdra contre la liberté de religion. Il perdra contre la liberté de penser. Il perdra parce que le « laïcisme », ce créateur d’individualité, ce dispensateur de respect de la personne se généralise mondialement; même si d’un pays à un autre, d’une religion à une autre des différences se font jour. Le respect de la personne humaine gagne chaque jour plus de terrain en mettant en évidence l’obscurantisme lié aux pratiques des islamistes et lié au dogme. Il perdra parce que l’Individu n’existe pas dans son univers. Il perdra de par la lutte interne menées par les dirigeants de ses courants. Chiisme contre Sunnisme, les deux contre le Wahhabisme, les trois contre le Salafisme, ce dernier contre tous ! Quel est le bon dogme ? Quel est le bon Islam ? Quel est le bon Coran ? Après 13 à 14 siècles de cohabitation, les courants islamiques se sont réveillés et tous les moyens sont bons pour vaincre l’autre groupe. Même si conjoncturellement il est fait la démonstration de l’unité du monde islamiste. C’est à cela qu’ont servis les manifestation à propos des caricatures. La création d’un ennemi extérieur a toujours eu pour cause l’éclatement d’un groupe et l’Islam n’échappe pas à cette règle.

Ces questions ne tarderont pas à compliquer sa tentative hégémonique. Ses différences internes ne peuvent que le propulser dans une guerre intestine qui verra ses zones d’influence se rapetisser au fur et à mesure de ses exactions.

En Europe aussi le groupe perdra car son ancrage n’est pas suffisamment solide pour faire face à la liberté d’Etre que manifestent (et manifesteront) ses ouailles. 8 % de la population née dans l’influence de l’Islam pratique la religion et peuvent être qualifiés de Musulmans. 92 % non ! Sur ces 8 %, 2 à 3 % sont fanatisés. C’est peu mais suffisant pour réussir le tour de force à faire amalgamer par le Monde entier Islam à barbarie !

Cette religion est morte ! Elle a été tuée par ses propres dirigeants. Ils ont fait en sorte que nous, les « non croyants », les infidèles puissions associer Islam à « appétit de pouvoir et à barbarie ». Le sursaut dans l’intégrisme qui est mené aujourd’hui en est la meilleure preuve. Pour tenter d’enrayer ce mouvement de déclin il est obligatoire de faire porter les attaques sur un autre groupe.

Le peuple Juif répond parfaitement à ce besoin d’autant plus que la dispute pour la Palestine est un masque parfait apte à
capter dans le combat d’un Peuple fabriqué (peuple Palestinien) contre un Peuple Historique (peuple Juif) l’investissement émotionnel de millions d’individus orphelins de révolution. Un combat à la « David contre Goliath» dans l’inversion des rôles et des noms habituellement pratiquée par la propagande. Un Laurence d’Arabie à la sauce islamiste.

En laissant le dogme religieux aux mains d’assassins les instances de l’Islam lui a enlevé les fleurons qui en faisaient un élément de l’Humanité. Ce sursaut n’est que l’agonie de la bête enfantée dans cette relation à la mort auréolée de «vierges promises» qui préfigure toutes les débacles.

Incapable de vivre pour et par lui-même l’élément du groupe se réfugie dans le phantasme pour échapper à l’angoisse d’être mortel et impur. Il n’a pas peur de la mort certes car seule la vie le remplit de terreur. Il pense en bon élément grégaire que le nombre fait la force. Il pense avoir dépassé en nombre le Chrétien, le Juif, le Bouddhiste, les ennemis de toujours. Il pense qu’il peut les égaler parce qu’il les a pillés et acquis leurs savoirs. Il pense qu’il peut les remplacer. Il pense ….mais c’est le Maitre qui pense et qui l’autorise à penser. Le plagiaire, le copiste ne font que ce que le maître dit de faire. Pire le maître dit aussi comment le faire. Ce comment a été appris dans nos facultés, dans nos écoles et là réside le prolongement de la colonisation et de l’assujettissement. Pour échapper à cela il a besoin de forger les preuves d’une antériorité et d’une supériorité en faisant référence à son Age d’Or et à la primauté de sa place dans la culture dans un renversement des rôles qui lui est habituel.

Comme tout immature il ne peut vivre que dans la soumission (nom donné à son dogme) et pour ne pas voir sa propre dépendance et son vide existentiel il est dans la nécessité de dominer et de peser sur les idées manifestées à l’extérieur de son courant.
Comme tout immature il ne peut qu’adopter le profil de type «caractériel» l’amenant à s’inclure dans une paranoïa mégalomaniaque dont les dernières semaines nous ont révélé l’ampleur.

Comme sociopathe il est dans l’incapacité de vivre le présent, donc d’admettre la société. Il court se réfugier dans l’imaginaire, le passé ou la mort.

Comme tout infantile, il ne peut vouloir que détruire ce qu’il ne sera jamais : l’homme libre.

(1) – Soyons certains que les complices vont se dévoiler au fur et à mesure que « l’enquête » sur la mort d’Ilan Halimi progressera. En aucun cas l’Islam n’acceptera sa responsabilité. Il en va de sa stratégie de conquête et gageons que les « porte flingues » des islamistes seront aux premières loges. Des surprises désagréables sont à prévoir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *