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LA PRESSE ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE: FIN DE L’OMERTA !

Lu sur sur Belouve.fr : [2]

"Les grands médias français ont-ils décidé d’accorder la place qu’il convient aux thèses qui contredisent le GIEC et parfois le condamnent ? Depuis quelques jours, plusieurs grands supports de la presse écrite ont consacré des articles longs et plutôt objectifs aux thèses sceptiques du climat.


Le Figaro se montre prolifique, depuis quatre semaines. Après avoir constaté, à la suite d’un gallup, que 54,7 % de ses lecteurs déclaraient ne plus croire au changement climatique, il a publié plusieurs textes à peu de jours d’intervalle. Le 30 janvier d’abord [3],  un article sur les sceptiques, où, sans prendre parti, il rend compte de façon objective du débat qui oppose les fidèles du GIEC à leurs contradicteurs. Un nouvel article de Marielle Court parait le 14 février, puis un article de Claude Allègre au titre évocateur, « Climat: en finir avec l’imposture » [4](14/2/2010), où l’ancien ministre fameux pour son franc parler fustige les faussaires du climat, et les mouvements politiques « dits écologiques ».

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Un grand bravo à Marianne, la revue libre et à la libre parole, qui fait des révélations qui surprendront le public sur l’utilisation du changement climatique par la CIA [5] et les services secrets, et merci à David Mascré qui a apporté une contribution de grande qualité au journaliste Régis Soubrouillard qui a rédigé cet article percutant (17/2/2010).

……Le 18 février, les Echos présentent une pleine page consacrée aux climato-sceptiques [6] . Oh, l’article est loin de présenter les arguments les plus probants avancés par les climato-sceptiques, et se montre encore indulgent vis à vis des manipulateurs de la science. Mais j’ai particulièrement apprécié la phrase finale, une citation du climatologue John Christy :

« Il est dangereux d’établir des politiques à long terme quand on ignore encore tant de choses. »

Il faut souhaiter que cette phrase attire l’attention à l’Elysée, à Matignon, dans l’Hémicycle du Palais Bourbon et au Sénat. Si les médias lâchent le gouvernement à qui ils apportent une aide inestimable pour la réalisation de son agenda climatique, alors il aura des comptes à rendre, s’il persiste dans sa politique ruineuse et liberticide, fondée sur un aussi mauvais dossier que celui du GIEC.

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L’Humanité du 19 février rend compte de la bévue himalayenne du GIEC et cite Vincent Courtillot.

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Le 17 février Sylvestre Huet publie un article dans Libération [7] . Le journaliste continue à soutenir le GIEC, mais il cite les erreurs commises par celui-ci, et atténue fortement son soutien d’antan aux arguments alarmistes. Il subsiste encore des «erreurs», telle cette affirmation que « La décennie 2000-2009 est la plus chaude jamais enregistrée par des thermomètres ». Bref, il manque toujours l’objectivité et la qualité. Pour la prochaine fois peut-être ?

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Il reste le Monde, où Stéphane Foucart persiste à soutenir le GIEC et les climatologues victimes des voleurs de courriels commandités par les services secrets étrangers pour torpiller la conférence de Copenhague. La palme de la mauvaise foi est à accorder à Hervé Kempf, le 22 février [8]. Pourtant, le premier paragraphe était prometteur :

« En 1938, on pouvait considérer M. Hitler comme un homme respectable. En 1960, on pouvait juger que l’Union soviétique gagnerait la guerre froide. En 2010, on peut analyser le changement climatique comme une invention de scientifiques malhonnêtes ».

Eh bien non, ceux que l’on compare aux admirateurs d’Hitler ou des soviets, ce ne sont bien les climato-sceptiques, et la conclusion est péremptoire : « C’est pourquoi derrière le climato-scepticisme se décrypte à livre ouvert l’idéologie la plus platement réactionnaire ».

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Le revirement d’une grande partie de la presse résulte-t-il du Climategate et de l’échec de Copenhague ? Je crois plutôt qu’elle a fini par comprendre que nombre de ses lecteurs ne la suivaient plus dans son discours climatique, et qu’ils désertaient leurs colonnes pour aller grossir les effectifs de visiteurs de sites internet qui délivraient des informations consistantes sur la controverse climatique. L’exemple    d’ Objectif Liberté [9] est symptomatique : de 1000 visiteurs/jour en octobre 2009, il est passé à 4000/jour en décembre.

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Sans la pression exercée par Internet, nous en serions encore à lire une presse écrite vouée à pensée unique, des clones français de la Pravda, occultant tout ce que l’actualité a de fâcheux pour les thèses qu’elle défend ou qu’on lui impose de défendre. Internet a ouvert la voie à l’expression de blogueurs bénévoles et libres, il a permis aux éditions électroniques des journaux de publier les commentaires de lecteurs, de réaliser des sondages en ligne. Ainsi le peuple a acquis ses propres canaux médiatiques, et peut élever les garde-fous qui protègent la démocratie. Internet est également l’allié de tous les journalistes qui souffrent de se voir imposer des contraintes qui les privent d’accomplir leur métier comme beaucoup d’entre eux souhaiteraient le faire.

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Le résultat principal de cette évolution est essentiel: les sceptiques ne prêchent plus dans le désert ! "

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