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Enderlin sur France Culture: auto-suffisance

Ce journaliste a du toupet, de la suffisance même, il saurait par exemple tout sur les négociations à Camp David avec Clinton ; tout. Ainsi Arafat n'aurait rien à se reprocher, rien, il n'aurait pas refusé la paix des braves, non, bien sûr, par exemple sur les réfugiés, mais non ! alors que Clinton, lui-même, dit le contraire dans ses Mémoires ; mais de cela Enderlin n'en a cure qui semble être au courant de tout, il sait tout, il sait que Arafat n'a pas déclenché l'Intifada, non, il le sait de source sûre, s'appuyant sur des notes, souvent israéliennes d'ailleurs, alors que les notes des négociateurs palestiniens à Camp David ne sont pas consistantes. Pourquoi ? Mystère. Avec Enderlin la solution au conflit judéo-arabe est simple : tout est la faute d'Israël. La preuve ? Ils ont tué le petit Mohamed, quoi qu'en dise Philippe Karsenty, exprès ? Sans doute. Enderlin ou l'idiot utile parfait, semblable à ces rabbins qui rameutaient leurs ouailles sous VIchy en leur disant que les "Autorités" voulaient qu'ils aillent au Vel d'hiv et qu'il fallait obéir. Enderlin somme les juifs de France de le croire dans ses mensonges puisqu'il est juif, ce qui n'est, visiblement, pas du tout un gage de clairvoyance…


Dans la même veine :


Sur le site Israel7.com [2], 21 septembre 2010


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Dans le cadre de la reprise des négociations, le chef du gouvernement de Ramallah, Salam Fayyad, a rencontré le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon, à New-York. Vers la fin de leur rencontre, Salam Fayyad, fou de rage, est parti en claquant la porte.

La conférence de presse, prévue pour le 21 septembre, n’a pas eu lieu.

Qu’est-ce qui a provoqué une telle rage chez Salam Fayyad pour qu’il sorte ainsi de ses gonds, lui, l’économiste raffiné, si au fait des normes diplomatiques ? Pourtant, le vice-ministre Ayalon ne l’a pas offensé et n’a pas remis en cause le principe des deux Etats, loin de là. C’est en tout cas ce principe qui guide la politique du Gouvernement de Binyamin Netanyahou.

Or, c’est justement cela qui a créé cette crise, qui ne procède pas d’un malentendu. Au moment de rédiger le document commun censé clore la rencontre, Dany Ayalon a insisté pour que soit mentionné de quels Etats il s’agissait lorsque la formule « deux Etats » a été apposée sur le papier. Ayalon voulait qu’il soit écrit explicitement « deux Etats pour deux peuples ». Cette formulation a mis Salam Fayyad hors de lui. On se demande pourquoi. Les sujets cruciaux qui pourraient être des pierres d’achoppement, comme les futures frontières et Jérusalem, n’ont même pas été abordés lors de ces pourparlers.

Interviewé par Ynet, Dany Ayalon s’explique : « Je voulais qu’au minimum, soit écrite en toutes lettres la formule « deux Etats pour deux peuples ». Lorsqu’ils disent deux Etats, je veux savoir ce que cela signifie exactement pour eux. S’ils veulent dire un Etat palestinien et un Etat binational, ou bien un Etat palestinien et un autre Etat palestinien. J’ai bien souligné que, si l’on ne parle pas de deux Etats pour deux peuples, on n’est plus dans le coup. »

Cela n’a pas plu à Salam Fayyad, le chef du gouvernement de Ramallah, sur lequel tous fondent leurs espoirs et dont on loue la « modération », de devoir préciser par écrit « deux Etats pour deux peuples ». Il en est devenu furieux et a exprimé sa rage.

Au début de cette rencontre, l’émissaire américain George Mitchell était présent ainsi que le représentant du Quartet, Tony Blair. Salam Fayyad était accompagné de Saeb Erekat.


Meir Ben-Hayoun


© Israel7.com


Mis en ligne le 22 septembre 2010, par Menahem Macina, sur le site France-Israël.org [3]