28 mars 2024

Autodafé

     C’est ainsi qu’un jour, alors que la bibliothécaire arrive sur son lieu de travail, elle se retrouve à l’intérieur des locaux, entourée d’un lecteur et de ses supérieurs, ces derniers plaisantant au sujet d’Israël, agressifs, se moquent d’elle, sans qu’elle ait pu comprendre la provocation du lecteur: «Je veux voir Enderlin ici ! Ahahah !».

    Rapidement, elle devient l’objet de rapports calomnieux. Exclue par ses supérieurs, la diffamation aidant, elle reçoit ce jour-là, un violent coup de pied au genou, de son supérieur en grade, accompagné d’insultes: «Débile! Sioniste protégée de partout ! Mais tu vas voir !» Huit jours d’ITT, des attestations médico-judiciaires n’y feront rien.

    …Immédiatement, l’agresseur (de plus d’1 m 80), tente, en plus de justifier son acte par des propos d’une lâcheté exécrable : «C’est elle qui m’a frappé en 1er…», de bibliothèque en bibliothèque, colporte: «Une sioniste!». Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde: une autre bibliothécaire (qui n’a jamais vu la victime) proche d’une association dite «anti-raciste» (dont les initiales équivalent à M.R.A.P.), promet d’étouffer l’affaire au niveau de FO.

     En effet, la victime avait entre-temps demandé le soutien de syndicats. FO, après lui avoir demandé de régler 120 €, ne donne pas suite. Le responsable FO, Vincent Bernard, quand la victime lui téléphone, lui raccroche au nez. Appuyée par le Secrétaire Général Adjoint de FO, Jacques Girod, elle demande le remboursement de l’adhésion, mais le responsable, Vincent, continue de lui raccrocher au nez. La juriste de FO, la renvoie à ce dernier et se contente de lui indiquer le n° de téléphone qui figurait déjà… sur sa carte d’adhésion. Une déléguée FO, bibliothécaire elle aussi, quand la victime lui téléphone, fait répondre qu’elle n’est pas là.

    Pierre Aidenbaum, maire du 3e, a reçu les agresseurs dans son bureau… mais pas la victime.

    Les rapports écrits (!) de la directrice, orchestrant allégrement le tout, contiennent des propos comme: «Elle ne s’intéresse à rien… Si, elle s’intéresse au judaïsme !» «Trop malade, et puis ça rejaillit sur son psychisme»; «Trop intelligente, ce travail n’est pas pour elle… »

    Elle demande à la médecine statutaire d’examiner «d’urgence le cas». Pas de chance, le médecin la trouvant normale, il transmet un rapport à la Commission de Prévention du Harcèlement et de la Discrimination. Celle-ci, réunie deux mois plus tard, en la présence d’un adjoint au Maire de l’Hôtel de Ville, efface du rapport le nom de la directrice et classe le cas en «conflit entre deux agents». Nulle sanction n’est donc prévue contre les agresseurs. Nulle excuse reçue par la victime ni du bureau, ni de la hiérarchie, ni de l’agresseur.

    Début août elle revient sur son lieu de travail. Les calomnies de la part de son agresseur, elles, continuent même en sa présence. Résultat ? Le chef du personnel la destitue de son poste de Responsable du fonds judaïca et de son poste tout court, de la bibliothèque du 3e. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ne répond pas au courrier pourtant recommandé. Il ne daigne pas non plus répondre à la lettre du président de la LICRA, informé de l’affaire.

    À ce jour, nulle sanction à l’encontre des agresseurs, la victime destituée de son poste ne peut même pas rendre les livres empruntés : la directrice ayant demandé au gardien de la mairie de lui interdire l’accès à son lieu de travail (bibliothèque publique municipale).

   «Sioniste protégée de partout ?» «La preuve que non», dira son médecin à la vue des hématomes…

    La victime avait porté plainte pour agression physique avec insultes. Nous venons d’apprendre que le procureur a, lui aussi, convoqué l’agresseur… Mais pas la victime ! De la sorte il a pu aisément classer l’affaire.

***


    Nous avons pu entendre M. Aidenbaum prendre la parole après l’intervention sur les ondes de Radio J le 25 mars 2007, de la bibliothécaire en question, pour démentir les propos de cette dernière.

1. Si M. le Maire du 3e affirme l’avoir reçue, il faut savoir qu’il ne l’a pas fait après l’agression, il l’avait reçue, tout aussi indigné, au moment de l’élimination des livres à la poubelle. FORUM DE LIBERTY VOX déc. 2005 (posté par Delcambre)
http://www.LiquidationExpressparIreneElster

Depuis qu’elle a été agressée, il a changé de tactique et s’est contenté, après avoir reçu un des agresseurs et une collègue, d’écouter leurs calomnies et visiblement, de les divulguer à son tour.

2. M. Pierre Aidenbaum affirme que l’agresseur a été muté, mais la victime aussi. Même régime agresseur – victime ? Pas tout à fait le même justement… Les agresseurs sont protégés, la victime continue d’en subir les conséquences.

(Un des agresseurs a été muté 9 mois après l’agression. Pourquoi ? Il demandait ce délai pour obtenir une promotion après quoi on lui a gentiment donné le choix d’un autre établissement…) pour ne pas faire de vagues.

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blog de Jack-Yves Bohbot

http://bohbot.typepad.com/mon_weblog/mmoire/index.html
jeudi 13 avr. 2006 dans Actualité, Mémoire. | Lien permanent | Commentaires (11) |

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lundi 30 janvier 2006

http://www.guysen.com/news.php

Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) ''condamne les violences le 25 janvier, à la bibliothèque municipale Temple (Paris), sur Irène, bibliothécaire, par un de ses collègues, qui selon la victime, la traite de ''Débile… Protégée par les sionistes'' ''et lui donne des coups de pied au genou, provoquant des blessures qui nécessitent une incapacité totale de travail (ITT) de 8 jours''. (Guysen.Israël.News)

''Plus spécialement chargée du fonds Judaica, Irène avait constaté qu'à son insu, et sans motif, un grand nombre de livres se rapportant au judaïsme, la Shoah, etc. avaient été détruits. Le signalement qu'elle en a fait aux autorités supérieures lui aurait valu cette réaction de son collègue. Mme Irène a déposé plainte auprès des services de Police. Nous demandons que l'enquête établisse les faits et les responsabilités de l'auteur des coups avec injures à tendance antisémite, et celles de ceux qui détruisent le patrimoine du Fonds Judaïca. Nous demandons au Maire de Paris de tout mettre en œuvre pour élucider cette affaire et prendre les mesures disciplinaires qui s'imposeraient, contre les fonctionnaires mis en cause''.

Irène vit de 700 € par mois et ne peut plus payer ses factures.

Pour tout contact et coup de pouce financier : : comitedesoutienbibli@yahoo.fr

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