29 mars 2024

Ils sont fous ces gaulois


Parlons peu mais parlons bien et laissons la parole à Vincent BENARD, président de l’Institut HAYEK (www.fahayek.org) qui, à très juste titre, déclenche un terrible tir de barrage, sur www.objectifliberte.fr, ou encore (flux RSS) http://feeds.feedburner.com/typepad/objectifliberte, contre la nouvelle lubie de sortie de crise perpétuelle que nos gouvernants veulent, en toute impunité, infliger au peuple français inconscient du danger.
 
    Sous le titre évocateur de "Grand emprunt d’Etat : ces farceurs qui nous gouvernent…", Vincent se livre donc à une critique féroce de ce nouveau coup d’épée dans l’eau consistant pour l’Etat en faillite, une fois de plus (de trop ?), à cacher la m… au chat (c’est moi qui le dis et le revendique Ô combien !). Pour tout savoir de ce énième délire étatique, je vous invite instamment à prendre connaissance du texte in extenso de M. BENARD en cliquant sur les adresses précitées.
 
    Mais avant tout désireux de justifier mon choix en vous mettant l’eau à la bouche, je ne résiste pas au plaisir de transcrire ici même la fantastique leçon de pédagogie offerte par Vincent BENARD sur cet emprunt national auquel, d’ailleurs, Henri GUAINO se dit prêt à souscrire "par civisme" (suivez mon panache blanc), et dont la mise en oeuvre, sans coup férir, va coûter la peau des fesses (et même plus) aux Français :
 
    "En gros, imaginez un ménage qui gagnerait 24.000 € par an (la moyenne chez nous) qui en dépenserait 36.000, qui aurait déjà 140.000 € de dettes (compter 12.000 € de remboursement annuel dont 5.500 en intérêts, et à taux variable en plus…), et qui irait voir son banquier en lui disant ceci :
 
    "Euh, on s’était trompé dans notre budget prévisionnel, on va claquer 7900 € en trop cette année, ah, pardon, 10.400, ah euh, désolé, 14.000, oui, je sais, pour la comptabilité, on est un peu à la ramasse, mais bon, on a une super idée pour passer l’hiver, on va faire un nouvel emprunt, mais promis, juré, craché, "cet emprunt financera des investissements utiles, et pas le mauvais déficit que nous avons accumulé avant". Comment ça, je me fous de votre gueule ?
 
    "Non, je vous jure que cette fois-ci, on va pas claquer tout ce pognon dans nos dépenses courantes, on va financer des dépenses uuhhh-tiiiiiles.
 
    "Uh-tiiles, quoi… Tiens, on va mettre une éolienne dans notre jardin, pour économiser le CO2. Et on va acheter une nouvelle cage pour le hamster ! Après ça, on fera tellement de croissance que vous pleurerez pour nous reprêter encore plus de pognon !
 
    "Comment ça, un plan de rigueur pour nos comptes ? Vous n’y pensez pas, tout de même. Il ne manquerait plus qu’on nous demande de faire preuve de retenue. On relance la consommation, nous ! Et en plus, notre dette est notée AhAhAh par FICHTRE, STANDARD & PAUVRES, et GOOFY’S.
 
    "Que dirait le banquier à votre avis ? En l’occurrence, le gouvernement voudrait que le banquier ce soit moi. Quels farceurs, tout de même".
 
    Voilà, tout est dit. Selon M. BENARD et, je pense, une majorité de gens de bon sens auxquels je me targue d’appartenir, Bernard MADOFF ne serait qu’un aimable épicier de quartier à côté des pieds nickelés qui, sous prétexte de démocratie, jettent l’argent des autres par les fenêtres ! Le tout breveté et emballé sans aucune garantie du gouvernement (le fameux SGDG du tous responsables mais pas coupables) en quelque sorte ! Vous avez dit : confiance ? Non, rien vu passer de semblable depuis au moins trente ans que je suis là ! Désolé.
 
Librement !
Membre du Parti libéral démocrate
http://sully1.typepad.com
02400 FRANCE
 

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