Le chef des Renseignements canadiens Richard Fadden, a déploré que la presse et les activistes des associations des droits de l'homme louent les personnes soupçonnées de terrorisme les faisant passer pour une "sorte de héros publics". Le dirigeant de l'agence d'espionnage du Canada estime que les présumés terroristes sont trop souvent présentés comme étant des révolutionnaires romantiques. Richard Fadden, directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), a fortement critiqué les défenseurs des droits de la personne ainsi que les journalistes, les accusant de donner une fausse image de la menace que représentent les personnes soupçonnées de terrorisme.
"Les membres de nos élites canadiennes ont tendance à se fermer les yeux (face à la question du terrorisme), et les médias tendent à accorder le peu de couverture qu'ils accordent à ce sujet à des groupes qui semblent penser que notre charme et les feuilles d'érable sur nos sacs à dos sont tout ce dont nous avons besoin pour nous protéger", a-t-il affirmé en présence d'universitaires et de responsables de la sécurité, à Ottawa.
"Plusieurs de nos leaders d'opinion ont fini par voir la lutte contre le terrorisme non pas comme une défense de la démocratie et de nos valeurs, mais comme une attaque contre elles. Presque toute tentative de lutte contre le terrorisme faite par le gouvernement est présentée comme une réaction exagérée ou une agression contre la liberté", a ajouté M. Fadden.
A l'occasion de sa première allocution publique en tant que chef du SCRS, M. Fadden a réclamé la tenue d'un débat digne d'un pays membre du G8. Selon lui, le Canada n'est pas à l'abri de l'extrémisme.
"Le terrorisme est l'attaque ultime contre les libertés. Si les terroristes croient en quelque chose, c'est dans le nihilisme et la mort, et ils sont vraiment des oppresseurs", a-t-il affirmé dans le cadre du colloque international de l'Association canadienne pour les études de renseignement et de sécurité (ACERS), qui débutait jeudi et se poursuit jusqu'à samedi 31 octobre dans la capitale canadienne.
"Alors pourquoi ceux qui sont accusés de terrorisme sont souvent présentés par les médias comme des quasi-héros populaires en dépit des dures déclarations de nombreux juges?"
Richard Fadden a pris, le 27 juin dernier, ses fonctions à la tête du Canadian Security Intelligence Service (CSIS). Cet homme est doté d’une expérience considérable dans le domaine de la sécurité.
Richard Fadden a commencé sa carrière dans la fonction publique en 1977. Il a notamment travaillé au sein des ministères des Affaires étrangères et du Commerce international. Il a également travaillé pour le Bureau du vérificateur général du Canada et pour le Bureau du Conseil privé. De 2000 à 2002, il était sous-greffier du Conseil privé et conseiller juridique et, à partir de février 2001, il s'est vu confier les responsabilités additionnelles de coordonnateur de la Sécurité et du renseignement.
Richard Fadden détient un baccalauréat en sciences politiques de l'Université McGill, un baccalauréat en droit de l'Université de Montréal et un diplôme supérieur en droit de l'Université d'Ottawa. Il prend la tête du SCRS alors que le Canada s'apprête à accueillir des événements internationaux importants, comme les Jeux olympiques de 2010, à Vancouver, et le sommet du G8 de 2010 qui se tiendra à Huntsville, en Ontario.
La réaction du chef des Renseignements canadiens contre la presse locale et les activistes des associations des droits de l'homme qui louent les personnes soupçonnées de terrorisme en les faisant passer pour une "sorte de héros publics" est tout à fait légitime . La menace que le terrorisme international fait peser sur le Canada évolue sans cesse.
Le Canada s’est efforcé de décourager la violence à caractère politique et d’empêcher l’extension de ces conflits à son territoire ou toute forme de soutien à quelque conflit que ce soit à partir du sol canadien.
La Canada est redevenu littéralement la Nouvelle France ce pays est aussi soumis à une mouvance islamique très active sur place. Il subit un sérieux problème de radicalisation montante de l’islam au Québec et au Canada. L’islam radical et politique est en hausse et il est facile de constater par le taux d’attraction que des prédicateurs radicaux, invité à venir prêcher un islam faisant la promotion du racisme, de la ségrégation et d’une violence voilée en général contre les non musulman (Kufar) et de la violence ouverte contre les femmes.
Bref, ces prédicateurs sont de plus en plus nombreux à venir prêcher à Montréal mais surtout, ce qui trouble, attirent des foules de plus en plus importantes…. Et c’est cet attrait qui démontre que l’islam radical est montant et que la population musulmane devient de plus en plus rapidement communautariste.
Le plus grave en cela comme le mentionnait Le chef des Renseignements canadiens Richard Fadden est la presse et les activistes des associations des droits de l'homme louent les personnes soupçonnées de terrorisme les faisant passer pour une "sorte de héros publics".
Mohamed Elmasry par exemple, professeur d'Université et ex-directeur du Congrès islamique canadien (CIC) (1), est un antisémite islamofasciste qui a le vent en poupe depuis qu’il a prononcé une propension à la haine antijuive .En octobre 2004, ce dirigeant religieux avait soutenu que tout citoyen israélien majeur était une cible valable pour les kamikazes palestiniens parce qu'ils sont tous membres de l'armée israélienne. Le service militaire est obligatoire en Israël dès l'âge de 18 ans.
Au cours d'une émission d'affaires publiques à la télévision ontarienne, l'animateur de l'émission, Michael Coren avait demandé : « Quiconque en Israël a plus de 18 ans est une cible valable, sans égard à son sexe ? » « Je dirais que oui », avait rétorqué Mohamed Elmasry. Cette affirmation odieuse lui a value un grand respect parmi les siens, qui attendaient cette position de la part d’un leader communautaire.
Mais aujourd’hui c’est Omar Khadr qui est passé pour une "sorte de héros public" suscitant l’intérêt de l’ensemble des musulmans canadiens. Omar Khadr (né le 19 septembre 1986) est un citoyen canadien. Au Canada, son dossier judiciaire a obtenu en couverture médiatique notable en 2009. Il a été capturé en Afghanistan par les forces armées américaines le 27 juillet 2002 à la suite d’un échange de coups de feu durant lequel il aurait tué un soldat des Special Forces. Lui-même a été blessé dans l'affrontement. Il avait alors moins de 16 ans.
Après plusieurs mois de convalescence en détention à Begram, il a été transféré au Camp de Guantánamo le 28 octobre 2002. La justice militaire américaine lui reproche d’avoir tué le sergent Christopher Speer au moyen d’une grenade.
Omar Khadr constitue un danger national pour le Canada, pourtant Amnesty International et des lobbies pro islamistes demandent que ce terroriste soit rapatrié. Le 19 juin 2008, il a comparu devant une commission militaire à Guantanamo dans le cadre d’une audience préliminaire.
Réagissant à la diffusion d'une vidéo montrant le ressortissant canadien Omar Khadr en train d'être interrogé au centre au centre de détention américain de Guantanámo Bay, l’homme est devenu un héros par les milieux islamistes canadiens. Des rassemblements islamistes sont organisés pour exiger qu'Omar soit rapatrié.
La sympathie des islamises au Canada envers les personnes soupçonnées de terrorisme dépasse le cas d’Omar Khadr ; on notera aussi le cas d’Abdelrazik Abousfian, Abdullah Almalki, Ivan Apaolaza Sancho, Hassan Almrei et d’autres détenus au Canada .
Non seulement les islamistes sont déjà au Canada depuis bien longtemps, mais ils vérolent aussi ce grand et beau pays, tout comme ils l'ont déjà fait en France (2) et partout en Europe et aux States. Pour eux les terroristes de Guantanamo sont des héros incontestables, pas les milliers de victimes des attentats du 11 septembre à New- York …
L’intervention du chef des Renseignements canadiens Richard Fadden, à l'occasion de sa première allocution publique en tant que chef du SCRS, en déplorant le fait que la presse de son pays et les activistes des associations locales des droits de l'homme louent les personnes soupçonnées de terrorisme en les faisant passer pour une "sorte de héros publics", est très courageuse de sa part. Il est inacceptable qui les accusés de terrorisme soient présentés par les médias, ou les ONG, comme des quasi-héros populaires
La menace pour la sécurité publique que présente le terrorisme international importé au Canada préoccupe depuis longtemps le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). Dans une démarche plus large, le Canada, à l'instar d'autres pays démocratiques occidentaux, est invité à rester vigilant et renforcer sa législation contre l’apologie du crime et terrorisme.
Tunis
(1) Le CIC est membre de la Ligue Islamique Mondiale basée à La Mecque en Arabie saoudite propage l'islam wahhabite/salafiste radical à travers le monde. Ce lobby promeut des valeurs qui sont l'antithèse des valeurs occidentales. C'est un lobby islamiste aux vues radicales, fascistes, anti-sémites et totalitaires.
(2) En France aussi des personnes foncièrement anti-israéliennes soutiennent Salah Hamourir, un terroriste de nationalité française ,qui a planifié un attentat contre une sommité rabbinique et politique israélienne.