The truck is set up to fire 9 Kassam rockets and then drive off innocently
Israël, reconnu comme état juif ? Pourquoi s’interroge t-il ? D’autant plus, nous assure t-il, que ce pays doit voir -selon le droit international- sa totale légitimité « sans ambiguïté, définitivement, clairement » admise. Et dans cette logique, il ne reconnaît pas le droit aux Arabes de décider ce que sera Israël. Et pour mieux appuyer sa démonstration, il juge cette exigence de Netanyahou « absurde » !
C’est avec de tels arguments que B.H.L. affirme être « un défenseur de l’état d’Israël » et, donc, signataire de « l’Appel à la raison » de JCall. Un protecteur, un gardien, un champion qui omet la principale RAISON de la renaissance d’Israël. Celle de refuge perpétuel pour le juif en danger partout à travers le monde. Ainsi, ne pas imposer une reconnaissance pleine et entière de l’état d’Israël comme état juif ou état du peuple juif par le monde musulman, permettra la poursuite de l’exigence d’un ‘’droit au retour’’ de millions de descendants des Arabes de Palestine qui se sont écartés, en 1948, le temps que les pays frères riverains jettent les Juifs à la mer. Ce ‘’droit au retour’’ qui verra la majorité démographique israélienne changée, mais permettra, cependant, à Israël d’être reconnu comme état légitime par le monde musulman puisque peuplé d’une population de substitution. De la sorte, Jérusalem sera effectivement une et indivisible, mais musulmane et le peuple juif à nouveau apatride.
Autre absurdité asséner par le ‘’philosophe’’ : « L'Amérique n'est pas le paradis des sentiments pro-israéliens", insiste-t-il. "Aujourd'hui, on assiste là-bas au développement de très forts courants qui ne sont pas favorables à Israël. C'est l'une des raisons pour lesquelles il faut se presser de faire la paix. Nous ne pourrons pas attendre dix années supplémentaires ».
La seule paix que le monde musulman est prêt à signer actuellement est le plan saoudien qui définit les ‘’frontières de 1967’’ comme délimitations aux deux états, Jérusalem-est comme capital de l’état judenrein à naître, et d’une « juste solution pour les réfugiés ».
Ainsi, « se presser à faire la paix » équivaut à rien d’autre qu’encourager les Israéliens à changer le gouvernement actuel, ou pousser celui-ci à accepter le deal saoudien, et en conséquences néfastes, à reconnaître le « droit au retour des réfugiés » au sein même du pays ainsi que la nécessité de diviser Jérusalem. Toutes choses impensables pour la très grande majorité du peuple juif et la quasi-totalité du peuple israélien.
C’est suite à de telles analyses de ‘’réflexions’’ que l’on mesure l’inanité de ceux qui ‘’combattent’’ aux côtés d’Israël, mais seulement à partir de leurs salons et bureaux diasporiques. Un ‘’combat’’ qui se veut ‘’intense’’ mais qui s’avère dangereux pour l’avenir du pays qu’ils disent aimer et défendre. Des ‘’combattants’’ qui ont perdu la raison depuis que les droits de l’homme ont supplanté ceux de la société. Des ‘’soldats’’ médiatiques qui se retrouvent isolés du peuple juif dans sa grande majorité mais très bien entourés par ceux qui n’attendent qu’une seule chose : la chute d’Israël.
Le reste de l’interview étant à l’avenant, on peut demander si les Israéliens vont pouvoir endurer « dix années supplémentaires » d’un tel ‘’soutien’’.
Victor PEREZ ©
Liens :