Il faut en effet plutôt faire un pas de plus dans la neutralité républicaine en cessant de régler le temps institutionnel sur un temps religieux qui par ailleurs n'est pas exhaustif : quid du Noël orthodoxe ?
Et la naissance du Bouddha ?
Au nom de quoi le Vaudou n'aurait pas sa journée ? Ne parlons pas de l'hindouisme et de beaucoup d'autres religions. L'Eglise catholique se grandirait en considérant que Noël doit être désormais déconnecté de la fête consumériste qui se sert de lui comme prétexte. Dans les temps de crise, ne convient-il pas de revenir à plus de modestie ? Reste la nouvelle année. Gageons que bientôt d'aucun(es) proposeront que les nouvelles années des différentes cultures soient également fêtées, mais là maintenons celle du 31 décembre car précisément c'est un marqueur de la culture hôte qui n'a pas à se plier aux injonctions autres.