29 mars 2024

À quelques heures de la manif nauséabonde de Paris

Alors que le secrétaire général de l'ONU admet, pour la première fois, lors d'une conférence de presse avec le 1er Ministre israélien, qu'il était inadmissible que le Hamas utilise des hôpitaux et des écoles pour entreposer son arsenal, sans compter qu'il envoie aussi des missiles non pas sur des cibles militaires mais civiles, il faut bien que les participants à cette manifestation prennent conscience que leur justification dite pacifique ne tient pas. Ils viennent soutenir des assassins. Et non pas "le" peuple palestinien. D'autant que le Hamas n'en veut pas de leur paix d'occidentaux. La preuve (ultime)? Il n'a même pas construit des abris pour la population, précisément parce qu'il utilise celle-ci comme abri.

Il faut que les gens allant manifester demain sachent qu'ils vont en fait soutenir un mouvement anti-palestinien puisqu'il refuse de faire la paix en réalité, ne reconnaissant même pas l'interlocuteur, exigeant toujours un médiateur s'il veut lui parler pour toujours exiger des demandes insoutenables comme le retour de "7 millions de réfugiés" en Israël même, la "fin du blocus" alors que lors des accords d'Oslo il y avait même l'idée de construire un aéroport international tant les espoirs d'ouverture étaient réels. Qui a empêché la paix ? Arafat en imposant "4,5 millions de réfugiés", autrement dit l'impossible évidemment.

Ceux qui vont manifester demain, qui appellent au boycott, qui chassent les produits agricoles dans les supermarchés français cueillis par des palestiniens (volontaires) et travaillant à un salaire bien meilleur pourtant que celui qu'ils toucheraient sous domination palestinienne (ils seraient en plus rackettés comme ils le sont à Gaza), ces nouveaux miliciens, français, traquant des produits "israéliens" (comme l'on traquait autrefois les produits juifs) vont donc venir soutenir un peuple fictif, imaginaire, alors que c'est le Hamas, mouvement totalitaire par excellence, qui tue en réalité femmes et enfants en refusant toute paix réelle.

La preuve ? Une de plus ? Sa politique n'est pas du tout contestée à l'intérieur de Gaza, puisqu'il interdit les journaux (les vêtements occidentaux) et il sépare filles et garçons dans les écoles comme le souligne la page Wikipédia consacrée à Gaza  qui est pourtant largement favorable à la "cause" :

 

" (…) Le Centre palestinien pour les droits de l'homme dénonce dans son Rapport de 2009 les violations des droits de l'Homme dans la bande de Gaza se déclarant « gravement préoccupé » par ces violations continues qu'il qualifie de « violations criminelles » et appelle le gouvernement du Hamas à Gaza afin qu'il prenne toutes les mesures légales nécessaires pour « mettre immédiatement un terme à ces crimes et violations des droits de l' Homme » 153 Selon Samir Moussa, un avocat de l'ONG Addameer, il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire palestinien pendant et après la guerre de Gaza. cette ONG affirme avoir recueilli des preuves de « l'exécution de dix prisonniers accusés de "collaboration" » après la destruction de la prison dans laquelle ils étaient détenus lors d'un bombardement israélien début janvier 2009. L'un d'eux aurait été exécuté devant l'hôpital Chifa de Gaza, où il avait été conduit après avoir été blessé durant ce bombardement. Il accuse le Hamas « de régler ses comptes dans la rue » Le Front populaire de libération de la Palestine a dénoncé « les pratiques terroristes et répressives des services de sécurité du Hamas »154.

Le 27 février 2013, le lendemain de la fermeture du point de passage de Kerem Shalom par Israël à la suite d'un tir de roquette vers Ashkelon et une attaque contre la jeep d'un commandant israélien, le gouvernement du Hamas a rendu obligatoire le dépôt d'une demande de « permis de sortie » pour voyager en Israël ou en Cisjordanie en plus du permis accordé par Israël. Le Centre palestinien pour les droits de l'homme qui est basé à Gaza, a exprimé de « sérieuses préoccupations » sur les nouvelles procédures mises en place par le Hamas. Le 4 mars Israël à autorisé la réouverture du point de passage. Alors que 65 camions attendaient de rentrer dans la bande de Gaza, le côté palestinien est resté fermé du fait d'une tentative du Hamas de remplacer l’opérateur palestinien du point de passage affilié à l’autorité palestinienne. Haaretz rapporte que selon des sources israéliennes officielles cette tentative avait pour but d'accroitre les bénéfices du Hamas sur le transit des marchandises entre Israël et la bande de Gaza 155,156.

Le 7 avril 2013, selon l'agence de presse chinoise Xinhua, l'administration du Hamas dans la bande de Gaza a promulgué « l'interdiction de porter des vêtements occidentaux et d'avoir des coupes de cheveux stylées ». Des parents gazaouis ont déclarés que le police avait arrêté leurs fils pendant plusieurs heures pour interrogatoire pour avoir porté « des jeans "taille basse" » et une « coupe de cheveux hérissés ». Un porte-parole de la police du Hamas, a déclaré à l'agence de presse chinoise que la police « avait arrêté quelques jeunes hommes pour avoir violé les mœurs et les traditions » précisant qu'ils « sont suspectés d'avoir importunés des jeunes femmes dans la rue par leur allure qui imite des manières contraires aux mœurs de la société palestinienne », que ces mesures policières avaient été prises « suite à des plaintes » soulignant qu'elles n'entraient pas dans le cadre d'une « campagne organisée », que les interpellés « n'ont pas subis de violence et n'ont pas été punis » et qu'il leur a été uniquement demandé de s'engager par écrit à « ne plus porter de jeans ou ce type de coupes de cheveux ». Des témoignages ont fait état d'un nombre croissant de patrouilles de police prés des écoles, des universités et des marchés. Le responsable du service de presse du Hamas a posté sur sa page Facebook que « ces mesures font partie d'une campagne organisée afin de rétablir les lois et les traditions islamiques ». Ces mesures ont été dénoncées comme des « violations à la démocratie et aux libertés individuelles » par un avocat affilié au Fatah, un autre affilié au Hamas a fait part de son soutien aux critiques contre ces mesures et déclaré que le « comité parlementaire du Hamas pour les droits de l'homme avait reçu plusieurs plaintes exigeant du gouvernement à faire cesser immédiatement ces mesures »157.

Scolarité et éducation des enfants et adolescents

Depuis le 1er avril 2013, les garçons et les filles de plus de 9 ans ne peuvent plus fréquenter les mêmes écoles dans la bande de Gaza. Ce texte, a été promulgué le 10 février 2013, puis approuvé par le conseil législatif du Hamas158. Cette loi s'applique également aux écoles chrétiennes et celles tenues par les Nations unies159. Le texte interdit également aux hommes d’enseigner à des jeunes filles. Zeinab al-Ghoneimi, défenseur des droits des femmes à Gaza, considère cette mesure comme étant de la « ségrégation »160.

Le 29 mars 2013, dans une émission éducative de la télévision du Hamas, Al-Aqsa TV des enfants d'une dizaine d’années ont été présentés chantant en chœur vouloir « mourir en martyrs » en perpétrant des attentats suicides161.

En novembre 2013, le ministère de l’éducation du Hamas a entrepris de promouvoir la « résistance à Israël » dans le lycées gouvernementaux de la bande de Gaza. Ce nouveaux module a pour but d’inculquer « la foi dans le rôle de la résistance pour arracher les droits et prendre conscience de l’importance de préparatifs efficaces pour faire face à l’ennemi » Selon l'AFP qui a consulté les manuels. ils enseignent conformément au programme du Hamas que « Toute la Palestine, de la mer (Méditerranée) au fleuve (Jourdain) et du nord au sud, nous appartient, à nous les musulmans» ». Selon le New York Times, les cours d’histoire en classes de quatrième, troisième et seconde mentionnent la Torah et le Talmud comme des « inventions » et décrivent le sionisme comme « un mouvement raciste qui compte parmi ses buts l’expulsion des Arabes hors du territoire entre le Nil en Afrique et l’Euphrate en Irak, Syrie et Turquie ». Ces manuels ne mentionnent pas les accords d’Oslo, signés entre l’OLP et l’État d’Israël en 1993 dont l'existence n'est pas reconnue par le Hamas162,163,164.

Camps de vacances paramilitaires du Hamas pour enfants et adolescents

Le 14 juillet 2013, Arte la chaîne de télévision généraliste franco-allemande a diffusé un reportage de de Stéphane Amar et Rami Aboujamous filmé à Gaza présentant des « centres aérés un peu particuliers » qui proposent à des centaines d'enfants et d'adolescents de véritables stages paramilitaires qui ont pour « but avoué de préparer la jeunesse à la lutte armée ». Ces « stages » sont dénoncés par les organisations de défense des droits de l'homme palestiniennes165.

En janvier 2014, lors d'une cérémonie de remise de diplôme à 13 000 adolescents palestiniens ayant participé à un camp de jeunesse patronné par les ministères de l’éducation et de l’intérieur (contre 5 000 participants seulement l’année précédente) retransmise par la chaine de télévision du Hamas, Al-Aqsa TV 166, le chef du Hamas à Gaza Ismail Haniyeh ainsi que de hauts fonctionnaires du Hamas les ont exhortés « non seulement à éradiquer Israël mais aussi à porter leur combat à travers le monde » ; Haniyeh a ajouté, s'adressant à Israël « Prenez garde à cette génération, c'est une génération qui ne connaît pas la peur, c'est la génération du missile, du tunnel et des opérations suicides ». Les instructeurs comprenaient essentiellement des membres des brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas ainsi que des instructrices qui, selon Haniyeh, sont chargées de superviser l'entrainement des jeunes filles afin qu'elles suivent les traces des femmes ayant commis des attentats suicides[pas clair]. Le programme a lieu durant les congés scolaires, il inclut des exercices de premiers soins, d’autodéfense, de maniement d'armes et des exercices militaires167,168,169,170. "

Il faudrait que le directeur de l'Institut des études méditerranéennes invité sur C dans l'air lundi 21 juillet en même temps que le président du CRIF puisse lire ces lignes, lui qui n'a eu de cesse durant l'émission de relativiser ce fondement totalitaire, n'y voyant au fond qu'un aspect tactique, un ressenti qu'il met facilement sur le dos de la situation, évitant en fait alors qu'il réclamait une discussion sur le fond d'aborder celui-ci, réellement, sur la base de faits, comme l'a accompli Yoav Gelber, et non pas selon un narratif invérifiable.

Ceux qui vont manifester, entourés par le S.O de la CGT (tout un symbole, un remake, de stalinisme revigoré) iront à une marche aux flambeaux, une nuit de cristal, de 2014 bien sûr, c'est-à-dire au nom d'un peuple imaginaire, fantasmé, qui n'est même pas sur sa terre ancestrale pour la grande majorité de ses membres (venant plutôt d'Arabie, d'Irak, de Syrie) manifestants excités certes par des photos bien réelles (mais parfois fausses ou issues d'autres exactions) et dont l'origine est uniquement à chercher du côté de ceux qui veulent ainsi tout détruire, tout, tout ce qui n'est pas le reflet forcené de leur "souci de soi" totalitaire : islam ou la mort (n'était-ce pas le cri de ralliement des franquistes que ce "viva la muerte" ?).

Lucien SA Oulahbib

https://en.wikipedia.org/wiki/Lucien-Samir_Oulahbib

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