Médecins Sans Frontières (MSF) a recréé, à la Maison des métallos située à Paris, une installation multimédia qui permet aux visiteurs, casque sur les oreilles, de traverser une reconstitution d’immeubles délabrés, des décors d’appartements, des grillages, le tout agrémenté de témoignages filmés des habitants.
Une exposition dénommée « In Between Wars », (Entre deux guerres), censée faire ressentir la vie malheureuse des ‘’Palestiniens’’ exposés à la ‘’soldatesque’’ israélienne. Et comme à l’habitude, il y manque quelques précisions pouvant inverser de tout en tout l’impression anti-israélienne recherchée !
Si l’honnêteté intellectuelle avait été le moteur de MSF, cette Ong aurait dû informer, dès l’entrée des visiteurs, de la cause de ce conflit. A savoir, le désir continu des dirigeants ‘’palestiniens’’, ‘’modérés’’ ou non, de l’éradication de l’Etat du peuple juif !
L’installation de quelques panneaux, tel celui ci-dessous, indiquant les moyens utilisés pour cette fin, notamment les milliers de missiles tirés sur les civils israéliens, aurait éloigné tout soupçon de partialité.
Bilan israélien de la guerre de Gaza en 2014
Une autre précision aurait été celle d’indiquer que les rampes de lancement de ces missiles aveugles sont toujours positionnées au milieu des habitations, attirant, en toute logique, une réaction israélienne et, en conséquence, des victimes collatérales.
Choix militaire des dirigeants ‘’palestiniens’’ malgré le fait que des terrains vagues sont nombreux dans la bande de Gaza.
Quelques tirs ‘’palestiniens’’ exécutés en 2014
La droiture aurait également exigé de la part de cette Ong d’indiquer que les infrastructures publiques de la bande de Gaza ont servi et servent toujours à cacher les armes, à tirer sur les soldats israéliens ou à creuser des tunnels traversant la frontière aux fins d’assassinats de civils israéliens.
Toutes ces indications, ainsi que beaucoup d’autres, auraient dû se trouver dans l’exposition afin d’informer les curieux de la réalité du conflit.
Cependant, un autre choix a été privilégié par Médecins sans Frontières. Une préférence fidèle à l’idée de la Présidente de MSF France Docteur Marie-Pierre Allie, qui déjà en 2009, suite à l’opération défensive israélienne Plomb Durci, assurait dans un éditorial « que l'attaque israélienne sur la bande de Gaza est menée dans le cynisme, et avec aussi peu de respect pour les civils, que les guerres que les équipes de Médecins Sans Frontières ont fait face ces dernières années ».
Chacun doutera fort que les civils israéliens visés intentionnellement à chaque occasion par les ‘’palestiniens’’ ne le sont pas avec « cynisme » et que le Hamas, Djihad islamique et autre Fatah ont du « respect » pour eux !
Retenir que les conséquences sans signaler les causes, revient à innocenter les coupables et accuser les victimes. MSF a choisi l’idéologie ‘’humanitaire’’ plutôt que la réalité des faits et des attitudes des uns et des autres.
Une doctrine donnant toujours tort au plus fort même en cas de légitime défense !
Néanmoins si cette Ong se dit experte des droits de l’Homme, elle n’est cependant pas familière avec les lois sur les conflits armés comme l’est le groupe de militaires de haut niveau composé de généraux et de fonctionnaires de la défense, retraités d’Allemagne, de Colombie, d’Inde, d’Espagne, d’Australie, des Etats-Unis, de France, du Royaume-Uni et d’Italie, qui, à la suite d’investigations qui ont duré plusieurs mois sur le conflit de Gaza en 2014, Bordure protectrice, a conclu « que l’Etat d’Israël avait agi selon les lois des conflits armés, et avait largement dépassé ses exigences, malgré des rapports accablants de l’ONU et d’organisations non gouvernementales accusant l’armée israélienne de potentiels crimes de guerre ».
Extrait d’un tract d’avertissement largué par l’armée israélienne sur Gaza
Une position opposée à celle de MSF et qui a, pour le moins, le mérite de questionner l’objectif anti-israélien des organisateurs de l’exposition !
21 décembre 2015