29 mars 2024

L’erreur stratégique s’accentue en négligeant le rôle de l’islam

Les stratèges de cette abomination justifient leur soif de sang en s'imaginant vietnamiens algériens en croyant qu'ils "libèrent" quelque chose en Irak en Afghanistan au Darfour et aujourd'hui au Tchad, tout en demandant à leurs missionnaires émissaires et divers "collabos" de clamer le contraire dans les émissions à la mode alors qu'ils colonisent, font place nette en tuant massacrant, intentionnellement, froidement, ils planifient la mort, (à nouveau…), ils la concoctent, exigeant au nom de nos principes qu'on leur concède ceci et cela, refusant au nom des leurs les mêmes concessions.

Or, le silence se fait de plus en plus assourdissant devant de telles horreurs alors que le moindre faux pas israélien, américain, est monté immédiatement en épingle. Pourtant, en Irak il n'existe pas un Irak du nord en train de chercher à "libérer" un Irak du sud, de même en Afghanistan, au Darfour… Pourtant en Irak ll n'existe pas un gouvernement fantoche imposé par des colonisateurs contre une majorité de la population. Ceux qui le disent mentent, et ils le savent, et le faisant, ils deviennent complices des tueurs, et pour cela ils devront rendre des comptes au même titre qu'eux devant le Tribunal de l'Histoire qui surgira tôt ou tard.

Il faut arracher le gentil masque que se donne l'islam en exigeant de ceux qui s'en réclament d'aller manifester avec nous devant les ambassades syriennes iraniennes, devant le siège de l'Aurorité palestinienne, car ces pays cherchent le chaos, et ce au nom de l'islam ! Il faut aussi les inciter à aller devant l'ambassade irakienne pour exprimer le soutien de leur "vrai" islam, s'il en n'existait qu'un seul.

Il faut cesser d'être mou, de comprendre, de tendre seulement l'autre joue, il faut attaquer ces contradictions là, résolument, fermement, la période de repli est close, les forces vives doivent se regrouper la stratégie se décante à vue d'oeil puisque les faux prétextes dévoilent la barbarie à l'état presque pur, ces contradictions mêmes deviennent une fenêtre d'opportunité, l'œil était dans la tombe et regardait Caïn, il faut monter à l'assaut de toutes les bastilles qui refusent de les voir, toutes ces officines complices, ces médias veuls, soumis, intellocrates ignares et collaborateurs, toute une faune qui recrute tant à l'extrême droite qu'à l'extrême gauche puisque l'antisémitisme permet de sordides courbettes, les langues fourchues y pullulent en postillant les vocables "sionisme, bushisme", plus chic.

La plupart des dirigeants politiques du monde entier, les trois quarts des dirigeants médiatiques, des leaders d'opinion, ne comprennent pas que le moment est venu pour eux d'expliquer pourquoi ils ne critiquent pas l'islam même, car s'ils pensent qu'en le faisant, ils auront "les" musulmans à dos, cette affirmation ne comprend rien à l'esprit de Polemos qui supporte la confrontation parce que la vérité est au bout, celle qui ose nommer l'horreur, et qui exige que l'on y réponde, fermement, sans avoir peur de la foule manipulée, qui, paradoxalement, cherche sa limite. Faut-il donc que les Danois, comme les Normands naguère lorsqu'ils libérèrent la Sicile, montrent, seuls, la voie ? Pourtant les Européens, autrefois, savaient y faire dans la protestation juste, celle qui embrase les coeurs parce que la cause est réelle.

N'y-a-t-il pas motivation plus profonde que de dire juste " Assez ! " ? Qui va oser appeler à une grande alliance anti-totalitaire au-delà des divergences d'appréciation passées sur le fait de savoir si attaquer ou non Saddam était judicieux ? Les millions de morts si l'on assemble ceux pourrissant dans les fosses communes en Algérie, au Darfour, en Afghanistan ont vu leur vie ôté bien avant 2003 au nom de l'islam…

Il faut pousser de plus en plus dans leur dernier retranchement ceux qui prétendent "connaître" l'islam. Il faut leur demander de s' expliquer, dire ce qu'il en est en refusant certaines de leurs justifications tordues du genre "ce n'est pas l'islam mais en Irak certains luttent contre l'occupation", par exemple l'ambassadeur syrien aux USA martelle le second terme sur BBC world au moment où j'écris, or ceci est faux, il n'y a pas d'occupation en Irak mais un soutien de puissances démocratique, soutien avalisé par l'ONU auprès d'un gouvernement élu démocratiquement et qui ne cherche pas à nier l'existence légale de ses voisins comme l'a fait le Hamas lorsqu'il est arrivé au pouvoir, voilà la réalité, ce qu'il faut dire, car rien ne justifie l'horreur, préméditée…

Il faut en un mot mettre le doigt où cela fait (le) mal.

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