13 janvier 2025

Si Israël se dénucléarise nous obtiendrons une nouvelle Shoah

Après les hésitations de ces derniers jours, le Premier ministre  israélien a décidé de ne pas  prendre le risque de se rendre à la conférence sur le nucléaire organisée par le président Obama et qui s’ouvrira lundi 12 avril 2010 à Washington. Il enverra à sa place son ministre du Renseignement, Dan Meridor.
 
Un des éléments qui ont poussé  le Premier ministre d’Israël de  ne  pas prendre  part à cette réunion est que la Turquie et  la Jordanie insisteraient,  dans la rédaction de la déclaration finale de la conférence, de stigmatiser l’Etat Hébreu  en évoquant  cyniquement le nucléaire défensif israélien.

Le bureau du Premier ministre craignait en effet que certains dirigeants, comme le premier ministre turc, ne s’en prennent dans leurs discours à Israël pour sa politique d’ambiguïté dans le domaine nucléaire et ne réclament non seulement que les sites nucléaires israéliens soient contrôlés mais qu’Israël se défasse des armes dont il disposerait. Tout ceci comme condition préalable à la poursuite des pressions exercées contre l’Iran.

Mais selon d’autres observateurs, les motifs l’annulation de la participation  du Premier ministre Netanyahu étaient aussi liés à la volonté des Etats-Unis qui ne souhaitaient pas une présence trop visible d’Israël, pour que le débat concernant le nucléaire iranien n’ait pas l’air d’être directement influencé par la position israélienne.
En effet, certains pays arabes  considèrent Israël  comme indirectement responsable du programme nucléaire de l’Iran. Ils proclament que le refus d’Israël de céder sa terre aux palestiniens rend impossible le soutien du monde arabe à une politique empêchant l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.
 
Les Etats arabes font, depuis des mois,  pression pour que le supposé programme nucléaire d’Israël soit intégré dans le programme des inspection internationales. Avec les appels pour qu’Israël se joigne au Traité de Non Prolifération Nucléaire (NPT) – qui obligerait Israël à renoncer à son supposé arsenal nucléaire – le lobby arabe met sur un pied d’égalité le programme nucléaire offensif iranien et le dispositif naturel qui garantit  l’existence d’Israël.
 
La Ligue arabe a agit en septembre 2009 auprès d’Obama, en vue d’obtenir son soutien pour l’adoption d’une résolution lors générale de l’AIEA  (Agence internationale pour l’énergie atomique) afin d’amener Israël à rendre public son programme nucléaire et signer le traité de non-prolifération nucléaire (T.N.P.) Certains Etats qui disposent, effectivement, de l’arme atomique, tels l’Inde et le Pakistan, ne sont, d’ailleurs, pas liés par le T.N.P.
 
Alors que le supposé programme atomique israélien est un outil dissuasif dont la seule vocation est de dissuader le monde musulman de s’en prendre à six millions de juifs, la "bombe islamique"  est une réalité dangereuse. Le terrorisme islamique nucléaire cherche  à l’extermination totale et définitive d’un peuple pour ce qu’il est, en l’occurrence le peuple juif.
 
Si Israël se dénucléarise nous obtiendrons une nouvelle Shoah et une possibilité de voir l’Iran  Perse dominer dans la région militairement. L’Iran  cherche à provoquer le déséquilibre par la terreur. Avec son régime totalitaire qui menace l’équilibre régional, et directement Israël, au nom, parfois, de l’indépendance de la Palestine ou du martyre de son peuple, l’Iran chercherait une légitimité dans une fuite en avant qui ne manque pas de rappeler celle des nazis en Allemagne.

La "bombe islamique" est une aussi réalité dangereuse pour les pays musulmans eux même au-delà d’Israël. L’insurrection islamiste au Pakistan est susceptible de menacer l'existence même du pouvoir à Islamabad. La situation est en effet dangereuse dans ce pays, qui se mesure aux nations civilisés.

Les talibans  sont sur le point de s’approprier le nucléaire offensif pakistanais. Le New-York Times a même  rapporté,  dans son édition de 19 Mai 2009, que le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, détient des informations sur le risque de  voir le Pakistan perdre le contrôle sur son arsenal nucléaire, avivant les craintes de l'administration américaine que les talibans, El-Qaïda ou d'autres groupes islamistes extrémistes puissent s'en emparer, et mettent ainsi en danger la sécurité mondiale.

D’ailleurs dans la conférence de Washington, l’objectif du président américain est d’obtenir ,  de la part des principales puissances l’assurance qu’elles lutteront pour empêcher le vol, le commerce et la contrebande de matériaux nucléaires pouvant servir à des terroristes pour fabriquer des bombes “sales”.
 
 
L’accès d'un groupe terroriste à des armes de destructions massives est au centre des préoccupations des services de sécurité du monde entier, de par le danger qu'il représente. Actuellement  la course contre la montre est engagée entre les groupes terroristes pour se procurer les éléments d’une "bombe islamique" et leurs cibles pour prévenir ce type d’attaque c’est l’acquisition d’armes de destruction massive, y compris des matières chimiques, biologiques et nucléaires (CBRN) .Cela constitue le scénario le plus effroyable. Les terroristes cherchent à se procurer et à utiliser des armes chimiques, biologiques, radiologiques et même atomiques, pour commettre un génocide.
 
Malgré tous ces dangers qui menacent des millions de vies, les dirigeants des pays musulmans préfèrent se concentrer hypocritement sur le cas du  seul pays démocratique et civilisé qui lutte pour la survie de son peuple. Il faut que nous reconnaissions  que dans les pays  musulmans, on est hélas, loin de la maturité pour détenir la technologie nucléaire. Personnellement , je vais  plus  loin  je préfères  que les  dirigeants occidentaux empêchent , tous les pays musulmans  à tout accès  à la technologie nucléaire ( même à la technologie  nucléaire  civile) juste par mesure de précaution  et  rien de discriminatoire .

Je peux dire hélas, que la grande majorité des  musulmans  ont bien  toujours l’habitude  à mentir  sur leurs souhaites et leurs  volontés de se créer un arsenal nucléaire et pourtant dans la foulée, ils n’hésitent pas à imaginer (dans leurs prières et leurs discours religieux)  l’usage qu’ils en feraient. Leur première priorité comme l’indique sans relâche les imams, même dans les pays  considérés jusque ici  comme modérés,  est  "d’effacer Israël  et libérer la Palestine ", une priorité qui ne peut être obtenue  que par les armes  non –conventionnelles.  Nous ne pouvons pas se permettre le luxe  de voir leurs  imaginations et leurs  tentations génocidaires se concrétiser.

Tunis

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