Un mathématicien russe (supra) qui refuse sous Brejnev l’idée que 2+2 fassent 5 (ou presque) une femme iranienne qui ne veut pas de voile défendu, avec âpreté pourtant en France par LFI les Verts et Michel Foucault, un djihadiste qui assassine en imitant son Guide, un “déséquilibré”, victime par “essence” bien sûr, qui court les rues avec son coutelas par souci de soi (celui du “musulman”) “souci” défendu ensuite par l’anti-psychiatrie dont Michel Foucault encore (qu’adore Finkielkraut) fut le chantre (équivalence entre hôpital psychiatrique et lieu de “soumission”, p.294) autant de “faits” qui sont tous de la même veine que cet autre souci de “soi” (care) ce nouveau “safe space” dans lequel l’antisémitisme expire “selon le contexte” …
Sans oublier aussi ces “faits divers” où nombre de délinquants et criminels (harceleurs violeurs, assassins de jeune rugbyman) condamnés du bout des lèvres, parfois avec sursis pour les premiers et relâchés avec un rappel à la loi ou quelques heures de travaux, surtout pas ou à peine reconnus pour les seconds s’il s’agit de juives, ou alors des victimes réelles mais engluées dans l’enquête sous chape de plomb lequel se transforme en or massif pour démagogues endurcis celui de l’agresseur raciste qui n’aurait eu que ce qu’il mérite (Thomas) ou l’ “auto-protection” clama la “grande gueule” du moment, et finissant en “remise de peine” pour “bonne conduite” et “déradicalisation” certifiée (h…l)….
Bonnet blanc et blanc bonnet pour tout et tous cependant ? Peut-être pas, bien sûr, et, pourtant…
Car tout se tient tout de même, du moins à un certain niveau, celui du paradigme symbolique global (le nihilisme des meurtriers du Sens) sous-tendant ces divers aspects en apparence disjoints tels les petites carrés d’un même Rubik’s Cube…
Le cadavre du réel par exemple, bien plombé par des décennies de déni et de construction maquillée en déconstruction… remonte soudain à la surface, mais personne ne veut enquêter : c’est la fatalité de l’ensauvagement ma bonne dame dit l’un, la résultante du néolibéralisme dit l’autre, le racisme systémique renchérit un/e troisième, alors que pourtant rien n’est plus aisé que de nommer un chat un chat, et peu importe qu’il soit noir ou blanc du moment qu’il attrape des souris...
L’assassin du Pont Bir Akeim a ainsi agit en bon soldat djihadiste ayant souci du soi musulman, “ensemble, c’est tout”… ; la bande de crapules chassant de la blanche considérée comme de la pute à pécho si elle n’est pas bâchée a agit en bande djihadiste banale cherchant à étendre son territoire jusqu’à ce que de nouveaux “accords d’Oslo” ou “d’Évian” acceptent la “partition” comme ce fut le cas dans la France en gestation avant que des Charles Martel ne mettent le holà ; d’où l’urgence nécessité de dissoudre tout groupe prétendant s’en réclamer ; et pour un pays qui a décapité son roi pourquoi ne pas aller plus loin en détruisant aussi sa racine symbolique ayant créé les Capet ? Au mot Martel je sors mon revolver… De la dissolution…
Car il faut continuer, encore et encore, à déverser du 500.000 migrants par an dans la machine à désintégrer les nations (le contraire étant désormais déconseillée car étant “ultra-droite”) peu importe la biodiversité, au sens littéral également, en particulier celle des “blancs” qui ne doivent plus se reproduire pour sauver déjà Gaïa et aussi expier leurs crimes, ce qui est bien intériorisé par les jeunes bobo désormais acceptant ainsi d’être “reconditionnés” voire effacés et même “remplacés” mot maudit cependant qui immédiatement vous rend “ultra” et vous serez montrés du doigt lors des minutes de haine dans les Talk show subventionnés pour mieux masquer la “Solution”: dissoudre le peuple.
Certes, à coup de 120 coups de couteau par jour on n’y est pas encore, mais n’est-ce pas là voir seulement le sommet de l’iceberg ? Car il ne faut pas voir l’effondrement seulement en termes de chiffres, mais aussi en renoncement psychique palpable dans l’accroissement des prises de drogues, d’implosion lente avec comme ciment de cette mosaïque la projection psychasthénique dans des séries à faux dilemme servant également d’injections périodiques de comportements consensuels, symptômes d’un peuple sous sédatif permanent, sans espoir, sans destin commun, qui s’auto-dissout malgré les beuveries du samedi soir et du sport empaqueté ; même la locution “je suis français” est immédiatement taxé d’ultra-droite (le “je suis citoyen du monde”étant devenu la formule “consensuelle”) ce qui fait d’ailleurs que les tueurs du quartier de la Monnaie et d’ailleurs préfèrent mettre en avant plutôt leur identité d’origine, sans que les pourfendeurs de la “panique identitaire” ne s’en émeuvent tant le paternalisme méprisant leur sert d’outil analytique provenant de diplômes au rabais distribués également maintenant dans ce qui fut les “grandes écoles”, exit SciencePo, M.I.T, Harvard…
D’où cependant l’idée persistante et salutaire de refuser la fragmentation ou partition entre “communautés”, ici comme en Israël, parce qu’il serait possible d’agir en disant déjà que ceux qui refusent d’accepter de s’inscrire dans la nation nourricière peuvent (doivent) partir…
Nous ne sommes certes pas encore dans cette situation où ce serait “nous” qui devrions aller dans des “réserves”, même si elles sont déjà là pour les bobos avec leurs quartiers réservés et voies cyclables exclusives croyant naïvement qu’ils seront préservés parce qu’ils jettent quelques miettes à la “diversité” Uber Eat comme le croyaient les pacifistes du festival de musique près de Gaza, comme le croyaient ces jeunes à Crépol croyant qu’ils pouvaient être tranquilles “chez eux” sans être poussés dans leurs retranchements par une horde sortant de sa “base” pour imposer son “ordre” à vingt kilomètres de là …
De l’audace, de l’audace, toujours de l’audace… Ou le mot d’ordre à double tranchant…