Au-delà de savoir s’il faut fêter ou non “Hanoukka” à l’Elysée, ce que cela symbolise déjà explique plutôt bien pourquoi ni Macron ni Mélenchon ne sont venus manifester le 19 novembre contre “l’antisémitisme” : un bon juif est un juif focklo et c’est tout ; dès qu’il revendique d’être un citoyen à part entière, et qui plus est avec sa propre nation, là-bas, dans ses terres ancestrales, rien ne va plus…
Tout le discours ronflant sur l’inexistence historique de la dhimmitude est là, le recteur de la mosquée de Paris se vantant d’avoir protégé des juifs pendant la guerre, un comportement plutôt humain effectué par des milliers de Français également alors qu’au-delà des waffen SS bosniaques musulmans paradaient avec le mufti de Jérusalem…
Néanmoins les dirigeants juifs français auraient dû refuser d’aller à cette cérémonie pour ne pas avaliser d’une part cette réduction de la culture juive à sa dimension uniquement cultuelle alors qu’il s’agit d’une fête politique rappelant une victoire politique juive sur leurs ennemis, et que d’autre part il fallait marquer le coup depuis que Macron et Mélenchon ont jugé que marcher contre l’antisémitisme reviendrait à “diviser”; cela “dépendrait du contexte” désormais, il ne faut pas ainsi se mettre à dos les antisémites “légitimes”, Rivarol et LFI même combat…
Mais qu’attendre des dirigeants juifs français actuels fidèles en ce sens à la tradition, revigorée, de soumission que leur imposent désormais les nouveaux maîtres du djihadisme chic florissant en Occident ?…