L’envoûtement est tel que se trouve de plus en plus oublié le nombre global de morts, annuel, mensuel, journalier, en France et dans le monde, maladies infectieuses comprises ; tout en sachant qu’au sein de ce ratio la maladie actuelle pèse bien peu, voire de moins en moins; ce qui fait que l’on oublie aussi dans la foulée tous ces enfants qui cette année ne sont pas morts de complications grippales “habituelles” ; mais, hélas, ont plutôt succombé à la famine sous les coups de parents confinés, violents de caractère ,ou rendus désespérés d’avoir perdu leur petit job à cause d’une “claustration” aveugle et arriérée; alors que ceux qui l’exigent sont bien à l’aise dans leur maison avec jardin ou grande terrasse avec vue sur la ville leur donnant ainsi ce sentiment de puissance renforcé par les médias miroirs démultipliant par leur chatoiement cette jouissance; surtout lorsque l’on voit, à partir d’elle, et par leur intermédiaire (médias, terrasses) tous ces gens s’empêchant de respirer “pour protéger l’autre”, alors qu’ils ne sont pas malades, et qu’au contraire en s’effaçant le visage les voilà réduits, surtout vu de haut, en “particules élémentaires” en effet.
Quelque chose alors se casse s’efface s’effondre implosion lente de la confiance, au début, puis de plus en plus tourbillonnante lorsque l’on observe que malgré les recommandations de spécialistes expliquant que le nombre de malades est au plus bas et que de toute façon nous avons un traitement efficace (malgré les démentis, mais de moins en moins nombreux) les gouvernants continuent à infantiliser ces médecins, au même titre que le reste de la population du reste, le tout dans une fuite en avant de plus en plus éperdue.
Sommes-nous alors en face d’une “industrie de la maladie” plutôt qu’une “politique de la santé” comme le critique cet épidémiologue suisse Michel qui a été l’un des premiers lanceurs d’alerte conséquent ?… Devons-nous considérer que les morts dont “on” parle sont plutôt liés au fait, d’une part, qu’ils n’ont pas été réellement soignés mais en pratique laissés à l’abandon (Doliprane et appeler le “15”) surtout dans les maisons dites autrefois de “retraite”,et, d’autre part, qu’ils sont en fait surtout morts de ces maladies dites de “civilisation” avec leurs excès en sucre en gras ?… Le tout stimulé par tout ce mauvais stress, ce narcissisme négatif qui fait que l’on efface isole “l’autre” pour la moindre dispute tout en prétendant le préserver en lui proposant de s’effacer lui-même avec un tranquillisant et aujourd’hui un masque pour lui faire passer la douleur de la rupture, le fait qu’il n’est plus un citoyen (mais on lui dira toujours “madame, monsieur” ou alors juste “bonjour”) juste une bête de somme à marquer de ce nouveau fer rouge qu’est le masque (demain le vaccin) ?…
“Malaise dans la civilisation” disait l’autre… Malaise de la civilisation en fait, comme en droit, ce qui nécessite bien plus qu’asséner l’énième diatribe sur “la mondialisation néolibérale et/ou sioniste”, les corruptions inégalités cruautés et leur tandem oscillant entre richesse et pauvreté puissants et misérables existaient déjà bien avant l’invention des banques et la Révélation des Dix Commandements…
Aussi ceux qui prétendent avoir trouver “la” cause et l’extirper “définitivement” sont assez semblables aux mêmes qui, aujourd’hui comme toujours, veulent nous “laver de nos péchés” nous rendre “négatifs”, tels des eaux purifiées, bandes vierges à nouveau que ces stations d’épuration nouveaux genres (gouvernants, médias) peuvent (re)programmer “réinitialiser” tel un jeu vidéo grandeur nature avec aux manettes nos docteurs Folamour en jouissant du haut de leur terrasse (“c’est beau une ville la nuit”) sachant qu’en bas les gardes en simili Robocop ferment les mangeoires (à 23 h désormais dans certains endroits) et surveillent si les muselières sont bien attachées, y compris au cinéma et au théâtre, respectant cependant à ne pas gêner leurs auxiliaires dans leur sale besogne habituelle de vrais nuisibles comme les racailles et autres Antifa qui ont eux le droit de casser violer tuer au moindre regard d’humanité…
“Les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir la misère suintant de certains endroits” confie une voisine qui tenait cela de son père…
La réalité dépasserait-elle donc la fiction ?… Non pour Baudrillard : la réalité serait déjà elle-même fiction étant imposée, simulée, avec toutes ces courbes qui montent à l’infini (Gosplan, 1984) et, en même temps de plus en plus oppressante tel cet immense astéroïde virtuel qui soudain cache le ciel le simule façon images de synthèse se pose sur la ville et l’écrase l’étouffe compresse les poitrines détruit le souffle, humain, de la vie: la liberté.
Des résilients s’en échappent pourtant et iront même manifester le 29 août à Ottawa, à Berlin, à 13 h aussi en France devant chaque mairie…