En quoi les Américains se désespèrent-ils que les Français aient des problèmes avec leur jeunesse ? Qui parmi nous se lamente pour les Français prétentieux, qui regardent de haut tout ce que font les Américains (sauf quand ils ont besoin qu’ils les libèrent de leurs ennemis, et de leur propre absence de volonté de se défendre eux-mêmes), qui paient le prix d’années de socialisme ? Sûrement, ils se régalent de nos manifestations en faveur de l’immigration illégale ; aussi jubilons à l’idée de leurs difficultés actuelles, en juste retour d’être simplement Français.
Les manifestations massives à travers la France ont encore sapé le gouvernement affaibli du président Jacques Chirac. Le gouvernement essaie d’appliquer la loidu Contrat de Première Embauche (CPE), qui permet aux employeurs de mettre fin à des contrats de travail pour les moins de 26 ans, à tout moment, pendant une période d’essai de deux ans, sans avertissement, et sans avoir à leur donner d’explication.
Le chômage français est à 9,6 %; Pour les jeunes, il est [supérieur à] 20 %. Le gouvernement de Chirac croit que en détruisant l’ancien contrat de sécurité du travail (pour les jeunes Français en mesure de trouver un travail), la courbe d’emploi des jeunes s’améliorera, parce que la préoccupation passera du travail lui-mêrme à la qualité du travailleur.
Un sondage d’opinion récent montre que près des deux tiers des Français s’opposent au CPE. Cela est probablement dû à l’emprise que le socialisme a sur beaucoup de citoyens français et sur la culture française.
Les manifestations, dont certaines ont tourné à la violence et ont nécessité l’intervention de la police anti-émeute pour les maîtriser, ont suivi les émeutes de l’an dernier menées par des immigrants musulmans qui ont causé un réel dommage à la psyché française, et entraîné des secteurs d’activités et des politiciens à se soucier du déclin du tourisme et d’une nouvelle atteinte à l’économie.
Le Premier Ministre Dominique de Villepin a offert de rencontrer les dirigeants des syndicats pour discuter de la nouvelle loi, mais jsqu’à présent ils ont refusé. Villepin, que l’on s’attend à voir présenter sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine, a offert de modifier la mesure, mais son effort de conciliation a échoué. Il y a eu des appels à la démission de Villepin, ce qui n’est pas l’image désirable à la télé avant une campagne électorale pour un poste supérieur.
Villepin surveille ses arrières parce que son principal rival attndu, le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkosy, et l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) de Sarkosy, pressent Villepin de ne pas se hâter d’appliquer la loi, mais de permettre de futures négociations.
L’engoûement de la France et l’adhésion finale au socialisme remonte à plus d’un siècle. Le dernier président François Mitterrand a effectivement aplliqué le socialisme comme politique nationale en 1981, quand il a émis ses “110 propositions”, qui comprenaient un programme de nationalisation de beaucoup d’industries. Sept des vingt plus grands conglomérats industriels français furent nationalisés, comme le furent 36 banques et deux compagnies financières. Le plan erroné de Mitterrand était conçu pour s’assurer que le gouvernement aurait des sources de capital pour les secteurs nationalisés.
L’Etat français rend compte d’environ un quart du produit industriel français. Au sein des entreprises employant deux mille salariés et plus, la moitié sont des entreprises d’Etat.
Selon le modèle typiquement socialiste, Mitterrand s’efforça d’inverser la tendance d’une économie stagnante par des tactiques collectivistes, au lieu d’utiliser les outils capitalistes. Comme cela sera prouvé dans d’autres etats socialistes, une lourde main gouvernementale inhibe l’initiative, restreint la création de capital et conduit le travailleur d’Etat ou travaillant dans une entreprise soutenue par l’Etat vers une fausse sensation de sécurité de l’emploi. Il rend aussi plus difficile pour l’entrepreneur l’atteinte d l’indépendance et du succès, juste part d’une carrière d’ascension sociale dans une position qui produit des biens et des services dont les consommateurs ont vraiment besoin. Dans une société socialiste, l’inverse se produit toujours, conduisant au désespoir, à un chômage élevé, à une pauvreté mutuellement partagée et à des émeutes dans les rues pour protester contre les promesses non tenues de l’Etat.
Reuters a cité un analyste politique français prédisant que le gouvernement français serait finalement forcé de céder à la pression, en particulier au vu du nouveau sondage d’opinion indiquant une large opposition au CPE.
Bien sûr les Françis cèderont, ils le font toujours, n’est-ce pas ? Mais céder ne résoudra pas le problème. Le capitalisme – avec le marché libre associé – le résoudra.
Adaptation française de Simon Pilczer
Une réflexion sur « La trouille française du travail »