La France n’a rien perdu de ses atouts du passé. Elle a simplement besoin d’un violent « électrochoc » psychologique sur le plan collectif dans la perspective obligée de :
– cesser de se « misérabiliser » avec de ridicules et blessantes repentances (« que celui qui n’a jamais péché… lui jette la première pierre ») ce qui lui éviterait (la France) de compenser sa dévalorisation ciblée par ses prédateurs de tous bords par la propension aux arrogances hors-actualité en lesquelles Jacques Chirac excelle (à contretemps) par notre soi-disant-modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie (en fait, dont le monde entier « pouffe-de-rire ») ;
-regarder sa présente détresse en face : culture socialiste du farniente-loisir et politique associée du « tout-Etat ». Se remettre au travail, abroger les 35 heures et libéraliser économiquement le pays, sans remise en cause systématique d’un bon nombre d’acquis sociaux (lorsqu’ils ne sont pas privilèges), donc normaux. Rien que cela constitue une sérieuse mais décisive contre-révolution par rapport à son passé ;
– réaffirmer son identité culturelle gréco-judéo-chrétien en cessant le mythe de la « France-terre-d’asile » de la misère du monde au nom d’une charité indigne de la noblesse de la Condition humaine qui ordonne : « Lève-toi et marche ».
Pour ses « retrouvailles avec elle-même » la France a besoin d’un repère social fondamental : sa Constitution.
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L’origine principal (mais consécutif à son passé) du Mal français : un pays – La France – devenu « collectiviste » depuis le 27 octobre 1946. Pourquoi ? Un résumé très sommaire de notre passé va nous l’apprendre.
Constitution du 3-09-1791 : […]. Article 2 : « Les droits naturels […] de l’homme : Propriété, Sûreté, Résistance à l’oppression.
Acte constitutionnel du 24-06-1793 […] Article 2 : « Les droits naturels […] de l’homme : Égalité, Liberté, Sûreté, Propriété.
Constitution du 22-08-1795 […]. Article 2 : « Les droits… » (etc.) : Liberté, Égalité, Sûreté, Propriété.
Bonaparte, le 15-12-1799 « rectifie » en remettant Propriété en tête.
« Rupture » dans la Constitution du 4-11-1848 : En plus de « Liberté et Égalité apparaissent : Fraternité, Famille, Travail, Propriété, Ordre public.
La propriété privée n’est donc plus un droit imprescriptible. De plus, dans son article 13, ladite Constitution accroît sensiblement les prérogatives de l’État : encouragement de l’égalité entre patrons et ouvriers, assistanat divers (enfants abandonnés, infirmes, vieillards sans ressources), dans un souci d’« inégalité corrigée ». […]
L’État a donc pour ambition, pour la première fois, de bâtir une société : toute société résultant d’une telle ambition ne peut être que socialiste-collectiviste.
Constitution du 27-10-1946. C’est la Fin du Grand massacre de la 2ème guerre mondiale. La défaite de l’armée nazie devant la Volga, à Stalingrad, au cours du terrible hiver de 1942-43 a consacré le mythe stalinien et amené au pouvoir, en France, après la Libération, le parti communiste sous la houlette de Maurice Thorez : l’Assemblée constituante comprend 153 députés communistes, 128 députés socialistes sur 546 députés au total : majorité absolue. L’emprise socialo-communiste sera totale dans l’élaboration de ladite constitution. Dans son préambule, lequel va décider de notre avenir – à long terme – quand bien même, il est rappelé la devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité, la Constitution ne les définit plus, la Propriété disparaît. De ce fait, l’État-collectiviste devient envahissant : sa mission essentielle devient dans l’esprit « quarante huitard », modification, amélioration de la société, bref s’occuper de TOUT.
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L’état d’esprit collectiviste s’est aggravé au cours des soixante années où personne ne mentionne que nous vivons dans une démocratie où l’État surveille jusqu’à nos libertés d’expression lorsqu’elle vient à heurter salutairement, en ce moment, le fanatisme de l’intégrisme islamique (caricatures de Mahomet, affaire Redeker, etc.).
Il est donc devenu vital – sous peine de mort, à terme- – d’engager une rupture totale avec l’esprit de la Constitution de 1946 laquelle, dans l’Inconscient collectif du Français (qui n’en a cure et encore moins conscience), a provoqué des dégâts psychologiques immenses, pour beaucoup irréversibles.
Pour cela, il est nécessaire d’abandonner l’universalisme du message chrétien – très mal compris, car Jésus, en affirmant qu’il « n’était pas de ce monde »… nous a légué le soin d’avoir les pieds « dans ce monde » : cessons donc de faire semblant, et prenons-nous pour ce que nous sommes, remettons nos pieds sur terre, et prenons conscience d’où nous venons. Nous venons, « géo-paléo-anthropomorphiquement » d’une longue lignée évolutive animale ; cessons de confondre l’esprit Dieu-en-soi (voir mon article « Autour du discours de Benoît XVI ») qui est un « projet noéticanthropique » à long terme, et les impératifs de sauvegarde de nos sociétés occidentales actuelles. Il est question, non pas d’universalisme (où sont Égalité et surtout Fraternité ? les bases de la Constitution) mais de préservation identitaire. Pour cela, il serait indispensable de mettre un Préambule au préambule à la Constitution de 1946 qui deviendrait la Constitution de 2007, affirmant l’incompatibilité formelle entre l’héritage « Hellène-Judaïque-Chrétien » et la dictature imposée par le Coran musulman.
[J’entends bien les cris d’orfraie des bien-pensants, m’accusant de liberticide et « contre »-intégrisme, oublieux que la liberté s’arrête là où elle piétine celle des autres et que la liberté des fatwas-menaces-de-mort, la liberté des « versets de Satan » dans le Coran, n’est plus la liberté… ne nous gargarisons pas de confusions].
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Toujours, sur le plan constitutionnel, modifier sensiblement partout où il est écrit que l’État doit intervenir pour modifier ceci ou aménager cela et : LIBÉRER l’Économie. Nous en sommes à l’heure de la Mondialisation. Elle est inéluctable, irréversible (contrairement à ce qu’a dit Chirac à ses proches en prétendant que la mondialisation est une « mode », donc éphémère, montrant sa dramatique ignorance de l’évolution du monde (le « grand naufrageur » en reprenant les termes de Marcel Gauchet concernant le président de la République). La mondialisation économique va évoluer, le capitalisme devra vivre une Mutation, les microtechniques tendant vers de plus en plus d’immatérialité, au détriment du second principe de la thermodynamique, donc, de plus en plus au profit d’une diminution des variations entropiques, c’est-à-dire, au profit d’un accroissement de la non-dégradabilité.
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Le reste de mon propos se déduit aisément de ce qui précède.
L’incompatibilité entre notre identité occidentale et celle de l’islam exige : immigration zéro avec « non autorisation » cultuelle musulmane de la manière suivante : interdiction de toute manifestation extérieure de signes religieux : port du voile où que ce soit, ainsi que du burka, non-acceptation du ramadan (dans les entreprises, publiques comme privées, présence au travail, le jour, obligatoire), pas de viande hallal (cette cruauté dans l’abattage des animaux, indigne d’un pays comme le nôtre, prétendument civilisé) obligation aux Africains naturalisés français d’apprendre la langue française en réaffirmant le refus de tout communautarisme (on ne devient pas citoyen français en refusant de vivre selon l’esprit républicain laïque, assimilé donc aux Français), sinon, perte de la nationalité française. Tout délinquant africain pris en flagrant délit « délictuel », expulsé vers son pays d’origine.
Quant à la pratique de la prière, puisqu’il s’agit d’un « comportement » individuel qu’il serait stupide d’interdire, trouver des aménagements divers, sachant que toute construction de nouvelles mosquées serait, dorénavant, arrêtée. Cette immigration zéro viendrait en correspondance avec la fin de l’État-providence (voir constitution 2007) identique pour chacun (y compris pour chacun de nous), avec fin du CMU, des allocations aux polygames, etc. Gageons que plus d’un Africain retournerait chez lui, de lui-même. Par contre, aider l’Afrique à sortir de sa misère, oui ! Accepter des étudiants bacheliers et les aider à la poursuite d’Études supérieures (au moins cinq ans) avec, à la clé, un contrat : au terme de leurs études, retour de ceux-ci dans leurs pays d’origine respectifs, en accord avec le pays africain concerné, pour la reconstruction ou l’amélioration de celui-ci et veiller à la stricte application du « devoir de retour » chez soi (à moins que la Chine ne nous « dame le pion »).
Naturellement, tout « sans papier » doit être refoulé avec civilité mais intransigeance.
Ceci exige la restauration de l’autorité de l’État français. Autorité bafouée perpétuellement (« raves parties » sur propriété privée avec encouragement du Ministère de l’Intérieur, faucheurs de plants OGM au mépris de la propriété, avec impunité quasi automatique non sans arrière-pensées politiques… pour José Bové, par exemple, dans le droit fil – Inconscient collectif – hérité de la Constitution de 1946). Autorité qu’il faudra manifester, coûte que coûte, pour faire face à la violente réaction des partis de gauche et des pseudo-droite, des syndicats (quasi systématiquement de gauche), le moyen de « gouverner la difficulté » en transformant le système judiciaire-ultra laxiste parce que, angéliste (à gauche), supprimer les Tribunaux administratifs ou en modifier profondément les prérogatives.
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Remettre la France au travail avec abrogation des 35 heures. Diminuer drastiquement les charges et les contraintes pesant sur les PME et PMI, sur l’Industrie, en général : la réindustrialisation de la France se ferait naturellement, les délocalisations diminueraient sensiblement. Mener une politique hardie d’entreprise industrielle et des services, cesser les emplois « aidés » pour faire semblant de diminuer le chômage.
(6)
Partout ailleurs, en venir à la « libéralisation morale » : respect de l’I.V.G., de l’homosexualité même si l’on peut considérer, à juste titre, qu’il s’agit, dans ce dernier cas, d’une dérive. Accepter l’euthanasie dans les cas où l’éthique l’impose.
(7)
Encourager – en accord avec le F.N. – la restauration de la véritable Esthétique : Musique et Arts majeurs ; décourager le barbarisme du « retour-au-primate » : l’Art est une des plus belles et des plus nobles « aventures » (par la Renaissance… les Lumières en sont) des conséquences du « gréco-chrétien ».
(8)
Restaurer l’École : autorité du « maître d’école » et de la discipline nécessaire et, donc, en finir avec le stupide mythe soixante huitard de l’« enfant-roi ». Congédier les gourous-diafoirus qui ont plastronné depuis le « règne mitterrandien » et même avant, en imposant des doctrines « globalistes » imbéciles (la méthode globale de l’apprentissage de la lecture est une catastrophe depuis plus de trente-six ans), en revenant aussi à des raisonnements plus « techniques » en mathématiques (collèges et lycées), en laissant à l’initiative des « matheux » de nature, l’abordage de la mathématique abstraite, inutile pour une formation scientifique du secondaire qui ne peut être qu’introductive.
(9)
Restaurer la Recherche scientifique (progressive dénationalisation du C.N.R.S.). Nos meilleurs chercheurs partent aux États-Unis… et nous avons parmi les meilleurs mathématiciens du monde…
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Le dialogue social, indispensable, doit être entièrement repensé. Si c’était possible, il conviendrait de modifier les statuts du syndicalisme (prendre exemple sur le système allemand ou canadien). En tout état de cause : le gouvernement gouverne mais ni la rue ni le syndicat. Le syndicat doit être un coopérateur de levier économique.
(11)
Diminution draconienne de l’influence corporatiste : en accord avec le F. N. pour supprimer l’E.N.A. Fin progressive de la «primauté » fonction-publique.
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Politique étrangère : fin de la « diplomatie rampante » (à la Javier Solana) et affirmation de l’autorité morale face aux mouvances arabo-islamistes (Iran, etc.), face aux menées du Hezbollah.
Soutenir Israël plus que « du bout des lèvres » et en revenir à une politique atlantiste affichée.
Je ne vois aucune issue pour la France, ni pour l’Europe, si la COMPRÉHENSION profonde du Mal français se limite aux banales explications droits-de-l’hommistes habituelles, faites de relativismes et de bricolages, indignes d’une moralité ferme mais non basée sur les bons sentiments de l’« idiotie utile ». La France, si elle veut survivre, doit ROMPRE.
Rompre avec son défaitisme, hérité de l’assassin Inconscient collectif psychologique, en héritage du collectivisme communiste et de ses « révolutions » marxo-suicidaires. C’est une question de courage. Faire face à l’insurrection de tous les « idiots caritatifs » pour qui, l’immigration est synonyme d’anticapitalisme, antiracisme, antimondialisme, antiaméricanisme bushiste. Il s’agit, en fait, d’anti-dignité pour soi-même, capitulation devant l’intégrisme, ou… subir la «guerre de cent ans» annoncée par Jean-Louis Bruguière avec, pour finir sombrer dans le linceul de la dhimmitude.
Tel est le défi actuel.
Le F.N. hélas, en prônant la sortie de l’Europe et le retour au Franc, semble n’avoir rien compris à la Réalité de notre époque.