Refusant de répondre par un oui ou par un non, il a affirmé que « Saddam Hussein a commis des crimes odieux à l’encontre de la population irakienne. Il ne faudra jamais oublier les victimes de ses crimes », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, à son arrivée au siège de l’ONU à New York. « L’ONU est fermement contre l’impunité et comprend le désir de justice ressenti par de nombreux Irakiens ».
La position de Ki-moon est nettement différente de celle de son prédécesseur, Koffi Annan, qui affirmait récemment que le respect du droit à la vie implique l’opposition à la peine de mort, même pour les crimes contre l’humanité.
Peretz veut donner une chance à la Syrie
Le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a indiqué jeudi 3 janvier que les estimations des services de renseignement indiquaient que la Syrie de Bachar el-Assad était sérieuse à propos des négociations avec Israël, a rapporté le quotidien Yedioth Aharonot. Peretz aurait tenu ces propos lors d’un discours adressé à de hauts responsables de l’Armée israélienne.
La Syrie a récemment proposé de reprendre les négociations avec Jérusalem, mais le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a fait part à plusieurs reprises de son opposition à cette offre tant que Damas continuait à soutenir des organisations terroristes, notamment le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien.
Ahmadinejad veut humilier les Etats-Unis
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé mardi 2 janvier le vote onusien de sanctions contre son pays, affirmant que l’Iran allait humilier les Etats-Unis comme il l’a déjà fait par le passé.
“Que le monde sache que, du point de vue de la nation iranienne, cette résolution n’a aucune validité”, a décrété le président, au cours d’un discours prononcé mardi 2 janvier. A l’adresse de Washington, il a ajouté: “sachez que la nation iranienne vous a humilié à de nombreuses reprises, et vous humiliera à l’avenir”.
De son côté, l’administration américaine s’apprête à envoyer prochainement plusieurs émissaires dans le monde pour “tenter de convaincre les responsables politiques et les dirigeants des banques étrangères d’interpréter strictement les termes de la résolution”, a rapporté mardi le journal New York Times.