22 janvier 2025

Philippe Karsenty : le combat pour la vérité continue

L’affaire al-Dura ne fait vraisemblablement que commencer. Tandis que le  directeur du Bureau de Presse Gouvernemental israélien, Daniel Seaman, annonce que l’Etat communiquera bientôt sa position officielle sur l’affaire Al-Doura, Philippe Karsenty, ce citoyen français qui s’est élevé contre France2 pour défendre la vérité, effectue actuellement une tournée internationale de conférences en Europe et dans d’autres parties du monde (Etats-Unis, Afrique, Amérique Latine).

Philippe Karsenty est le fondateur de Media-Ratings, « agence de notation des médias ». En 2004, il est assigné en justice par France 2, après que Media-Ratings eut accusé la chaîne d'avoir diffusé une mise en scène de la mort de Mohammed al-Durah, un enfant palestinien de 12 ans, lors d'un échange de tirs dans la bande de Gaza en 2000, au moment du déclenchement de la Seconde Intifada.

France 2 a  gagné le procès d'octobre 2006. Karsenty décide alors de consacrer Media-Ratings à la seule affaire al-Durah. Lors du jugement en appel en mai 2008, Karsenty est relaxé, la cour a souligné la « bonne foi » de Philippe Karsenty, arguant son « droit de libre critique » qui relève de la liberté d’expression.

Philippe Karsenty se bat pour démontrer, preuves  à l’appui, que le reportage diffusé par France 2 sur la mort du petit Mohamed Al Dura dans la bande de Gaza est une mise en scène et que les images diffusées par cette chaîne télévisée sont fausses. Cet ancien financier et homme d’affaires, aujourd’hui maire adjoint de Neuilly-sur-Seine, est pourtant bien décidé à faire éclater sa vérité d’un côté ou l’autre de l’Atlantique.

Je vous invite à retrouver l’interview de  Philippe Karsenty, récemment publiée par le Jérusalem Post français en cliquant ici.

A la suite de cette publication, l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, a communiqué au journal israélien que le ministère des Affaires étrangères n’est pas impliqué dans le contentieux relatif au reportage de France 2. Ce qu’il dit n’est pas tout à fait exact. Le Quai d’Orsay est fortement engagé dans ce contentieux et se trouve du côté des auteurs de la diffusion du faux  reportage de France 2 qui alimente une propagande nauséabonde planétaire.

En plus, c’est le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, qui a fait remettre la légion d’honneur à Charles Enderlin alors que tout le monde sait aujourd’hui, même au Quai d’Orsay – écrits à l’appui – que le reportage de France 2 était une pure et simple mise en scène.
C’est aussi dans un lieu dépendant du Quai d’Orsay que la conférence de presse Philippe Karsenty, qui devait se tenir en mars 2009, a été annulée. Cela ne ferait que retarder la révélation de la vérité.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *