C'est fort possible que l'avenir de la France soit le Venezuela, déjà au niveau juridique (l'effondrement économique venant cependant par la suite si les post-communistes prennent le pouvoir) tant l'interférence des injonctions judiciaires instrumentalisées ou pas (car le juge militant est autonome) devient de plus en plus patente en France réduisant, rétrécissant, la politique à un concours d'élévation vers la sainteté, glissant alors et de fait vers le pouvoir de juges jaugeant uniquement les apparences.
Ou comment au creux de l'implicite (qui n'existe pas plus qu'un cabinet noir ou la théorie du genre) comment contrôler le tempo et la perception d'une élection, ce qui est pourtant anti-constitutionnel, d'autant plus que le secret de l'instruction reste constamment violée ce qui mériterait des sanctions, du moins si l'on était encore dans un état de Droit.
Car de deux choses l'une : soit nous sommes dans du flagrant délit avec comparution immédiate, soit il s'agit de suppositions non clairement étayées par des preuves imparables ce qui nécessite des mois et des mois de traitements, mais ceci fait que dans ce cas et afin de ne pas polluer l'atmosphère de l'élection angulaire les injonctions judiciaires doivent être suspendues pour les candidats qui, surtout lorsqu'ils sont officialisés par les 500 signatures, ne sont alors plus des citoyens comme les autres.
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En fait, il faut, pour l'élite post libérale et post communiste doublement "trans" (transnationale et transgenre) éliminer le candidat de la droite et du centre qui fait doublon avec son candidat, celui officiellement du nouveau centre englobant les ailes gauches et droites des partis conservateurs et sociaux-radicaux alors qu'il est officieusement celui de ce mouvement "trans" mondialisé aseptisé uniforme malgré les apparences de fête permanente et de chair cathodique à profusion perpétuelle.
Et il faut aussi empêcher, bien sûr, tout candidat nationaliste, surtout s'il veut apparaître comme une alternative crédible, surtout quand elle se trouve plus centrée sur le patriotisme citoyen que sur le rejet en soi d'autrui parce qu'il est autrui. C'est que les "trans" (des différents "post") rejettent ainsi toute discrimination entre citoyens et non citoyens, récusant par cela même la notion de nation qui peut pourtant réunir plusieurs souches ethniques sauf que pour les "trans" la notion même de "souche" est encore plus à récuser que celle de "nation". Toute racine, origine, doit être en effet extirpée sur la table chirurgicale des transformations obligatoires.
Le même processus s'opère outre-atlantique où les "trans" sont si sûrs d'eux qu'ils en viennent à penser et à dénoncer que le fait seul de parler à un officiel russe puisse avoir des répercussions sur la résilience inédite, surprenante, de ces mentalités refusant cette mutation aussi obligatoire que la soumission à l'islamophilie et à la dénonciation dudit réchauffement climatique. La dérive façon docteur Folamour s'accompagne ainsi d'une philosophie de l'éphémère "trans" qui dure cependant plus qu'un jour désormais.
Le fait que des officiels américains y compris républicains comme Mc Cain en viennent à indiquer que d'ores et déjà la campagne française est sous influence russe en dit long sur le degré inouï d'aveuglement totalitaire qui maintient en fait idéologiquement le bloc des "trans" en pleine transition idéologique vers ce nouveau type de totalitarisme bien plus pernicieux que l'ancien parce qu'il n'y a certes pas de génocide physique, mais la double acceptation qu'il y en ait (Syrie, Rwanda…) aux côtés et en interaction avec une destruction mentale permanente, sous perfusion rigolarde néanmoins.
Mais cela n'en reste pas moins une implosion généralisée, celle des identités sommés de s'ouvrir à l'infini jusqu'au déséquilibre en vue de créer un comportement d'handicapés "trans", sous revenu universel cependant, branchés en voyeuristes perpétuels de la mise en spectacle du monde sous hologrammes où on pourra voir très bientôt un hologramme personnalisé de Mélenchon border les petits enfants en les appelant par leur prénom tout en racontant ses histoires à dormir debout (d'où le mouvement dit "Nuit debout" bien sûr) comme sur la liberté l'égalité la fraternité au Venezuela : on les soigne, mais oui, et on les éduque, eh oui, sauf que leur santé se détériore faute de manger à sa faim et l'éducation ne sert à rien parce que l'on peut pas dire ce que l'on pense et qu'il n'y a pas de travail.
Peu importe ! "Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver" comme le dit la chanson.
Les maîtres chanteurs sont donc là. En plein chantage (du vote utile) : lui ou le chaos. Sans enchantement. Et avant de déchanter. Ainsi va le monde de la politique devenue divertissement ou, plutôt, continuant à être du divertissement pendant que les vraies affaires du vrai monde sont traitées dans de vraies coulisses. D'où la revendication des Guyanais qu'ils n'ont pas hélas tenu jusqu'au bout : faire que les négociations se fassent devant les caméras. C'est ce qu'il faudrait généraliser : délibération au conseil municipal à la région dans certaines rencontres, les citoyens doivent être non seulement consultés mais appelés à voter on ferait là un mixe de démocratie directe et indirecte. Sauf que le clan des "trans" ne veut pas, pas plus que le clan des "archéo" d'ailleurs, mais ceux-là sont bien moins dangereux.
Titaniquement vôtre.