Par Elyakim Haetzni
Paru dans www.YnetNews.com émanation de Yédiot Ah’oronot – le 15/04/09
Traduit par Albert Soued, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
Barack Obama est certainement une personne très aimable. De plus, la Pâque fête de la liberté rapproche les Noirs et les Juifs, combattants les plus fougueux pour l’égalité entre Africains et Américains. Pourtant, Condoleeza Rice nous a heurtés quand elle nous a assimilés "au peuple blanc" qui l’a persécutée lors de son enfance, et quand elle a pris fait et cause pour la partie palestinienne "persécutée".
En attendant, les adversaires d’Obama le désignent par le prénom "Hussein" pour le caractériser. En effet, lors de sa récente visite au Parlement turc, ses hôtes ont insisté sur son côté "Hussein", ce qui avait sans doute été coordonné avec l’invité. Nous ayant déjà demandé de nous mettre à la place des Palestiniens, il est certain qu’Obama s’identifie à eux.
On verra la différence très bientôt. La pierre d’achoppement de la politique de Barack Hussein Obama est l’installation d’une "Palestine", avec la supposition que ce geste va extraire l’Amérique de l’imbroglio d’Irak et d’Afghanistan, détruire les talibans au Pakistan et apaiser l’Iran…!
Souvent quand les gens parlent du cancer, ils préfèrent dire "cette maladie, vous savez…". Et ici, on parle de la même manière, "le prix, vous savez…", afin d’éviter de parler en détail de ce qui va rester d’Israël, après que la Palestine eut été installée. On en parle avec précaution, à voix basse, comme si on s’adressait à un patient, avant une amputation.
Face à l’ultimatum lacéré qu’on peut attendre d’Obama, on peut imaginer déjà la situation qu’il va entraîner:
– à Jérusalem, une frontière à la porte de Jaffa, avec des Palestiniens armés le long des murailles de la Vieille Ville
– une mer Morte, moitié jordanienne, et l’autre moitié appartenant aux Palestiniens
– le Négev divisé en deux par un pont, près de Qiryat Gat, avec un flux de Palestiniens de Gaza aux portes de Jérusalem et de nos villes
– l’aéroport Ben Gourion, à la portée de missiles portables déployés dans les ruines de l’implantation de Beit Aryéh, nous obligeant à transplanter notre aéroport international au Négev
– Israël amputé de la vallée du Jourdain et des hauteurs du Golan…
300 000 réfugiés
Nous aurons 300 000 nouveaux citoyens expulsés, avec les risques d’une guerre civile mineure, en plus d’une taxe pour financer les nouveaux foyers et les nouveaux emplois de "ceux qui reviennent de Palestine". Certains occuperont les appartements d’Israéliens
qui fuiront à l’étranger, une fois que la terreur et le lancer de missiles auront repris.
Nous aurons les bars et les filles pour les troupes de l’Otan, déployées pour protéger les deux parties; d’un côté, prothèse de sécurité pour le nouvel amputé, de l’autre, bouclier pour les Arabes. Ce déploiement serait le symbole d’un nouveau statut d’états sous la tutelle du Quartet, en harmonie avec les objectifs de la "Feuille de Route", deux états autant "souverains" que le Kosovo.
Et ainsi, l’indépendance de notre "Troisième Temple" tournera plus court que celle des Hasmonéens, qui ont gouverné entre 2 hégémonies, la grecque et la romaine. Beaucoup préfèreront aller vivre dans la Rome d’aujourd’hui, c’est-à-dire l’Amérique, plutôt que d’être occupée par elle, ici.
Se lamentant devant la victoire de la droite aux dernières élections, un auteur israélien s’est réconforté avec l’espoir qu’Obama allait nous forcer à un compromis. Cet auteur ne craint pas les conséquences, et pourtant je n’ai décrit ci-dessus qu’une infime partie.
Cependant la majeure partie de notre peuple n’est pas impressionnée par l’avertissement issu du "camp de la paix à tout prix" qui est "si on refuse de se plier au projet d’Obama, on perdra son amitié " Pourquoi? Parce que : Quel genre d’ami est celui qui vous lance une pelle pour que vous creusiez votre tombe ?
Bien au contraire ! Golda, Rabin et Begin ont été capables de dire NON à l’Amérique et l’amitié entre les 2 nations a été préservée quand même.
Beware our American friend
Saying ‘no’ to Obama won’t necessarily undermine our friendship with US
Elyakim Haetzni
Published: |
04.15.09, 13:37 / Israel Opinion |
Barak Obama has a lovely personality, and moreover, the holiday of freedom brings together the blacks and the Jews, who were among the greatest fighters for African-American equality. Still, we were hurt by Condoleezza Rice, who identified us with the white people who persecuted her during childhood, while viewing the Palestinians as the persecuted party.
Meanwhile, Obama’s rivals referred to him as “Hussein,” his middle name, in order to slam him. Yet in his recent visit to the Turkish parliament, his hosts happened to emphasize his “Hussein-ness,” and such things are coordinated with the guest. Obama, who has urged us to put ourselves in the shoes of the Palestinians, not only backs them; he also identifies with them.
We shall fee the difference soon. Barack Hussein Obama’s policy cornerstone is the establishment of “
Often when referring to cancer, people prefer to talk about “this disease, you know.” Around here we talk about “the price, you know,” in order not to go into detail about what shall be left here after
Yet in the face of the razor-sharp ultimatum we can expect from Obama, enough with the hints: Imagine a border at
Imagine a Negev divided into two near Kiryat Gat by a Palestinian bridge, and a Gazan demographic flood pouring into
Imagine
300,000 new refugees
We shall have 300,000 new expelled citizens, with fears of a minor civil war, in addition to a “Return from
We shall have bars and their girls making a living off NATO troops, who shall be deployed here in a dual capacity: Serving as a security prosthesis for our amputated land, and defending the Arabs from us. Their deployment would symbolize the new status of
And so, the independence of our “third Temple” would turn out to be shorter than the independence of the Hasmoneans, who ruled between the bouts of Greek and Roman control, and many would choose to live in modern-day Rome – that is, America – instead of being occupied by it here.
An Israeli author, who lamented the rightist camp’s elections victory, comforted himself with the hope that Obama would force us to compromise. This author is not scared by the frightening outcome, only a small part of which was described above.
However, the vast majority of people in this nation are not deterred by the warning issued by the peace camp – that is: if we refuse to accommodate Obama, we shall lose his friendship. Because what kind of a friend is the one who shoves a shovel into your hand so you can dig your own grave?
On the contrary: Golda, Rabin, and Begin were able to say “No!” to
, and the friendship was preserved.
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