6 juin 2012 (15h-17h). Selon des informations recueillies sur Internet, à 15heures tapantes, formant un petit groupe d’une dizaine de personnes, nous étions en place.
En tant que non-juif, la commissaire de police avec qui je m’entretenais, me signala alors qu’elle venait d’obtenir à l’instant un agrément pour que notre présence pacifique soit acceptée, « sous les arbres », toutefois, sans droit de défiler sur un trottoir des Champs-Elysées et sans tolérer le moindre désordre.
No problème ! Je rejoignis vivement les jeunes sionistes sous les arbres.
Me connaissant pour avoir lu mes articles, un des responsables de l’opération me demanda de prendre la parole, dès que le speech, militant et bien structuré du porte-parole de ces jeunes hardis (juché sur un banc) serait terminée.
Entre temps, la petite quarantaine de personnes que nous formions alors, composée de jeunes militants juifs, fut rejointe par une centaine de personnes, juives pour la plupart, mais aussi de quelques non-juifs et chrétiens.
Je fis un discours selon mon cœur sioniste et de ma longue marche aux côtés d’Israël, exhortant notamment les jeunes hommes et jeunes filles présents, à la fierté d’être juifs et patriotes israéliens, pour tout ce que représentait ce minuscule et formidable pays en exemplarité et courage, pour l’avenir de la démocratie des pays encore libres de ce bas-monde.
Durant près de deux heures que dura notre manifestation pacifique (néanmoins très symbolique), ponctuées de quelques chants, se produisit soudain une brève tentative de « jeunes », hurleurs de slogans coraniques, violents et idéologiques inadéquats avec la liberté et le simple bon sens..
La réaction des jeunes juifs qui m’entouraient m’étonna par leur rapidité à fondre sur ces intrus qui, faisant fit du service d’ordre cherchèrent une provocation violente.
Avec un sang-froid qui leur fit honneur, les jeunes sionistes les firent fuir dare-dare.
Peu après, la dispersion s’effectua dans l’ordre, avec une rumeur planant de ci- delà :
« On devrait faire ça chaque jour, pacifiquement, en divers lieux, jusqu’à ce que les médias et quelques politiques tendent l‘oreille et reprennent un peu de bons sens et de juste mesure, à défaut d’honnêteté».