23 janvier 2025

Merah ou le choix de vie

À l'entendre, cet assassin n'a rien à envier de son homologue norvégien sinon qu'il théorise bien moins ; il n'en a cependant pas besoin : toute l'histoire du djihad lui permet d'insérer son fait d'armes dans l'ensemble de la matrice de la guerre depuis Mahomet. C'est l'islam. Pur et dur. Mais les commentateurs musulmans vivant dans les pays occidentaux ont propagé  leur vision compatible qui n'a déjà rien à voir avec ce qui se vit dans les pays dominés par l'islam.

Certes, au sein des pays qui connaissent encore la prédominance du nationalisme arabe l'habillement et les coutumes strictement islamiques ne sont pas encore de rigueur puisque le nationalisme arabe voulait se "moderniser" à l'instar du militarisme japonais qui n'avait plus besoin des samouraïs et de leurs nattes.

Seulement, depuis la victoire khomeyniste en Iran, et la faillite du nationalisme arabe sous tous les plans, les populations avides de grandeur et de stabilité choisissent y compris par les urnes de revenir aux sources.

L'islam se veut supérieur, c'est écrit, aussi le fait d'imposer par exemple le voile jusque dans le foot féminin vise essentiellement à affirmer cette supériorité.

Merah, dans ce contexte, joue le rôle d'une avant-garde combattante. Il faudrait seulement comprendre pourquoi il a été condamné 18 fois sans suivi d'aucune sorte sinon gober le fait qu'il allait en vacances au Pakistan et en Afghanistan… Et pourquoi avait-il été refusé deux fois par l'armée ?

En tout cas, dans un système judiciaire qui préfère la prévention, il est tout à fait étonnant qu'aucun signal avant coureur n'ait pu mettre à quiconque la puce à l'oreille.

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