par Dans l'immense télévision qu'est devenu le monde avec nous comme points grouillants sur l'écran, les pôles sont de moins en moins les nations mais les centres commerciaux géants nouveaux genre, des môles croisant à la façon des séries de pubs et soap opera différentes marques, dont les nationalités, mais comme inadvertance, puisque de plus en plus ce qui compte c'est le fait d'être animé (vivant, même pas nécessairement humain puisque l'Homme aurait tué la planète) il faut avoir tous les droits possibles au sein des flux matriçant en accéléré la planète Terre.
Au sein d'un tel cyclotron, la citoyenneté est devenue chose dépassée mais elle ne le sait pas encore. La différence entre soi et l'autre s'estompe, au point où seul l'islam et un peu encore les Russes et les Chinois tentent de refuser cette dilution pour se rehausser dans l'ancien temps de la puissance brute (encore un instant monsieur le bourreau) alors que notre époque préfère la puissance ouatée, diffuse, dans laquelle l'identité (genre, idée, mode) n'est plus qu'un moment. À chaque fois.
Prenez par exemple le diktat européen d'interdire l'incarcération de non résident, ceci "ajuste raisonnablement" leur présence illégale, et permet par la bande d'imposer la stratégie démographique de repeupler l'Europe y compris contre son assentiment. Ajoutez-y la possibilité de se soigner gratuitement, et vous avez là le plus fantastique appel d'air jamais créé. Au même moment beaucoup de jeunes partent en un vase communicant impressionnant qui les voit être remplacé par des sans papiers ne pouvant plus être expulsés.
Si au moins cela se faisait au sein d'une structure assimilationniste, l'apport démographique peut être un plus comme aux USA alors que dans les conditions présentes de pré-communautarisme cela ne peut qu'aggraver le détricoté de la nation France.
