Corner, tête de Retailleau, but de Lemaire contre son camp, balle au centre, Lecornu jette l’éponge ; Macron, dans les cordes, veut quand même poursuivre, et, évidemment, la Fange Insoumise (“ne m’appelez plus jamais France“) se rue sur la bête,  mais pourquoi faire, sinon imposer une dictature Piketty et post gazaouie encore pire (Greta et Rima sont sur un bateau… et bientôt au gouvernement? ) Reste la dissolution ou la démission. Macron peut choisir la première avant Noël ou s’amuser encore à faire le pitre, mais comme il a “on” le sait les yeux plus grand que le ventre, démissionner maintenant entacherait son souci de faire mieux que Tony Blair ou comment se bâtir une stature internationale, taillée sur mesure, inspecteur en chef des travaux jamais commencés, quelque chose de ce genre… Au royaume de l’Absurdie…

Donc la dissolution. Mais là aussi pourquoi faire ? Mettons que les castors craquent et se disent pourquoi pas Bardella etc., majorité absolue, immédiatement la Fange Insoumise et les néostaliniens de la CGT etc., font feu de tout bois, référendum sur la retraite à 55 ans (comme à la SNCF pardi !) plus sérieusement poser d’abord celui sur l’immigration alors que les intérêts de la dette enflent (et supprimer l’AME ramènerait un milliard alors qu’il en faut 150 par an )? Formidable piège qui va crisper le pays durant deux ans (en plus Marine risque de rejoindre Sarko au cachot) alors qu’une opportunité se présente pour y aller plus en douceur, avec en effet fermeture des frontières comme le propose de Villiers, mais aussi suppression du faux tri des “métiers en tension” afin de permettre à des immigrés qui le veulent vraiment de travailler (comme ce boulanger étiqueté OQTF et qui dépité a eu un accident mortel (mais Retailleau n’a rien à y voir contrairement à ce qui est dit dans la presse complaisante) alors que les criminels OQTF eux aussi courent toujours protégés par la CC et le C.E) ; ce qui implique la suspension des  récépissés et visas de complaisance, et, surtout, les gels divers à la suite de l’audit sur les milliers d’organismes Tartempion (dont ceux de la Transition faussement écolo) ; Borloo parle, justement, de 150 milliards d’économie, pourquoi ne pas lui proposer le poste du Budget ?…  Chiche ?… Voudra-t-il entrer dans un gouvernement “d’extrême-drouâte “ma chère douairière ? Dur, dur que de rompre avec les parasites de l’État faussement providentiel…

Gouvernement d’Union Nationale alors ? Avec Arno Klarsfeld en ministre des Affaires Etrangères… Béatrice Rosen à la culture ? Marion Maréchal à la famille ? Sarah Knafo comme Porte-Parole du gouvernement ?  Charles Gave à l’économie pour la réindustrialisation, en marche vers le salaire complet ?… Didier Raoult ministre de la santé, Pierre Cassen à l’Intérieur (si Zemmour ou Ciotti ne veulent pas du poste) Christine Tasin à l’Éducation… Philippot en charge des affaires européennes… Et qui à la défense ?… Philippe Migault, un vrai spécialiste, à l’Agriculture sans doute quelqu’un de la Coordination paysanne… Voilà pour les ministères de base… Bien sûr cela va faire jaser, mais il est temps de crever l’abcès en affirmant haut et fort que par exemple l’islam n’est pas une “race” et peut donc être critiqué autant que le christianisme l’a été depuis 1789 ; et puis si les musulmans viennent en France c’est justement pour ne pas le subir plein pot comme chez eux, ou alors la porte est ouverte ; beaucoup d’hypocrisie ici donc, d’atermoiement, d’orientalisme, de racisme inversé non dit (les pôvres on ne va pas les attaquer sur leur “opium”…) quant à l’éducation sans doute une réelle décentralisation avec possibilité  pour chaque établissement de révoquer ses enseignants en cas de manque peut être un plus, sans parler des programmes pour lesquels il faudra faire un sérieux audit par une Commission indépendante des partis…

On le voit, il y aurait du pain sur la planche sans faire la peau aux “riches”, tout en mettant de l’ordre dans les finances afin de faire redémarrer le pays, couplant croissance et développement, ou comment ne pas privilégier l’optimisation quantitative au détriment du qualitatif, ce qui permet de repenser les circuits de production, la participation des salariés (faillite des syndicats considérant l’entrepreneur comme un ennemi et non un partenaire), etc., etc.

Mais ne rêvons pas, une telle chose sera peut-être possible dans dix ans, en 2032 ? Damned ! le Macron veut revenir à cette date, pire que le Valls, ou le sparadrap du Capitaine Haddock ?…