L’alliance actuelle entre tous les courants rétrogrades (djihadisme, néo-féminisme, néo-léninisme queer, purisme de l’ethno-différentialisme, alarmisme des décroissants, de l’affairisme des antinucléaires et de l’hygiénisme…) se fait contre les peuples (démos) en particulier de couleur blanche, de religion et culture chrétienne et juive.
Concernant cette dernière il est patent en effet de constater qu’à l’instar des dits amérindiens décimés par la dure “conquête de l’Ouest” (américain) il s’avère que non seulement autrefois du moins pour certains un “bon indien est un indien mort” mais aussi et de nouveau actuellement “un bon juif est un juif mort“; au sens également où l’on peut à la fois le maudire parce qu’il veut être souverain sur sa terre ancestrale et le pleurer en costume rayé noir et blanc ; mais dès qu’il veut de la couleur, qu’il relève la tête et refuse son statut de seconde zone il se trouve immédiatement diabolisé “sûr de lui et dominateur”.
Idem pour le chrétien, le blanc, de plus en plus infériorisé chez lui en particulier dans l’assistanat social et juridique ; ne parlons pas de la femme, surtout si elle est jeune et belle, traquée par les fanatiques de la transmania, victoire à rebours de la phallocratie (en particulier dans le sport féminin…); cela concerne aussi les juives et juifs massacrés le 7 octobre (et cela sert à rien d’y opposer des photos de jeunes femmes palestiniennes qui n’ont pas été, elles, assassinées mais sacrifiées par les djihadistes et leurs alliés les exhibant); de même que ces françaises cette également si jeune et si belle Lorène de Nantes,épanouie, accueillante, incarnant ce que cette Alliance des Anti-démocrates Antimodernes Nihilistes refuse, ce bras armé de la Secte Scientiste, Hygiéniste, Affairiste, Alarmiste, Anti-juive, Antichrétienne…Tous ces paganistes pédocriminels sous chemsex shootés aux subventions publiques et privées.
Ce sont donc non pas seulement des “post” modernes au sens d’en finir avec toute dimension universelle (symbole même pourtant d’acquis civilisationnels transcendant toutes les cultures qui ainsi se les accaparent dans leur propre singularité) mais surtout et d’abord des antimodernes dans le fait de refuser non pas le faux progressisme du technicisme hygiéniste qui est au contraire salutaire (comme ce fut le cas des dits “antimodernes” du 19 ème et début du 20 ème siècle) mais en vue de combattre précisément l’esprit moderne lui-même qui, de tout temps, n’oppose pas traditions et innovations (le Même ou l’Autre, l’Un ou le Multiple…) mais s’inspire de leur “dialectique”…
C’est ce que l’on pourrait appeler aussi la condition néo-moderne, du moins si l’on voulait mieux préciser que ce que l’on a appelé “les temps modernes” (jusqu’à même en faire une revue…) s’avère être plutôt “les temps démocratiques” (comme l’a bien vu Max Weber imité sur le tard par Marcel Gauchet…) c’est-à-dire d’avoir les moyens grâce à l’intégration de la Technique comme outil et non pas comme substitut (indique justement Gilbert Simondon) de dépasser toute binarité mécanique (action/réaction) puisque cela dépend toujours de ce que l’on fait, de quoi l’on parle, comme on le voit dans cette fausse opposition entre égalité et inégalité, les deux termes renvoyant à des réalités distinctes selon l’objet étudié….
Aussi convient-il de continuer à conserver ce point (tout en l’affinant) : les ringards et rétrogrades d’aujourd’hui ne sont pas chez les dits “traditionalistes”, ou “conservateurs” qui cherchent surtout à conserver des acquis et donc des progrès civilisationnels, mais plutôt chez ceux qui refusent l’esprit critique, cœur de l’esprit moderne (“critique” signifiant déjà estimation); ces gens-là auraient d’ailleurs voté pour la mort de Socrate parce qu’il cassait ce consensus posant le sacré de l’époque comme seul primat… Et au fond ce n’est pas parce que l’on veut être par exemple rendu libre de (se) donner la mort qu’il y a là un quelconque “progrès”ou alors à la marge lorsque seul l’artificiel fait office de vie….
Ce qui fait que la nouvelle césure contemporaine se situe plutôt entre ceux qui veulent dissoudre les peuples (démos) dans leur singularité -ce qui est, proprement, littéralement, antidémocratique, et montre ainsi leur anti-modernité par la décroissance des acquis et le retour vers le Village, d’une part, et, d’autre part, ceux qui, au contraire, veulent conserver, affiner, renforcer la démocratie, c’est-à-dire l’universalité de la souveraineté populaire à chaque fois particulière (culture) et singulière (individu) par la modernisation de sa République, de son être ensemble (politeia).
Voilà l’enjeu. Semble-t-il…
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