Lorsque la situation dégénère, il faut aussi commencer à s'organiser comme s'il s'agissait de résister à un oppresseur. Ce qui implique la mise en place des circuits correspondants officiels et officieux. Cela n'empêche pas de montrer patte blanche en participant à toutes les possibilités légales d'empêcher la tyrannie de gagner.
Mais lorsque celle-ci domine, et spécialement lorsqu'elle est légitimée par les urnes (ainsi Hitler), il est urgent de ne pas attendre d'être mis en camp comme on l'a vu aussi au sein des pays du socialisme réel. Aussi, à moins d'attendre deux à trois décennies encore (alors que cela fait déjà 60 ans) il convient (en Égypte, Tunisie, et, ailleurs…) de faire comme les Kurdes d'Irak et les Berbères de Libye : il ne faut pas seulement s'armer de patience… Il faut être en position telle qu'il ne s'agit plus de quémander la pitié des inhumains ou la compassion des grands savants (à la tête des principaux pays occidentaux). La force, surtout, sans foi ni loi (officieusement mais vertueuse officiellement) ne peut être arrêtée que par une force plus grande qu'elle. Voilà l'enjeu.