Les attaques contre le Pape, Berlusconi, les attaques à l'aveuglette, dans la rue et les transports, sont faites selon la version officielle par des malades mentaux alors qu'en réalité la folie est considérée par certains comme une stratégie de lutte : elle a même été théorisée par Foucault, Blanchot, Deleuze, en tant que schizophrénie politique, c'est-à-dire dédoublement de personnalité volontaire, mister Jekyll et mister Hyde, l'une cherche des états border line afin d'extirper la "morale judéochrétienne", détruire les tabous, vivre enfin la jouissance de la bête guerrière rêvée par Sade, Nietzsche et ses suivantes nazies, tandis que l'autre personnalité s'excuse, expie, prie même, en appelle à la compassion et à la paix.
Mais cette figure n'est pas unique. L'autre plus soft consiste à légitimer le sabotage, puisqu'il s'agit d'un régime néopétainiste donc la "résistance" implique de doubler les actions et attitudes "déséquilibrées" par des actions "invisibles" s'attaquant par exemple aux voies ferrées comme à l'époque de la seconde guerre mondiale où les "résistants" communistes faisaient en sorte d'empêcher les trains nazis de fonctionner afin d'immobiliser le plus de troupes en France évitant ainsi de les envoyer sur le front soviétique.
Cette mentalité du sabotage, de l'acte gratuit, de la folie considérée comme arme stratégique et tactique de destruction des fondements mêmes de la société "bourgeoise, blanche" colle parfaitement avec l'actuelle offensive des pacifistes djihadistes qui utilisent la culpabilité occidentale pour accroître leur gentille domination.
Le fait que l'agresseur de Berlusconi se soit en même temps excusé, et qu'immédiatement le buzz genre "reopen eleven" se soit déclenché pour mettre en doute l'agression elle-même en disent long sur la mutation totale des subversions à venir utilisant de plus en plus la maladie mentale la mythomanie comme outils stratégiques et tactiques de destruction à la recherche d'un état d'exception susceptible de déclencher des affrontements majeurs, une guerre civile larvée : tout ceci se profile devant nos yeux incrédules, aveuglés par les propos lénifiants d'une classe politico-médiatique à bout de souffle.
25 décembre 2009