22 janvier 2025

Ce que révèle la cabale anti-Fillon sur “l’air du temps”

Comme l'écrit le "Groupe Plessis" (rassemblement anonyme de hauts fonctionnaires) il existe une volonté d'écarter Fillon, non pas parce qu'il serait jugé et condamné, il ne l'est pas, non pas parce qu'il aurait fauté devant "la" morale comme il est officiellement énoncé, mais surtout, surtout, mais d'abord, mais avant tout, parce que son désir (supposé) de réformer en profondeur l'État gêne, énerve même, de fait, tout un ensemble d'officines (y compris étrangères) très avides de continuer à parasiter le pays, d'implanter dans le pays une manière de le saigner, le vider, le voiler

Idem pour Donald Trump, Marine le Pen : dès qu'un candidat sort du lot (ou fait mine seulement de le faire) il faut repérer dans sa vie une faille, une paille, il faut même fabriquer le pire (comme la sex tape russe supposée contre Trump) pour en faire une fissure irréparable, un point de non retour, pour casser, salir, alors que ce qui est reproché à Fillon et à sa femme est réalisé en surmultiplié dans tous les corps d'État, lisez ce qui est écrit sur La Caisse des dépôts par exemple par Sophie Coignard.

Observons par ailleurs que celles et ceux qui poussent Fillon au renoncement sont les plus liés au système politico-médiatico-affairiste mondialisé cherchant à mettre au pas une société refusant leur modèle visant à la transformer à vif tel un Macron, son non candidat au fond, refusant de parler de "culture française" (ce qui implique aussi par déduction la non existence de culture nord américaine, russe, chinoise…saoudienne ?…) c'est-à-dire réduisant la culture à un folklore (et dans ce cas tous les folklores sont tolérables "en France" et en effet, c'est ce que voulait dire sans doute Macron) alors que la culture est une manière d'être au monde incluant des institutions la structurant et la défendant comme en France la laïcité et l'égalité homme-femme.

De plus, depuis que Fillon a prétendu non seulement rétablir le passé historique français durant les primaires (il les a gagné grâce à cela) mais aussi combattre "le totalitarisme islamique" (montrant d'ailleurs les liens entre khoménistes et frères musulmans contrairement à ce qu'il est prétendu)  il bascule dans la catégorie des gens à abattre (même s'il a fait des compromis avec un islam dit modéré) surtout parmi les mentors d'un supposé "vivre ensemble" obligatoire qui sont aujourd'hui capables de réécrire le passé historique pour arriver à leurs fins (ne reniant pas ainsi leur jeunesse bolchevique).

N'oublions pas que les intellectuels et enseignants allant contre cette falsification sont condamnés de fait, menacés (Redeker) écartés, des pétitions sont lancées pour les destituer (Gouguenheim…).

Il en est de même pour les tenants du réchauffisme, allant traquer les spécialistes récalcitrants pour les empêcher de mettre à mal leur modèle assez cohérent en somme : il faut sauver la Terre, déclarer il y a dix ans que la "neige ne tombera plus", sauver les animaux et les âmes flétries par des déments ; ainsi une Nicole Bacharan se demandant récemment sur RTL (à partir de 1h19mn) si Trump ne devrait pas être soumis à la psychiatrie.

Quel rapport tout cela avec le cas Pénélope diront les incrédules façon Alain Duhamel, Jean-Jacques Bourdin Bruno Lemaire (and Co) ?

Mais aucun, bien sûr, et tout en même temps, puisqu'il existe bien au fond de cette histoire autour de Fillon/Trump/Marine Le Pen/Poutine une atmosphère, une attitude générale, un esprit, l'air du temps, qui, d'un côté, veut imposer aux sociétés avancées (au nom de l'anti-populisme) leur implosion culturelle, leur soumission volontaire, leur rupture avec le passé ("du passé faisons table rase") et, de l'autre côté ce même mouvement profond des élites post-modernes veut créer une sorte de société aseptisée, purifiée, (mais nihiliste en arts tel le film "Elle" afin de montrer une "radicalité" toute feinte) traquant la paille plutôt que la poutre, montant en épingle des abus qui pullulent pourtant via des postes innombrables occupés inutilement) ; une société fliquée par une police de l'esprit (les innombrables procès contre Riposte Laïque par exemple) une société affairiste du pré-transhumanisme, sans identité ni culture "dominante", une société dite "ouverte" (jusqu'où ? La plasticité, même anale, a des limites) dans laquelle le "vegan" deviendrait peu à peu le marche-pied vers la transformation interne des individus en cyborgs volontaires, cette symbiose corps-machine du futur : ainsi le problème de ne plus manger de la viande, mais de porter des enfants au-delà du genre, de changer de sexe, tout cela s'en trouvera peu à peu résolu, tout cela évidemment à prévoir sur des décennies… Mais des trilliards de milliards de milliards sont cependant en jeu.

D'où le malaise ambiant d'être sans le savoir dans le coeur objectif du cyclone numéral d'un nouveau Moyen-âge bio-numérique mondialisé avec des individus de plus en plus sous réalité virtuelle (les yeux rivés sur leur portable y compris en marchant) et vampirisé par ces mêmes élites qui ont été incapables de penser le monde précédent mais restent désireuses pourtant de s'y recycler, de le parasiter, d'écarter tous ceux qui pourraient en être une entrave, tout en développant l'emphase surmultipliée par les médias et les réseaux d'une prétention formidable par ailleurs d'avoir raison afin d'écarter alors par tous les moyens (tous…) toutes celles et ceux qui pourraient mettre des bâtons dans leurs roues.

Voilà l'invisible symbolique qui tisse la cabale globale, mondialisée de plus en plus. Ce qui ne veut pas dire cependant que ceux qui sont visés sont blanc comme neige, bien entendu. Mais delà à en faire une montagne… Prenez la dernière histoire en vogue : l'actuel ministre de la justice américaine a parlé deux fois avec l'ambassadeur russe avant qu'il ne soit ministre et pendant la campagne électorale, eh bien le fait seul qu'il ait parlé, conversé, mais qu'il ne l'a pas dit à la commission d'investiture fait que les démocrates exigent sa démission…

Sauf que ce qu'il y a derrière cette ultime affaire, en atmosphère implicite, en texture, en air du temps là aussi, tient bien plus à une animosité contre Poutine non pas parce qu'il met à mal les droits de l'Homme en Russie (et il le fait), non, même pas, mais parce que son attitude de fond, sa nostalgie d'une grande Russie orthodoxe refusant la propagande queer du "trans" remet en cause ce modèle global aseptisé de la cybernétique modélisée en moulin à fabriquer du steack haché humain lobotomisé "multi" donc formaté comme il faut. Voilà ce qui est en jeu : les humains libres (nous) contre les "visiteurs" les "envahisseurs" (eux) cette caste en plastique même pas bio-dégradable.

Lucien SA Oulahbib

https://en.wikipedia.org/wiki/Lucien-Samir_Oulahbib

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