Pire que dans les pays “communistes” en France (cette “URSS qui a réussi”) peu importe en effet que vous ayez fait des études ou pas, courtes ou longues, travail pénible ou pas, producteur direct ou indirect (PIB marchand/non marchand…) vous êtes en passe d’être “payés” de plus en plus pareils, après impôts prélèvements allocations diverses (interdites, elles, aux plus “aisés”: + de 4000 euros…) avec comme objectif implicite la “smicadisation” quoique décriée bien sûr…
Sauf si vous appartenez aux appareils de répression et de propagande (comme dans les pays “communistes” qui privilégiaient cependant pour la vitrine les travaux pénibles) : vous êtes bien plus payés et pratiquement sans rien faire (9000 euros mensuels aurait réclamé l’ex-futur première ministre du NFP, ce qu’elle dément…) surtout si vous réprimez comme il le faut : en mettant au placard les opposants dans les Universités les Médias les Institutions aux ordres, en les tuant ainsi socialement ; et aussi si vous transmettez comme il se doit la propagande et ce bien sûr dans le lexique adéquat (l’alphabétisation en URSS puis ailleurs se fit en déchiffrant uniquement les textes permis) asséné évidemment par une grosse ou stridente voix intimidante culpabilisante vociférante, lançant à la vindicte les mots sortilèges qui paralysent (les derniers en date : “balle perdue“, “accident de circulation” alors que l’agent municipal grenoblois a été abattu à bout portant par un “ange” en fuite) et cela marche : la preuve dans le second tour des législatives française, dans les élections allemandes, américaines, on ne change pas une méthode qui gagne.
Alors que si l’on gratte le vernis de cette société oppressive et liberticide il s’avère qu’ elle exacerbe les divisions sociales : en haut les prétendus sauveurs, émancipés de la tête aux pieds, en bas les “dominés” qu’il s’agit de continuer à asservir tout en leur disant le contraire, bien sûr, et ce en employant tous les tons du marivaudage : brutal (vous êtes d’extrême-droite) nuancé (il faut aider les défavorisés) élégant (la justice sociale nécessite une meilleure justice fiscale) métaphysique (l’égalité est seulement de droit dans la société bourgeoise, or il faut –sollen– qu’elle soit réelle, effective, de fait…).
Partons de ce dernier point: les individus sont alors réduits de plus en plus à des corps interchangeables puisque gagnant de plus en plus la même chose après taxations et allocations diverses ; mais ils se différencient tout de même par leur beauté physique (les mieux lotis montant alors dans les strates du “Parti” nommé “nébuleuse” aujourd’hui) et leur intelligence à ruser à se “rendre utile” ; les autres, les moins dotés physiquement et intellectuellement n’ont qu’à devenir des “assistés” ; ce qui peut dériver du “déséquilibré” à l’handicapé (in)volontaire en passant par tous les “dys” (dysfonctionnements) de la maternelle à l’hospice….
John Rawls, socio-démocrate pourtant, avait dénoncé les dérives de cet état de “fait” (dans “La justice comme équité“) en observant que le dit Etat Providence loin de réduire les inégalités les accentuaient puisqu’une élite autoproclamée se mettait au-dessus du peuple et vivait de son travail par l’imposition croissante (et la dette abyssale d’aujourd’hui) tout en lui faisant croire bien sûr le contraire ; alors que si on laissait les gens vivre du fruit de leur travail, tout en donnant bien sûr une part, mais proportionnelle et non progressive, au bien commun, on aurait un double résultat : la satisfaction morale et donc psychique de se sentir réellement utile sans se prostituer, bref, de ne pas vivre en vain du fait de gagner son pain à la sueur de son front et non pas avec celle des autres…
Aussi à ceux qui disent qu’en réduisant les dépenses d’assistanat (pompeusement appelées “publiques”) on réduirait les recettes car il y aurait moins de consommation, il faut rétorquer que le niveau actuel de prélèvements sociaux, l’un des plus importants au monde, n’empêche pas la baisse des recettes qui dans ce cas ne sera donc pas non plus résolue par une hausse de ces dernières grâce à une imposition accrue mais plutôt par une activité plus extensive innovatrice etc…
Ce qui implique cependant de réorganiser totalement l’assiette des dépenses publiques en amont, or c’est ce que l’extrême-centre au pouvoir ne veut/peut pas faire, sauf à rogner à la marge et de manière ridicule (les APL des étudiants en 2017) ou augmenter âprement les taxes énergétiques (les Gilets Jaunes de 2019) puis faute de mieux se résoudre à accroître le gouffre sans fond(s) de la dette en prétextant de la Covid (alors que ce n’était pas nécessaire et que d’autres pays eux aussi confinés comme l’Allemagne ont eu moins de dépenses) mais “après moi le déluge”…
Et c’est précisément ce que le NFP veut accentuer : un déluge de normes et de taxes afin de continuer à oppresser, réprimer le peuple, vivre sur son dos à la manière du clergé et de la noblesse d’autrefois : il faut en effet saigner tous ses composants, c’est-à-dire les actifs, les jeunes scolarisés, les retraités, les malades, il faut encore plus les tabasser par des services dits “publics” de plus en plus rognés, et des taxes croissantes (TVA, CSG…) évidemment justifiées par les éléments de langage habituels sur “la justice et l’égalité” en y ajoutant de plus en plus l’aigre potion purgatoire de l’écologie punitive afin que tous ces oppresseurs parlant évidemment “au nom du peuple” puissent imiter jusqu’à la caricature les affres et les joies de l’ancienne élite dominante remplaçant le carrosse par le jet-ski qui ne redevient pas du tout citrouille après minuit..
Rappelons (très) brièvement que cette “élite” de plus en plus parasitaire mais prétendument “républicaine” a été peu à peu restaurée par l’Empire puis la Restauration enfin la République des villes à partir de la fin du second Empire ; mais ce qui est à retenir surtout est que cette évolution n’entama pas la présence encore vivace des divisions anciennes celle des saignées encore sensibles entre Paris et la Province, entre les obédiences spirituelles pendant un temps pourtant décapitées : Cathares, Protestants, désireux d’une vie probe et sans emphase (décroissance anti-consumériste dirait-on aujourd’hui) annihilés par les Catholiques plus attirés par la bonne vie surtout à partir de ce qui s’appelait autrefois la Renaissance (aujourd’hui les “temps modernes” notation fallacieuse car la modernité est un esprit pas un régime politique)… Et puis ces bons vivants (malgré la pesanteur de la probité janséniste qui agaçait jusqu’à Louis XIV) furent éradiqués par les Francs-Maçons de la Révolution (et cela continue aujourd’hui).
Mais ces obédiences, y compris le catholicisme dit “paternaliste”, ressuscitèrent par le radical-socialisme (très vivace sur les terres cathares dans le sud ouest) le saint-simonisme le socialisme proudhonien incarnant par quelques biais l’esprit du protestantisme n’attendant pas le salut mais le constituant déjà sur Terre, avant que le socialisme des francs-maçons transformant le rationalisme en scientisme et hygiénisme se couple avec le protestantisme allemand mâtiné de romantisme et de mystique incarné par le marxisme puis le tellurisme volkisch donnant simultanément le communisme et le national-socialisme…
Aujourd’hui cette idéologie Frankenstein (car accommodant beaucoup de ces spiritualités diverses avec un point commun : la disparition de tout ce qui est vivant, créateur, conflictuel…) est ressuscitée en cet écologisme punitif allemand et en France en cet élitisme compradore cherchant toujours ses modèles égalitaristes à l’étranger (bolchevisme, castrisme, maoïsme, djihadisme…) ; jusqu’à même faire basculer l’économie intérieure en vaste zone d’importation et ses entrepôts Amazon, tout en réduisant les populations françaises (et européennes) en assistées à vie, en zombis sans autre identité que de rester branchés sur des séries comportementalistes en guise de vie spirituelle, pendant que ces nouveaux maîtres, par ailleurs de plus en plus comprachicos, survivent façon thélémisme aux frais du “peuple”…
Et la moindre critique sera taxée de “populisme d’extrême-droite” sur un ton sans appel, hystérique, il suffit d’écouter la manière dont ses égéries actuelles se comportent (et ce qu’ils prennent dans le nez et dans les veines ne les calment pas vraiment) pour comprendre qu’elles ne vont vraiment pas changer de comportement, tout au contraire, même si elles deviennent minoritaires dans le pays, même si la dette augmente de plus en plus vite, bien au contraire: il lui faut au plus vite continuer, exiger de lever de nouveaux impôts sur le Peuple qui travaille, subit, tout en recrutant de nouvelles troupes dans l’immigration expansive, taxant évidemment de “racistes” ceux qui oseront encore parler de frontière et de citoyenneté, l’agitation du drapeau étant réservé aux agités sportifs…
Cette nouvelle élite compradore et comprachicos doit être évincée au plus vite par un 4 août salvateur.