par Mea culpa, non pas sur l’impossibilité de la légitimité d’une victoire de Trump, puisque c’était déjà le cas en 2020, mais sur le fait que l’Etat profond ferait tout pour l’empêcher à la fois illégalement (bourrages d’urnes , “tout n’a pas été compté” dit d’ailleurs l’équipe d’Harris) et légalement (votes recomptés, obstructions diverses) ce qui n’est, certes, visiblement pas (encore) le cas au regard des derniers résultats tant sans doute le raz de marée est si fort que bourrer les urnes avec quelques milliers de bulletins douteux ne suffirait pas ; mais le fait que Harris ne reconnaisse pas sa défaite alors que Macron vient de féliciter Trump ! en dit long, même si cela diffère de 2020…
Au fond, l’idée formulant que Trump pourrait être ainsi “empêché” était de prêcher le pire pour ne pas avoir trop de dépit, même si d’une part il est encore loin le chemin pour atteindre le 20 janvier, et que, d’autre part, il n’est pas sûr que cette victoire de Trump (traité de “néo-fasciste” sur France 24 par un obscur commentateur) profite aux souverainistes français car déjà d’autres globalistes s’excitent pour appeler à accélérer la construction (sectaire) de l’Etat fédéral européen, cette démocrature de plus en plus assumée…
Néanmoins, il semble bien qu’au-delà des retournements de dernière heure, l’hitlérisation des “ordures” comme les appelle Biiden n’a pas marché, y compris chez les dites “minorités”, dont “les” musulmanes, qui tout compte fait entre le conservatisme techno à la Musk et le nihilisme déjanté des démocrates habillés en queer, ont préféré donner (à nouveau) sa chance au produit Trump…
La sociologie du vote semble d’ailleurs assez intéressante, bien analysé par quelques commentateurs sur Ligne Droite expliquant à la manière d’un Guilluy (sur la France périphérique) qu’à force de boboïser (gentrifier) les villes, les classes populaires ont été renforcées en quelque sorte la néo-ruralité déjà acquise au refus sans frontièriste et anti-queer afin de préserver un mode de vie à la fois traditionnel et ouvert technologiquement ; ce qui fait que nombre de préjugés sur le caractère essentiellement racialiste du vote républicain sont peu à peu tombés au fur à mesure où se développait l’idée que le “home sweet home” du “rêve américain” était impossible à atteindre pour ces “déclassés”, toutes couleurs et sexes confondus, avec les démocrates malgré leur assistanat forcené…
Aussi malgré les mensonges bien plus démocrates que républicains et ce contrairement à ce que le “Live” du…Figaro (!) pouvait professer de manière hallucinante, il semble bien que beaucoup parmi le peuple américain (et aussi parmi les peuples français, européens, africains, proche-orientaux, asiatiques) veuillent tourner la page du cauchemar fabriqué depuis les années 60 par les partisans de plus en plus fanatiques de la “nouvelle gauche” remugle néo-léniniste encore au pouvoir en France dans la sphère médiatico-culturelle et universitaire et qui n’a toujours rien compris à l’esprit de la Modernité soufflant sur l’Âge démocratique ayant, lui, émergé depuis 1689 (Bill of Rights) : le fait que la liberté et l’égalité des droits sont complémentaires et non pas antinomiques,même si elles peuvent être conflictuelles, tout comme la confrontation permanente nécessaire pour avancer entre le Peuple et son Élite, rappelait Machiavel dans son Discours sur la première décade de Tite-Live...
