Et encore, qui ne voit que les jours de l’Etat chiraquien sont bel et bien comptés et qu’une éventuelle abrogation du CPE, qui d’ailleurs ne serait que lâcheté, n’y changerait rien bien au contraire ?
Céder aux injonctions illégitimes de la rue, en calomniant ainsi dangereusement l’avenir, équivaudrait ni plus ni moins à hâter la survenue d’un suicide institutionnel annoncé de longue date !
Pour ma part, je crois donc sincèrement que la façon la plus honorable et sans nul doute la moins irrationnelle de sortir d’une telle épreuve serait de rendre, sans rien abroger du tout, la parole au peuple.