Prodi ? Dommage que son tout premier mot soit de réclamer le retrait des soldats italiens…facile et peu respectueux des morts, en particulier ce journaliste italien décapité par les islamistes sunnites et leurs alliés baasistes qui sont les principaux obstacles à une stabilisation en Irak…contrairement à ce que clame une propagande tenace qui n’a que le mot chaos à la bouche sans se demander qui est à l’origine de celui-ci alors que dix ans d’embargo n’ont pas empêché Saddam de continuer sa terreur sans que personne ne le sache…

Il est d’ailleurs dommage que les reportages se fassent toujours à Bagdad ou en zone sunnite, jamais en pays kurde ou à dominance chiite modérée, on aurait un autre son de cloche. Mais ici comme là-bas, le néoracisme est puissant et préfère laisser les populations sous domination arabo-islamique crever à petit feu puisque ce sont les dictatures qui en sont issues qui fabriquent le totalitarisme islamique et non pas la pauvreté ou les USA. Mais chacun à sa place, le nord-africain, le proche-oriental dans sa religion “native”, l’européen, dans sa décadence “active”…

Les problèmes financiers de la dite “Autorité” palestinienne montrent cette fois clairement comment celle-ci a maintenu dans la misère ce qui est devenu le dit “peuple palestinien” agglutiné peu à peu au fur et à mesure qu’Israël se construisait ( voir sur ce point La paix impossible ? ) : depuis des dizaines d’années, les principales organisations ont préféré le laisser pourrir sous des tentes et des baraquements de fortune plutôt que d’organiser une réelle vie sociale, ce qui aurait permis par exemple d’accepter Oslo, et de lutter pour que les produits palestiniens soient vendus sur les marchés israéliens sans être surtaxés.

Et contrairement à ce clame P-L Séguillon devant Hubert Védrine le mardi 11 avril, traitant de “lâche” l’Union Européenne parce que celle-ci refuserait de condamner les attaques ciblées israéliennes contre des lanceurs dijhadistes de roquettes Quassam, il convient de saluer cette décision, sage, refusant de cautionner une politique jusqu’auboutiste d’un Hamas qui n’aura sans doute pas le temps d’attendre que l’Iran ait sa bombe pour agir, le rasant en même temps en tant que dommage collatéral, infime proportion de toute façon au sein d’un milliard d’ouailles et surtout devant cette échéance redoutable de clore “des centaines d’années de guerre” une fois pour toutes, consacrant, cerise sur le gâteau, la revanche d’Ali sur ses usurpateurs…(1).

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Les poignants témoignages des victimes enregistrés lors du 11 septembre et les cris de victoire de Messaoui, ce berbère islamisé jusqu’à la racine des cheveux, montrent bien en définitive que ce procès a du bon (j’en doutais au début), ce vendu à la cause arabo-islamique aurait pu en effet empêcher l’horreur s’il l’avait dénoncé à temps. Mais que dire de tous ces intellectuels, américains, français, britanniques, italiens, indiens, qui ont applaudi des deux mains en disant ” on l’a rêvé, eux l’ont fait”, et qui aujourd’hui défilent dans la rue “au nom des irakiens” ? Le mépris le plus profond ne peut qu’être proféré en direction de ces paillassons.

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A propos de paille, d’homme de paille, que penser d’un de Villepin qui voyant son pot aux roses découvert (concocter le CPE pour apparaître meilleur que Sarkozy, alors que 7,8% des jeunes sont au chômage et non pas 23%, c’est ce qu’a révélé Jacques Marseille dans le Point du 6 avril, p.38) au lieu d’aller jusqu’au bout, c’est-à dire démissionner après avoir requinquer la gauche et les syndicats non réformistes, et, partant, inciter Chirac à en faire autant afin de montrer au pays qu’une alternative au socialisme et au libéralisme existe, à savoir le chiracovillepinisme, au lieu donc d’être à hauteur de jeu, de bluffer encore, de miser son tapis, le voilà qu’il se couche en n’allant même pas voir (il est vrai qu’il n’avait même pas une paire de…), ce qui fait que j’ai perdu mon pari, et que Yves Roucaute a gagné puisqu’il m’avait suggéré qu’en politique le scorpion ne pique jamais la grenouille au milieu du gué, donc acte, j’ai cru encore au panache, j’ai vraiment cru que de Villepin-Chirac, comme la Vieille Garde, ils y croyaient, ils iraient jusqu’à mettre leur mandat en jeu, mais en fait, comme me l’a souffé également Yves Roucaute, à la défaite de Waterloo, le mot laconique d’un partisan napoléonien fut de dire : ” l’Empereur est sauf”…

Il faudrait pouvoir tourner la page sur ce conservatisme étatique et/ou corporatiste qui gouverne en Italie ou en France et je crois que pour la première fois, du moins en France, la droite conservatrice est apparue telle qu’elle est : fanfaronne et couarde, centralisatrice et paternaliste, anti-libérale par excellence ; tandis que ceux qui s’en réclament du libéralisme et continuent à lui faire confiance à cette droite là, ne veulent toujours pas admettre que l’on ne tombe pas amoureux d’un taux de croissance comme le disait Giscard dans ses moments de lucidité ; qu’il faut donc répondre aux inquiétudes de tout un chacun dans un système mondial de plus en plus concurrentiel dans lequel des pays comme l’Iran ou la Chine se posent de moins en moins de questions existentielles…

Doit-on laisser faire, laisser aller ? Telle est, pour moi, la seule redoutable question…patriotique.

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1) Selon le Figaro ( 11:27 ) : ” Le directeur adjoint du programme nucléaire iranien affirme que son pays espère étendre son programme d’enrichissement jusqu’à l’utilisation de 54.000 centrifugeuses, amenant ce programme au stade de la production à grande échelle “.