par De l’intérieur comme de l’extérieur, se font de plus en plus entendre mille murmures de désenchantement sur tous les sujets auxquels notre pays, ni plus ni moins que toutes les autres nations du monde, se trouve confronté mais sans aucun courage pour les affronter victorieusement.
En France, le premier responsable d’une telle disgrâce morale, économique, politique et sociale, partout ailleurs dénoncé et heureusement restitué à de plus justes proportions, n’est autre que l’Etat providence que nous adorons comme le veau d’or et qui, pourtant, nous prive de toutes nos forces vives !
Immergé dans la France profonde, je sens monter bien plus qu’une simple lassitude devant tant d’inconscience politique : c’est bien à une exaspération enracinée au plus profond des coeurs que nos princes dévoyés, tout à leurs jeux politiciens, vont sans attendre devoir répondre.
Si l’avertissement jailli des entrailles de notre cher et vieux pays ne trouve aucun écho, alors c’est à un tsunami populaire emportant tout avec lui que nous risquons d’assister. Tout en récusant une telle issue, il ne fait guère de doute que l’aventure s’installe insidieusement dans les esprits.
A bon entendeur…
* Poème symphonique de Paul Dukas.
Librement !
