En France , et nous venons de le voir avec l’arrêt de la Cour de la Cassation concernant l’Imam Bouziane rappelle que « L’expression d’une conviction religieuse n’autorise pas à bafouer les lois. Prôner les parties du coran qui portent atteinte à l’ordre public et aux droits fondamentaux des femmes est condamnable. »
Ce commentaire vise particulièrement la sourate 4.34 :
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! “[2] »
et le texte du prêche de l’imam Bouziane qui était le suivant :
« (…) battre sa femme, c’est autorisé par le Coran, mais dans certaines conditions, notamment si la femme trompe son mari (…) Mais attention, l’homme n’a pas le droit de frapper n’importe où. Il ne doit pas frapper au visage, mais viser le bas, les jambes ou le ventre. Et il peut frapper fort, pour faire peur à sa femme, afin qu’elle ne recommence plus. (…) ».
Cet arrêt est un véritable tournant dans l’intégration de l’islam dans la société française car sa portée jurisprudentielle peut aller jusqu’à faire interdire tout enseignement qui serait incompatible avec nos lois civiles . C’est la question que devront se poser les instances de l’Education Nationale qui auront à apprécier le contenu pédagogique du nouveau Lycée et Collège Musulman en train de s’ouvrir à Lyon : Le Collège Averroes .
Notre république ne peut en effet envisager de voir une école sous contrat , bénéficiant des aides publique , enseigner des préceptes totalement contraires à nos lois civiles .
A cet effet, un nouveau parti politique vient de voir le jour au Danemark : le SIAD
Ce parti veut faire censurer les parties du Coran qui sont contraires à la Constitution Danoise :
On y retrouve la sourate 4.34 que nous venons de voir , mais également un certain nombre de sourates qui portent atteinte à l’égalité des sexes , à l’égalité du citoyen devant la justice et qui incitent au meurtre ou à la haine religieuse . Vous en trouverez quelques exemples en fin de texte .
Le SIAD a déposé ses réclamations auprès du Ministère de la Justice , en invoquant les articles 67 et 69 de la Constitution Danoise , qui autorisent la liberté de culte à condition que cette liberté s’exerce dans le cadre des lois danoises et sans trouble à l’ordre public . Le SIAD réclame également l’application de l’article 78.2 de cette Constitution , article qui stipule que toute « communauté ou association qui utilise la violence pour parvenir à ses fins , ou utiliserait des pressions illégales pour convaincre ceux qui ne sont pas du même avis, doit être dissoute par le biais de la Loi » .
Par contre la Grèce se démarque … Ce qui ne paraît pas totalement cohérent avec la Communauté Européenne . D’après le Charlie Hebdo du 21 Février dernier , le Ministères des Affaires Etrangères Grecs a défendu publiquement le statut dérogatoire de la minorité musulmane de Thrace, statut établi en 1923 , qui autorise « l’application partielle de la charia » en matière de droit familial . Pour Monsieur Douste Blazy , ce statut est « une confirmation du respect de l’Etat Grec pour les références culturelles de la minorité » Respect qui avait conduit par exemple , en 2004 , à ne pas intervenir alors qu’une fillette de onze ans avait été mariée de force à son violeur par un mufti .
Monsieur Douste Blazy ferait mieux de relire la Constitution et la Charte de l’ONU , il se rendrait peut-être compte que la charia est totalement incompatible avec les deux textes . Il réaliserait peut-être également que le « respect des références culturelles des minorité» ne peut entraîner une justice communautariste qui prend le pas sur la justice civile , car ce serait la fin de la démocratie et de l’un de ses fondements qui est justement l’égalité du citoyen devant une justice unique et applicable à tous.
Enfin pour conclure , je préfère une fois de plus laisser la parole à Ayan Hirsi Ali , qui se sacrifie tous les jours à la défense de nos libertés , qui a compris tous les mécanismes pervers par lesquels l’islam essaie de faire modifier nos lois et qui nous dit dans l’entretien qu’elle a accordé à l’Express :
« Je crois qu’il faut défendre l’individu d’abord. La gauche a peur de tout. Or, la peur de l’offense entretient l’injustice et la souffrance. La révolution sexuelle, l’affirmation des droits de l’individu, l’amélioration des conditions de vie des immigrés ont été les grandes causes de la gauche néerlandaise. A ses yeux, le simple fait d’appartenir à une minorité aux Pays-Bas vous donne tous les droits. Ce multiculturalisme est désastreux. Hurlez à la discrimination et toutes les portes vous seront ouvertes! Criez au racisme et vos adversaires se tairont! Or, le multiculturalisme est une théorie inconsistante: si on veut laisser les communautés garder leurs traditions, que se passe-t-il dès lors que ces mêmes traditions s’exercent au détriment des femmes ou des homosexuels? La logique multiculturelle revient à accepter la subordination des femmes aux hommes. Pourtant, les partisans du multiculturalisme ne veulent pas le reconnaître. Ce qu’ils disent, c’est que les femmes le veulent elles-mêmes. Bien sûr, c’est faux: l’oppression des femmes vient de leur éducation. »
Merci Ayan , car si nous voulons protéger nos démocraties , si nous voulons défendre nos droits et en particulier ceux des femmes , il va bien falloir ouvrir le débat sur les sourates illégales du Coran , et mettre ce débat sur la place publique pour être certain que tous et toutes auront bien compris que certaines parties de cet enseignement sont totalement incompatibles avec nos fondements démocratiques et nos lois civiles .
Exemples de sourates dont le Siad a demandé l’interdiction . La liste n’est pas exhaustive .
4.11. Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un enfant. S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d’Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage .
4.15. Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous. S’ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu’à ce que la mort les rappelle ou qu’Allah décrète un autre ordre à leur égard .
9.3. Et proclamation aux gens, de la part d’Allah et de Son messager, au jour du Grand Pèlerinage , qu’Allah et Son messager, désavouent les associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous. Mais si vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à l’impuissance. Et annonce un châtiment douloureux à ceux qui ne croient pas.
«9.5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
33.60. Certes, si les hypocrites, ceux qui ont la maladie au cœur, et les alarmistes [semeurs de troubles] à Médine ne cessent pas, Nous t’inciterons contre eux, et alors, ils n’y resteront que peu de temps en ton voisinage.
2.282. ô les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; et qu’un scribe l’écrive, entre vous, en toute justice; un scribe n’a pas à refuser d’écrire selon ce qu’Allah lui a enseigné; qu’il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu’il craigne Allah son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d’entre vos hommes; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d’écrire la dette, ainsi que son terme, qu’elle soit petite ou grande : c’est plus équitable auprès d’Allah, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d’écarter les doutes. Mais s’il s’agit d’une marchandise présente que vous négociez entre vous : dans ce cas, il n’y a pas de péché à ne pas l’écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous; et qu’on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient.
24.13. Pourquoi n’ont-ils pas produit [à l’appui de leurs accusations] quatre témoins ? S’ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès d’Allah, les menteurs.