par Elle continue : ” Il n’y a qu’à l’école que je me sens libre…et le soir, lorsque je vais rentrer à la maison j’ai une boule dans l’estomac, je n’en peux plus, lorsque j’aurai fini mes études, je m’en irai, je partirai de ce pays…”.
Vous avez bien lu… Elle veut partir de France, parce qu’elle a en assez d’être battue… Une petite question ? Cette “Sarah”, est-ce son vrai prénom ? Elle a 16 ans, et se fait battre par son cousin… Même dans les familles françaises les plus retardées il est rare que cela soit un cousin qui fasse la loi…Et même dans une famille juive fondamentaliste le cousin n’aurait pas ce droit là… Alors ?…
Deux choses : d’une part, il est évidemment inadmissible qu’une jeune fille soit ainsi violentée ; d’autre part, s’il s’agit d’une famille d’origine musulmane, pourquoi la journaliste d’Europe 1 ne le dit pas ? Non pas pour discriminer comme elle le croît, mais précisément pour signaler qu’une certaine manière d’interpréter la tradition est incompatible avec une citoyenneté égale pour toutes et toutes, et il faut qu’elle puisse être enseignée et partagée.
Il en fut de même avec Shérazade, l’année dernière, où il a fallu attendre plusieurs semaines avant d’apprendre qu’il s’agissait d’un pakistanais qui l’avait aspergée d’essence ; tous les médias ont insisté sur le côté passionnel, sans penser un seul instant qu’ils encourageaient justement ceux qui s’estiment dans leur bon droit culturel et religieux de frapper de violenter de forcer les femmes à être leurs servantes ou leur fatima-couche-toi-là.
Voilà où nous en sommes… en France.
Or, au lieu de mener de front le double combat de l’intégration et de la citoyenneté en enseignant les valeurs d’égalité des droits et de tolérance, on camoufle, on met cela sur le dos de l’air du temps et de la misère sociale…
Pendant ce temps, ” Sarah”, elle, n’a pas dit qu’elle voulait changer de ville, mais de “pays”…Sans doute dans un pays sans application de la charia…Cela devient dur à trouver…
