par Je l’ai écrit plusieurs fois : la majorité des intellectuels occidentaux n’a absolument rien compris à l’islam pensé politiquement, tant ils sont imbus, y compris les plus contestataires, de l’idéologie mixte post christo-marxiste stipulant que tout non Blanc est synonyme du bon sauvage rousseauiste qui ne peut être méchant sauf s’il a faim, réduit ainsi à l’état d’animal.
Dans ces conditions, et Olivier Roy ne fait que répéter ce que les néomarxistes genre Bourdieu ont théorisé (Emmanuel Todd le bégaie également, en pis évidemment) : toute radicalité exprimée par ce bon sauvage venant du “Sud” ne serait que réaction exacerbée par la domination occidentale ; exit la caractérisation de l’islam comme “opium du peuple” (Marx se ferait traité de raciste s’il revenait) ou “rapport politique de classe réifiant les rapports sociaux sous le couvert d’une idéologie totalisante”, bienvenue à l’islam pensé uniquement comme culture, représentations, patrimoine qu’il faut préserver, sans se demander si le droit de critique, de dire non, de refuser l’amalgame entre culture religion politique droit soit considérée comme “normale”.
C’est précisément, là, l’enjeu qu’un Olivier Roy et un Emmanuel Todd ne peuvent saisir. PLus encore, il faut affirmer avec force que ce genre d’analyse loin de nous éclairer brouille la réflexion et aggrave même les conditions d’une évaluation exacte de la situation.
Quelle situation ? Celle de la survie artificielle, orchestrée par les instances internationales, d’un tiersmondisme qui, tous les jours, aggrave la situation comme on le voit dans les pays dominés pr l’arabo-islamisme, et le néomarxisme, par exemple au Zimbabwe et aujourd’hui au Vénézuéla.
Il faut tourner la page, ou c’est l’Histoire qui la tournera, sans aucun gant, elle.
