Il est dommage que Ramayade se fasse plus gauchiste que les plus gauchistes des gauchistes en cherchant bien plus à gauchir son image médiatique qu’à dire la vérité : sans Uribe et le soutien américain il n’y aurait pas eu de libération d’une Betancourt qui a su, elle, remercié l’armée colombienne.
Mais la réaction de Ramayade n’est pas étonnante, elle illustre le degré zéro de réflexion politique qui a comme décérébré toute une génération désormais zombifiée et ne tenant que par le shoot médiatique qui les anime la nuit.
Ramayade n’est pas la seule, Voynet elle aussi lorsqu’elle s’est mise à ronchonner sur la “violence” liée à la libération (alors qu’il n’y a pas eu une balle de tiré…), pour un peu ces deux femmes parleraient du principe de précaution ou d’une quelconque violation des “droits” des FARC : n’ont-ils pas été bousculés dans l’avion, mis à terre sans le leur demander… C’est grave docteur ! Il n’y a pas jusqu’à l’ancienne otage en Irak, la journaliste de Libération (passée au Nouvel Obs) qui sur LCI dans ” On en parle” a eu l’obstination de dire face à l’honnête Alain Ammar (grand reporter à TF1) qu’il y avait “d’autres solutions dans les tiroirs”, ce qui est évidemment faux puisque toutes,les plus pacifiques, avaient été essayées, en vain.
Cette libération est un grand choc salutaire, il réveille les consciences endormies par le discours relativiste et altermondialiste lancinant qui exhortait à la soumission à l’abandon de soi.