par L’auteur nous emmène ici dans une réflexion sur des faits marquants, connus ou pas, qui ont eu lieu entre janvier 2007 et décembre 2008, avec un détour par un point saillant de 2006. Plongée dans l’histoire en marche, l’humour et l’ironie en prime.
Avocat, Gilles-William Goldnadel, observe son temps avec lucidité et ironie, pourfendant tout faux-semblant et disant les choses telles qu’elles sont. Rafraîchissant par les temps qui courent…
C’est ce décalage entre la réalité et la manière dont on nous la rapporte qui l’a mené à un engagement sans faille dans la défense des valeurs de la démocratie et de notre République. En fondant Avocats Sans frontières, association qu’il préside, par exemple, ou en devenant Président de France-Israël. Mais aussi en écrivant ou en collaborant à plusieurs ouvrages, bousculant toute langue de bois, quelle qu’elle soit ou d’où qu’elle vienne. Politiques, intellectuels, media ne sont pas épargnés.
Dans ce dernier ouvrage, « Le Blognadel, » il reprend les textes de son blog dans lequel il nous parle de « gens très discrets, » de « distractions » qui ne sont pas celles que l’on pourrait croire, du « syndrome de Mickey, » nous offre un « petit lexique critique, » qui met en lumière certaines stupidités journalistiques dont on nous abreuve ou soupire « c’est énervant d’avoir raison. »
Profondeur de la réflexion s’allie à la légèreté de la forme. Les chapitres sont courts. Un livre facile pour l’été qui, mine de rien, apporte bien plus qu’il n’en a l’air.
