Le consulat de France a essayé de minimiser le fait en indiquant "qu’un certain nombre de Français ont été arrêtés parmi d’autres étrangers" et "qu’ils ont été invités à quitter l’Egypte à leurs frais et sans poursuite judiciaire". Pourtant, la cellule se faisait appeler "Armée islamique de Palestine" et était en possession d’armes et d’explosifs au moment des arrestations. Elle était dirigée par deux Egyptiens vivant en Belgique et en France et recrutait des militants venus en Egypte sous couvert d’y étudier.
Certains membres de la cellule s’étaient rendus dans la bande de Gaza pour y recevoir un entraînement militaire en empruntant les tunnels de contrebande creusés entre l’Egypte et le territoire palestinien.
L’expulsion d’une vingtaine de musulmans extrémistes français intervient après une longue période de violences islamistes qui ont culminé avec le massacre d’une soixantaine de touristes à Louxor, en 1997, une nouvelle vague d’attentats terroristes qui s’est produite entre 2004 et 2006, portant de sérieux coups à l’industrie touristique. Trois autres attaques meurtrières, faisant au total 120 morts, avaient eu lieu dans les cités balnéaires de Taba, Charm el Cheikh et Dahab, et un attentat, également au Khan el-Khalili.
L’expulsion de ces intégristes rappelle que la France est devenue une terre d’Asile pour les «prêcheurs de haine» qui violent la loi non pas en s’adonnant personnellement à la violence, mais en prônant des croyances qui incitent d’autres à commettre des actes de terrorisme.
La synagogue de Djerba (Tunisie) était, elle même, l’objet d’un attentat qui a fait 21 victimes, le 11 avril 2002. Khalid Cheikh Mohammed, cerveau des attaques du 11-Septembre détenu à Guantanamo, est soupçonné d’avoir financé l’opération kamikaze, effectuée par un islamiste français de la banlieue lyonnaise.
Le Cram (Conseil représentatif des associations maghrébines) qui aurait écrit un jour «il faut des Maghrébins au gouvernement» aurait du travailler d’abord sérieusement pour empêcher que des français islamistes viennent jusqu’ en Egypte ou ailleurs pour commettre des attentats contre des touristes occidentaux.
L’Union des organisations islamiques de France (UOIF), branche française informelle des Frères musulmans égyptiens , est aussi responsable de cette nouvelle donnée faisant de la France un pays expéditeur de pires éléments terroristes .
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