25 mars 2023

Une lettre étouffante

Voici un courrier en date du 18 septembre adressé au secrétaire général de l’ONU, BAN Ki-MOON – consultable ci-après (téléchargement de 3 pages : 
www.elysee.fr/documents/index.php?lang=fr&mode=view&cat_id=1&press_id=2927
) :
Je cite M. SARKOZY et Mme MERKEL : "Dans moins de cent jours, les 192 Etats membres des Nations Unies prendront des décisions dont dépend l’avenir de l’humanité et celui de notre planète".
  Le décor est donc planté et la pièce doit se jouer d’abord à New York, le 22 septembre prochain, au cours d’un sommet consacré au changement climatique:
 
    "Ce sommet doit être celui de la mobilisation politique pour parvenir à un accord mondial ambitieux à Copenhague" écrivent d’une même plume Nicolas SARKOZY et Angela MERKEL.
 
    En effet, dans moins de cent jours, au Sommet de Copenhague qui doit se tenir du 7 au 18 décembre 2009, il s’agit d’"aboutir à un accord permettant de limiter l’élévation des températures dans le monde à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle".
 
    Mais cette ère pré-industrielle, sauf erreur de ma part, se situe avant 1850 ! Visiblement, l’idéologue Nicolas HULOT a réussi à convaincre nos deux chefs d’Etat des bienfaits de la décroissance selon le modèle éculé prôné par le Club de Rome dans les années 70…
 
    "L’union européenne est déterminée à engager la transformation majeure de l’économie et de la société indispensable pour une croissance sobre en carbone".   
 
    Ceci signifie-t-il que l’Union européenne, comme trop souvent, va se lancer dans un tel programme au nez et à la barbe des peuples, pourtant présumés souverains, qui, pourtant, fondent sa puissance et sa richesse ?
 
    "Les grandes lignes de l’accord qui doit être adopté à Copenhague se dessinent. Elles doivent être précisées dès le 22 septembre avec la volonté d’aboutir à un consensus en décembre sur quatre points essentiels".
 
    Parmi ces quatre points essentiels, qui sont énumérés en détail dans la lettre destinée à BAN Ki-MOON, je voudrais plus particulièrement pointer le troisième d’entre eux qui me paraît tout à fait fondamental :
 
    "L’engagement pris en particulier par les pays émergents de réduire la croissance de leurs émissions par rapport au niveau actuel et d’adopter un calendrier conforme aux données fournies par la science et reposant sur le principe de "responsabilités communes mais différenciées" et de capacités respectives de chacun". Ouf !
 
    M. SARKOZY et Mme MERKEL font ici état, avec l’autorité que leur confère leur haute position, de "données fournies par la science" : mais, en l’occurrence, de quelle science est-il réellement question ?
 
    En effet, ne serait-il pas plus honnête de préciser qu’il s’agit des données fournies, à l’exclusion de tout autre, par le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, dont les conclusions, à y regarder de plus près, font de moins en moins "consensus" jusque dans ses propres rangs ?
 
    Plus loin, on peut encore lire ceci : "Il ne serait pas acceptable que les efforts des pays les plus ambitieux soient compromis par des fuites de carbone qui résulteraient de l’absence ou de l’insuffisance d’action de certains. Pour cette raison, il doit être possible de mettre en place des mesures d’ajustement appropriées visant les pays qui ne respecteraient pas cet accord ou n’en seraient pas partie".
 
    Si la France et l’Allemagne, leaders historiques de l’UE, devaient en arriver à de telles extrémités pour se protéger, comment la France compte-t-elle alors vendre au Brésil, partie prenante des BRIC, des Rafales et la technologie qui va avec dès lors que, pour des raisons d’ordre pseudo-scientifique, l’UE va froidement leur couper l’herbe de la croissance sous le pied ?
 
    Quant à la création d’une Organisation mondiale de l’Environnement, pardon, mais voilà bien une idée qui risque de paraître hors de toute mesure (mégalo ?) à une majorité de gens sensés : de la même façon qu’en France la taxe carbone fait office de repoussoir !
 
    Voici d’ailleurs ce que pense un esprit libre de la taxe carbone, et d’une manière générale, de tout le tintoin planétaire auquel se livrent de façon indécente nos princes saoûlés au CO2 :
 
    "Derrière toute cette agitation fiscale, la réalité, c’est que la lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle de la planète repose sur l’arrivée de nouvelles technologies et leur vitesse de diffusion, qui dépend elle-même de la prospérité de tous les pays de la planète". Signé Alain MADELIN (Le Figaro du 17 septembre 2009, pages Débats & Opinions). 
 
Librement !
Philippe (Sully) ROBERT
Membre du Parti libéral démocrate
http://sully1.typepad.com & http://cozop.com/sully1/
02400 FRANCE
 

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