6 juin 2023

ONU, Israël et les Palestiniens. Une leçon d’histoire.

 


L'ONU court-court-circuitera-t-il en ce début décembre 2009 toute négociation israélo-palestinienne en  suivant Mahmoud Abbas qui veut une déclaration unilatérale de création d'un État palestinien ?  Par la voix de son ambassadeur Israël rappelle une leçon d'histoire. http://www.mfa.gov.il/MFA/Foreign+Relations/Israel+and+the+UN/Speeches+-+statements/Amb_Shalev_UN_General_Assembly_1-Dec-2009

 

Fin novembre 47 l'ONU, par 33 voix pour, 13 voix contre et 10 abstentions, adoptait la résolution 181 qui créait deux États dans la région qui était sous Mandat britannique.

Résolution adoptée par la population juive mais rejetée non seulement par les Arabes sous Mandat mais aussi par tous les États arabes de la région. L'Égypte, l'Arabie Saoudite, la Syrie, l'Irak, le Liban, États membres de l'ONU, ainsi que la Jordanie et les Arabes sous Mandat attaquèrent Israël déclarant ouvertement qu'il s'agissait d'une guerre pour anéantir l'État hébreu. Un État fragile, peuplé pour partie de rescapés des camps nazis et mal armé.

Une guerre d'anéantissement dont Israël, qui luttait pour sa survie, sorti victorieux. Mais une guerre qui provoqua, d'une part, le départ d'Arabes sous Mandat  que les États arabes avaient incité à fuir pour laisser le champ libre à leurs armées ou par peur des combats, et d'autre part le départ de Juifs des pays arabes qui durent fuir les exactions perpétrées contre eux – voir, à cet égard le film vérité de Pierre Rehov http://www.amazon.fr/refugies-silence-otages-haine/dp/B000FEB6OA -.

Comme le note l'ambassadeur Gabriela Shalev, la différence entre ces deux populations fut que les réfugiés juifs des pays arabes furent pour une large part absorbés en Israël, en dépit d'énormes difficultés, alors que les réfugiés palestiniens furent maintenus dans ce statut transmissible de père en fils. Il faut ajouter que cela est une première historique, et que l'ONU créa pour eux l'UNWRA qui utilise des fonds énormes, bien supérieurs à ceux qui reviennent à d'autres populations déplacées de par le monde. Une population palestinienne élevée dans la haine et instrumentalisée sans scrupules par leurs frères arabes. Cette éducation à la haine se perpétuant également dans les Territoires palestiniens http://www.palwatch.org/

Pourtant, dit-elle, prenant pour exemple l'Égypte et la Jordanie, la paix est possible. D'autant qu'Israël a pris des mesures douloureuses pour parvenir à cette paix. Elle cite à cet égard la récente décision sans précédent de gel de toute nouvelle construction dans les implantations en Judée Samarie prises par l'actuel gouvernement israélien pour amorcer des négociations sans conditions préalables. Décision rejetée par l'Autorité Palestinienne.

Elle aurait pu citer le retrait israélien de la Bande de Gaza avec le déplacement de sa population juive. Ce qui, disait l'ambassadeur d'Israël en France de l'époque, Nissim Zvili, devait être un laboratoire pour la paix…On sait ce qu'il en est advenu.

Gabriela Shalev demande enfin instamment à l'ONU qui compte désormais une majorité anti-israélienne automatique – comme on l'a vu avec la farce Ahmadinejad au Conseil de Sécurité lors de Durban II-  de ne pas entériner une décision unilatérale, redoutant un vote qui entrainerait une nouvelle guerre, d'autant qu'il y a aujourd'hui la menace bien réelle posée par un Iran irréductible.

 


 

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