Cessons de tergiverser, Alain Juppé lui-même disait que la fenêtre de tir était à portée la semaine dernière ( " French Foreign Minister Alain Juppe, whose government had advocated aggressively confronting Kadafi, told French radio flatly that government forces had gained the upper hand. "Had we used military force last week to neutralize a number of runways and the few dozen planes he has, then perhaps the reversal which is currently taking place to the detriment of the opposition would not have happened," he said. "But that's the past. … We have perhaps missed a chance to restore the balance.").
Ce n'est pas trop tard, il suffit que la France, seule s'il le faut, envoie par surprise une cinquantaine d'avions bombarder les principales bases des sanguinaires pour que la face des choses changent ; arrêtons d'écouter des pseudo experts qui s'égosillent à vociférer que "la rue arabe" le prendra mal alors que c'est elle qui l'exige désormais avec l'aval de certaines forces officielles ; et puisque ce régime est supposée hors la loi et que la France et l'UE ont reconnu le gouvernement provisoire, il y a suffisamment de couverture juridique pour intervenir. Il faut à tout prix frapper un grand coup. Et ne pas tergiverser sous les pressions des militaires algériens et des waabhistes saoudiens et leurs alliés des Emirats qui, eux, viennent de débarquer à Baheïn ; et, plus ces tyrans auront encore leur mot à dire plus ils s'affirment comme le lit de l'islam radical et de l'altermondialisme munichois débordant jusque dans nos banlieues.
En frappant Kadhafi, la France marquerait son grand retour comme acteur majeur qui ne se fait pas dicter sa conduite par Pékin la démocratie en acte ou Moscou la générosité même, ni Washington avec un Obama mou ou Berlin qui joue les vierges apeurées ou Rome avec un Burlosconi ami du tyran ; la France est seule, seule, seule, (dans ses draps bleus froissés : et elle attend le tsunami 2012 : cela tombe bien il paraît que c'est l'année de la fin du monde) peut-être que le Royaume Uni suivra, peu importe, si l'on sait surfer sur l'esprit du monde, mais n'est pas Bonaparte qui veut fonçant sur le Pont d'Arcole.
Si la France ne fait pas cela, les régimes tyranniques en place ne feront qu'accélérer la fuite en avant des populations apeurées qui serviront de bétail, de béliers pour la classe politique étatiste soucieuse de continuer à paralyser le pays, de lui pomper les dernières gouttes d'énergie encore disponible, tout en traitant de racistes ceux qui n'acceptent plus la situation créé par leurs amis encore au pouvoir à Alger et à Tripoli.
Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? Il ne fallait pas sinon reconnaître le gouvernement provisoire.