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Chirac est comme ce scorpion qui pique au milieu du gué la grenouille (frog) qui le sauvait pourtant des eaux : il est ainsi, c'est sa nature ; et après avoir piqué Chaban, Giscard, le voilà dans un dernier râle de son dernier neurone encore bankable à appeler à voter socialo (tête de veau) en 2012. Chirac fait partie de cette gentry étatiste, viscéralement anti-libérale donc, qui a non seulement coulé la nation France en lui imposant un modèle social hors de prix et inefficace sur tous les plans, mais, muni, d'une hache, il tente d'en agrandir la brèche. Dans une version BD il serait ce scotch qui persiste à rester coller aux doigts ; sous vidéo, une bonne rafale n'aurait jamais eu raison de lui parce qu'il se régénère à chaque fois comme dans Terminator 3 avec un rire de plus en plus démoniaque.
On peut rétorquer qu'il est aimé, qu'il a "résisté" à Busch fils et qu'il considère le libéralisme comme une "perversion mentale", ce qui relève plutôt là de la persécution paranoïaque qu'une bonne Corona aura du mal à calmer. Pendant ce temps là le bateau France coule, bien qu'il soit attaché à la façon d'une barque au paquebot Europe en train de sombrer, couché sur son flanc droit, deux trous béants dont l'un se nomme Grèce, le second on ne distingue pas encore. Et cet effondrement se fait dans une sorte de lâche soulagement, puisque plus personne ne tient le gouvernail, autant se donner du bon temps dans un Sofitel de New York tant rétablir la barre revient à s'adonner aux travaux d'Hercule qui vient de se porter pâle.
Bonjour chez vous N°6..
